Ecrit par Pierre Schwartz
20/08/2010
Les négociations directes entre Israël et Palestine pourraient reprendre début septembre selon les déclarations des États-Unis. Elles avaient été interrompues en 2008 avec l'opération militaire Plomb Durci lancé par Israël sur Gaza.
Hillary Clinton, la secrétaire d'État des États-Unis a annoncé vendredi que le premier ministre israélien Netanyahou et le président palestinien Abbas avaient été invité le 2 septembre à Washington pour reprendre les négociations directes. Le président égyptien et le roi de Jordanie ont également été conviés à un diner à la Maison Blanche le 1er septembre qui marquerait le début des pourparlers. Le président a annoncé qu'il s'entretiendrait avec les quatre chefs d'État séparément avant d'entamer les négociations.
Clinton, citée par le journal Bloomberg, a déclaré que les négociations devaient démarrer "sans aucunes conditions préalables" et résoudre "toutes les questions liées aux statuts définitifs". Les États-Unis se sont fixés un délai de un an pour mener à bien les négociations. Celles-ci devraient apporter une solution définitive aux problèmes des frontières palestiniennes, du partage de Jérusalem et du droit au retour des réfugiés palestiniens.
Le Quartet pour le Moyen Orient dans un communiqué publié vendredi a affirmé son attachement aux principes de la déclaration du 19 mars, selon lesquels les pourparlers doivent résoudre la question des colonies, la fin de l'occupation militaire et l'émergence d'un État indépendant, démocratique et viable, basé sur les frontières de 1967. Le Quartet a lui aussi fixé une échéance d'un an aux négociations. George Mitchell, l'envoyé des États-Unis au Moyen Orient a laissé entendre que les négociations devraient avoir lieu au Moyen Orient, sans fixer de lieu précis.
Une rencontre des membres du Comité Exécutif de l'Organisation pour la Libération de la Palestine (OLP) a lieu vendredi dans la soirée, pour débattre de cette invitation et apporter une réponse définitive.