06/10/2010
Alors que le roi de Jordanie discutait hier avec Benjamin Netanyahu des moyens de relancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, le président égyptien, lui, s'entretenait avec le chef de l'Autorité palestinienne des dernières avancées des négociations. Toutefois, le forum des sept plus importants ministres israéliens, qui s'est réuni hier, n'a pas débattu d'un nouveau moratoire sur la colonisation.
Les tractations arabes se poursuivaient hier pour sauver les négociations israélo-palestiniennes, bloquées suite à la fin du moratoire sur le gel de la colonisation. Hier, le roi Abdallah II de Jordanie s'est entretenu avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui l'a contacté par téléphone, et a souligné la nécessité qu'Israël cesse la colonisation, selon un communiqué du palais royal. « Toutes les actions unilatérales qui menacent la paix, en particulier la construction de colonies, doivent cesser », a dit le roi à M. Netanyahu, a précisé le communiqué.
Selon le roi Abdallah II, les générations futures jetteront un coup d'œil rétrospectif sur notre période et nous jugeront. Ces déclarations du souverain hachémite sont, en outre, intervenues à l'issue d'une réunion avec le ministre des Affaires sociales israélien Isaac Herzog à Amman. Et de poursuivre : « Nous devons entreprendre tous les efforts possibles pour avancer vers la paix par le biais des pourparlers directs ». Le roi Abdallah et M. Herzog ont discuté des moyens de relancer les pourparlers de paix entre Israël et les Palestiniens.
Selon le roi Abdallah II, les générations futures jetteront un coup d'œil rétrospectif sur notre période et nous jugeront. Ces déclarations du souverain hachémite sont, en outre, intervenues à l'issue d'une réunion avec le ministre des Affaires sociales israélien Isaac Herzog à Amman. Et de poursuivre : « Nous devons entreprendre tous les efforts possibles pour avancer vers la paix par le biais des pourparlers directs ». Le roi Abdallah et M. Herzog ont discuté des moyens de relancer les pourparlers de paix entre Israël et les Palestiniens.
Parallèlement, le chef de l'Autorité palestinienne,
Mahmoud Abbas, s'est rendu hier au Caire pour rencontrer le président égyptien, Hosni Moubarak, afin de discuter des dernières avancées des négociations. M. Moubarak a appelé Israéliens et Palestiniens à poursuivre les négociations directes pour ne pas perdre une nouvelle opportunité de paix.
MM. Abbas et Moubarak ont également discuté de la réconciliation interpalestinienne. Les principaux mouvements rivaux palestiniens, le Fateh et le Hamas, doivent tenir le 20 octobre en Syrie une deuxième série de pourparlers en vue de leur réconciliation, a indiqué hier un responsable du Hamas à Gaza.
En outre, le président français Nicolas Sarkozy espère réunir le 21 octobre à Paris le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président égyptien Hosni Moubarak et le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, ainsi que la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, a indiqué hier le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).
Par ailleurs, en Israël, le forum des sept plus importants ministres s'est réuni hier après-midi mais n'a pas débattu d'un nouveau moratoire sur la colonisation en échange de garanties américaines, a-t-on appris de source officielle, démentant les affirmations des médias israéliens. Les discussions ont porté sur « la campagne de délégitimation qui dénierait à Israël le droit de se défendre », a indiqué le bureau du Premier ministre Netanyahu dans un communiqué, en référence à l'adoption par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU d'un rapport concluant à l'existence de « preuves » pour « appuyer des poursuites » après l'abordage israélien sanglant le 31 mai d'une flottille d'aide pour Gaza.
Auparavant, un haut responsable gouvernemental israélien avait confirmé à l'AFP la tenue de la réunion, ajoutant que l'ordre du jour du forum n'était jamais annoncé à l'avance et précisant qu'une autre instance, le cabinet de sécurité, était convoquée aujourd'hui. La décision concernant un éventuel nouveau moratoire est du ressort du cabinet de sécurité, qui avait décidé en novembre du gel partiel de dix mois, arrivé à échéance le 26 septembre.
Mahmoud Abbas, s'est rendu hier au Caire pour rencontrer le président égyptien, Hosni Moubarak, afin de discuter des dernières avancées des négociations. M. Moubarak a appelé Israéliens et Palestiniens à poursuivre les négociations directes pour ne pas perdre une nouvelle opportunité de paix.
MM. Abbas et Moubarak ont également discuté de la réconciliation interpalestinienne. Les principaux mouvements rivaux palestiniens, le Fateh et le Hamas, doivent tenir le 20 octobre en Syrie une deuxième série de pourparlers en vue de leur réconciliation, a indiqué hier un responsable du Hamas à Gaza.
En outre, le président français Nicolas Sarkozy espère réunir le 21 octobre à Paris le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président égyptien Hosni Moubarak et le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, ainsi que la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, a indiqué hier le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).
Par ailleurs, en Israël, le forum des sept plus importants ministres s'est réuni hier après-midi mais n'a pas débattu d'un nouveau moratoire sur la colonisation en échange de garanties américaines, a-t-on appris de source officielle, démentant les affirmations des médias israéliens. Les discussions ont porté sur « la campagne de délégitimation qui dénierait à Israël le droit de se défendre », a indiqué le bureau du Premier ministre Netanyahu dans un communiqué, en référence à l'adoption par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU d'un rapport concluant à l'existence de « preuves » pour « appuyer des poursuites » après l'abordage israélien sanglant le 31 mai d'une flottille d'aide pour Gaza.
Auparavant, un haut responsable gouvernemental israélien avait confirmé à l'AFP la tenue de la réunion, ajoutant que l'ordre du jour du forum n'était jamais annoncé à l'avance et précisant qu'une autre instance, le cabinet de sécurité, était convoquée aujourd'hui. La décision concernant un éventuel nouveau moratoire est du ressort du cabinet de sécurité, qui avait décidé en novembre du gel partiel de dix mois, arrivé à échéance le 26 septembre.