Moins d’un mois après le lancement des négociations directes, à Washington, de nouveau, les Palestiniens et les Israéliens se tournent le dos.
Obstiné et ne donnant aucun écho favorable aux souhaits américains et européens de voir prolonger le moratoire sur le gel de la colonisation qui a pris fin le 26 septembre dernier, le Premier ministre israélien a pratiquement mis fin au processus de négociations directes.Le président palestinien Mahmoud Abbas et la direction de l’Organisation de libération de la Palestine sont restés sur leur position, à savoir, quitter la table des négociations en cas de refus israélien de prolongement du gel de la colonisation en Cisjordanie occupée, y compris dans la ville sainte d’El Qods.
Pourtant, l’émissaire américain, George Mitchell, et la haute représentante de l’Union européenne, Catherine Ashton, qui ont accouru vers la région pour empêcher un tel scenario n’ont rien pu faire.
Malgré les multiples navettes entre Tel-Aviv et Ramallah, opérées entre mercredi et vendredi derniers, l’émissaire américain a quitté la région sans pouvoir réaliser la moindre percée qui permette la poursuite des négociations. Ses propos tenus devant des journalistes à Ramallah, disant que les deux parties ont convenu de poursuivre les discussions, sont une tentative d’atténuer le grand échec que les Israéliens lui ont fait subir.
Malgré les multiples navettes entre Tel-Aviv et Ramallah, opérées entre mercredi et vendredi derniers, l’émissaire américain a quitté la région sans pouvoir réaliser la moindre percée qui permette la poursuite des négociations. Ses propos tenus devant des journalistes à Ramallah, disant que les deux parties ont convenu de poursuivre les discussions, sont une tentative d’atténuer le grand échec que les Israéliens lui ont fait subir.
Nabil Abou Roudeina, le porte-parole de la Présidence, a déclaré qu’ «il n y a aucun changement dans les positions israéliennes relatives a la colonisation».Il a ajouté : «La position palestinienne est fixe et a été transmise par le président Abbas à Mitchell, il n’ y aura pas de négociations tant que se poursuivra la colonisation.» C’est donc une nouvelle gifle que vient d’infliger le gouvernement israélien de droite a l’ensemble de la communauté internationale, qui, depuis longtemps, n’a pas été aussi claire vis-à-vis de la question de la colonisation.
Les Américains, l’Union européenne, et l’Onu par la voix de son secrétaire général, Ban-Ki moon, ont, tous, appelés Israël à ne pas reprendre la colonisation. après une rencontre avec Netanyahu.
Les Américains, l’Union européenne, et l’Onu par la voix de son secrétaire général, Ban-Ki moon, ont, tous, appelés Israël à ne pas reprendre la colonisation. après une rencontre avec Netanyahu.
Vendredi, Catherine Ashton a déclaré avoir «exhorté Israël» à prolonger le «moratoire» et à permettre aux discussions de progresser.
Les Palestiniens, dont les comités exécutif et central de l’Olp devaient se réunir hier pour probablement annoncer officiellement l’arrêt des négociations directes, affirment que la colonisation rend inutile toute négociation à propos des frontières de l’Etat palestinien futur, en créant un fait accompli sur le terrain, difficile à surmonter.
Les Palestiniens, dont les comités exécutif et central de l’Olp devaient se réunir hier pour probablement annoncer officiellement l’arrêt des négociations directes, affirment que la colonisation rend inutile toute négociation à propos des frontières de l’Etat palestinien futur, en créant un fait accompli sur le terrain, difficile à surmonter.
Après cet échec cuisant des négociations directes, le président Mahmoud Abbas et l’Autorité palestinienne sont à la croisée des chemins. Une démission pure et simple du président palestinien et un éventuel effondrement de l’Autorité palestinienne sont désormais une probabilité à ne pas écarter.La déclaration du président à des journalistes palestiniens qui l’accompagnaient, à bord de l’avion, au retour de son dernier voyage aux Etats-Unis et en Europe, que c’est la dernière fois qu’il fera un voyage du genre a augmenté les appréhensions de le voir claquer la porte.
Si un tel scénario voit le jour prochainement, alors que les Palestiniens sont plus divisés que jamais, malgré toutes les bonnes informations à propos de la réconciliation, les territoires palestiniens vivront un véritable chaos, dont il sera très difficile de s’extirper.
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