L'expiration du moratoire israélien sur la colonisation en Cisjordanie, dimanche soir, va aussitôt mettre à l'épreuve les fragiles négociations dites de paix relancé le 2 septembre dernier entre « Israël » et l’Autorité palestinienne, sous l'égide des Etats-Unis.
"Israël" qui prétend être "disposé à parvenir à un compromis agréé par toutes les parties" a réaffirmé qu'"il ne saurait y avoir zéro construction" dans les colonies.
"Dimanche soir, les chantiers vont redémarrer, nous n'aurons pas besoin de décision spéciale ou d'annonce", a assuré la ministre israélienne des Sports et de la Culture Limor Livnat.
De leur côté, les colons affirment avoir mobilisé des dizaines de bulldozers, prêts à redémarrer la construction dimanche soir. Selon la radio publique, les mises en chantier de plus de 1.500 logements, ayant obtenu tous les permis nécessaires des autorités d’occupation, peuvent commencer "immédiatement".
Symboliquement, les colons, soutenus par le Likoud, le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu, prévoient de poser la première pierre d'un nouveau quartier à Kiryat Netafim, une colonie du nord de la Cisjordanie occupée, dès dimanche après-midi.
"De la même façon que le gel a été total, la reprise des constructions doit être totale, comme s'y est engagé le gouvernement", a plaidé Danny Dayan, le député du Likoud et le leader de Yesha, la principale organisation des colons de Cisjordanie.
Ces derniers ont également l'intention de lancer un décompte géant dimanche soir, tandis que des militants du Likoud ont annoncé avoir affrété une centaine d'autobus qui doivent sillonner la Cisjordanie en signe de solidarité avec les colons.
Israël Beitenou, le parti du ministre des Affaires Etrangères, Avigdor Lieberman, ainsi que le Shass, une formation ultra-orthodoxe, les deux principaux alliés du Likoud dans la majorité s'opposent également à toute prolongation du gel.
Côté palestinien, le président Abbas a jusqu'à présent rejeté tout compromis qui ne garantirait pas un "arrêt total" de la colonisation. Il a affirmé qu'il refusait une "solution partielle".
"Israël" doit "choisir entre la paix et la poursuite de la colonisation", a plaidé le chef de l'Autorité palestinienne samedi à la tribune de l'ONU.
Cependant, sur le front diplomatique, les Etats-Unis poursuivaient leurs efforts intensifs pour tenter de trouver in extremis "un compromis" ou en d'autres termes, un gel partiel de la colonisation.
"Israël" qui prétend être "disposé à parvenir à un compromis agréé par toutes les parties" a réaffirmé qu'"il ne saurait y avoir zéro construction" dans les colonies.
"Dimanche soir, les chantiers vont redémarrer, nous n'aurons pas besoin de décision spéciale ou d'annonce", a assuré la ministre israélienne des Sports et de la Culture Limor Livnat.
De leur côté, les colons affirment avoir mobilisé des dizaines de bulldozers, prêts à redémarrer la construction dimanche soir. Selon la radio publique, les mises en chantier de plus de 1.500 logements, ayant obtenu tous les permis nécessaires des autorités d’occupation, peuvent commencer "immédiatement".
Symboliquement, les colons, soutenus par le Likoud, le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu, prévoient de poser la première pierre d'un nouveau quartier à Kiryat Netafim, une colonie du nord de la Cisjordanie occupée, dès dimanche après-midi.
"De la même façon que le gel a été total, la reprise des constructions doit être totale, comme s'y est engagé le gouvernement", a plaidé Danny Dayan, le député du Likoud et le leader de Yesha, la principale organisation des colons de Cisjordanie.
Ces derniers ont également l'intention de lancer un décompte géant dimanche soir, tandis que des militants du Likoud ont annoncé avoir affrété une centaine d'autobus qui doivent sillonner la Cisjordanie en signe de solidarité avec les colons.
Israël Beitenou, le parti du ministre des Affaires Etrangères, Avigdor Lieberman, ainsi que le Shass, une formation ultra-orthodoxe, les deux principaux alliés du Likoud dans la majorité s'opposent également à toute prolongation du gel.
Côté palestinien, le président Abbas a jusqu'à présent rejeté tout compromis qui ne garantirait pas un "arrêt total" de la colonisation. Il a affirmé qu'il refusait une "solution partielle".
"Israël" doit "choisir entre la paix et la poursuite de la colonisation", a plaidé le chef de l'Autorité palestinienne samedi à la tribune de l'ONU.
Cependant, sur le front diplomatique, les Etats-Unis poursuivaient leurs efforts intensifs pour tenter de trouver in extremis "un compromis" ou en d'autres termes, un gel partiel de la colonisation.