[ 13/10/2010 - 23:25 ] |
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Damas – CPI Dans la capitale syrienne Damas, l’institution internationale d’Al-Quds et le comité des Ulémas de la Palestine à l’étranger ont tenu, dimanche 10 octobre 2010, un colloque sous le titre : « Les négociations directes et leurs impacts sur la ville d'Al-Quds et sur la cause palestinienne, et leur légitimité religieuse et légale ». Le colloque s’est concentré sur la chronologie des négociations avec l’occupation israélienne, sur les négociations dans la littérature musulmane, sur les conditions des négociations directes, sur le devoir de la nation envers les négociations directes. Les participants ont souligné que le colloque travaille pour vérifier la légitimité légale et religieuse des négociations directes et indirectes avec les autorités de l’occupation israélienne qui violent toutes les traditions et tous les traités internationaux et ne respectent aucunement les décisions internationales concernant le dossier palestinien. Ils confirment la nécessité que tous les efforts de la nation arabo-islamique et des gens libres viennent soutenir la résistance du peuple palestinien, travailler pour mettre en place une stratégie arabo-islamique centrée sur le choix de la résistance, prendre des mesures pratiques pour mettre fin à l’injuste blocus imposé sur la bande de Gaza et pour rendre les droits à leurs vrais propriétaires légitimes. Les négociations entamées actuellement avec les occupants israéliens ne sont qu’une série d’épisodes destinés à une normalisation politique avec les occupants israéliens, leur donnant la couverture qu’ils cherchent à leurs crimes perpétrés à répétition contre le peuple palestinien. La cause palestinienne est alors résumée à une simple question de gel de la colonisation, et non à un dossier de droits, de terre, d’identité d’un peuple tout entier. Toute action politique qui ne vise pas à reprendre tous les droits palestiniens légitimes et qui n’est pas basé sur les principes nationaux ne répondra aux attentes de toutes les tranches du peuple palestinien, de toutes ses générations. Puis les participants ont appelé à un soutien arabo-islamique aux efforts de réconciliation nationale palestinienne visant l’unité nationale face aux politiques agressives de l’occupation israélienne. Puis ils ont parlé du soutien syrien permanent au peuple palestinien et à sa juste cause. Ils ont aussi parlé de l’institution internationale d’Al-Quds et du comité des Ulémas de la Palestine à l’étranger et de leur soutien à la résistance des Palestiniens face à l’occupation israélienne et de leur effort pour dévoiler au monde les crimes de l’occupant. L’illégitimité des négociations Pour sa part, Dr. Abdou Al-Ghani Al-Timimi, président des Ulémas de la Palestine à l’étranger, a dit à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que les négociations actuelles n’ont aucune légitimité religieuse. En effet, ce ne sont pas de vraies négociations. « On cède 75% de la terre, et même plus, puis on négocie. Sur quoi négocie-t-on ? », s’est-il demandé. Le pire, c’est qu’ils veulent montrer qu’il n’y a aucun problème avec l’ennemi sioniste, « cet ennemi qui extorque la terre, qui a tué notre peuple, qui a agressé nos lieux saints ». Ils veulent dire que ces négociations sont une sorte de dialogue entre deux copains. Le comité des Ulémas de la Palestine à l’étranger contacte ses semblables dans le monde entier pour parvenir à un accord sur la publication d’une fatwa commune retirant toute couverture de ces négociations, a ajouté Al-Timimi. Position du faible De son côté, Dr. Nawaf Hayel Takrouri, président de la division des recherches et des études du comité des Ulémas de la Palestine, a dit à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) qu’il y a des conditions à respecter quand on négocie : « Le prophète (p) avait négocié avec les Juifs ou les Infidèles avec une position de force ». Les négociateurs actuels se privent cependant de toute force. On ne pourra aucunement comparer les deux négociations. Les négociations actuelles n’ont aucune légitimité. Le saint Coran, la parole et la conduite du prophète nous expliquent clairement que les négociations ne seront religieusement légitimes que si elles sont dans l’intérêt des Musulmans, que si elles sont provisoires, a souligné Dr. Mohammed Othman. Le négociateur devra être d’un professionnalisme parfait, d’une justesse parfaite. |