21/08/2010
Le Liban refuse de céder aux menaces d'Israël d'intercepter le Mariam, un bateau d'aide humanitaire, avec à bord des militantes propalestiniennes, qui s'apprête à quitter, demain dimanche, le port de Tripoli pour Chypre.
« Nous ne tenons pas compte des désirs et des demandes de Barak (Ehud Barak, ministre israélien de la Défense), et tout ce qu'il dit nous importe peu », a ainsi déclaré Ghazi Aridi au téléphone à l'AFP. « Nous continuons à exercer notre souveraineté sur notre sol et à prendre les décisions que nous jugeons appropriées », a-t-il ajouté.
Ghazi Aridi a précisé que les autorités chypriotes n'avaient pas encore accordé au bateau l'autorisation d'accoster à Chypre ni de passer par les eaux territoriales de ce pays pour se rendre à Gaza. Sauf que Nicosie a décrété qu'elle n'autorisera pas le Mariam à faire escale dans ses ports.
« Notre position est claire. L'arrivée ou le départ de tout navire en provenance ou à destination de Gaza sont interdits, et nous ferons respecter cette interdiction », a ainsi indiqué à Reuters le porte-parole de la police chypriote, Michalis Katsounotos.
Autre problème : Israël se réserve le droit d'utiliser « tous les moyens nécessaires » pour empêcher le Mariam d'entrer à Gaza, a averti hier l'ambassadrice d'Israël à l'ONU, Gabriela Shalev, qui affirme, dans une lettre au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui a été communiquée à la presse, que le groupe organisateur du voyage « est soupçonné d'avoir des liens avec l'organisation terroriste Hezbollah ».
Tout en étant parfaitement au courant des canaux officiels autorisés pour acheminer de l'aide à la bande de Gaza, les organisateurs « cherchent à provoquer une confrontation et à faire monter la tension dans notre région », poursuit la lettre, ajoutant qu'Israël possède également des informations selon lesquelles un autre navire, le Nagi el-Ali, se prépare à appareiller d'un port libanais dans le but de briser le blocus maritime de Gaza.
« Nous ne tenons pas compte des désirs et des demandes de Barak (Ehud Barak, ministre israélien de la Défense), et tout ce qu'il dit nous importe peu », a ainsi déclaré Ghazi Aridi au téléphone à l'AFP. « Nous continuons à exercer notre souveraineté sur notre sol et à prendre les décisions que nous jugeons appropriées », a-t-il ajouté.
Ghazi Aridi a précisé que les autorités chypriotes n'avaient pas encore accordé au bateau l'autorisation d'accoster à Chypre ni de passer par les eaux territoriales de ce pays pour se rendre à Gaza. Sauf que Nicosie a décrété qu'elle n'autorisera pas le Mariam à faire escale dans ses ports.
« Notre position est claire. L'arrivée ou le départ de tout navire en provenance ou à destination de Gaza sont interdits, et nous ferons respecter cette interdiction », a ainsi indiqué à Reuters le porte-parole de la police chypriote, Michalis Katsounotos.
Autre problème : Israël se réserve le droit d'utiliser « tous les moyens nécessaires » pour empêcher le Mariam d'entrer à Gaza, a averti hier l'ambassadrice d'Israël à l'ONU, Gabriela Shalev, qui affirme, dans une lettre au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui a été communiquée à la presse, que le groupe organisateur du voyage « est soupçonné d'avoir des liens avec l'organisation terroriste Hezbollah ».
Tout en étant parfaitement au courant des canaux officiels autorisés pour acheminer de l'aide à la bande de Gaza, les organisateurs « cherchent à provoquer une confrontation et à faire monter la tension dans notre région », poursuit la lettre, ajoutant qu'Israël possède également des informations selon lesquelles un autre navire, le Nagi el-Ali, se prépare à appareiller d'un port libanais dans le but de briser le blocus maritime de Gaza.