Par ISM
Le 23 août, une manifestation a eu lieu dans la Vallée de Baqa’a, à l’est d’Hébron, contre le vol de l’eau de la population palestinienne qui vit dans le secteur. Une quinzaine de camions-citernes ont été garés le long de la Route 60, qui traverse la vallée. Le but était de protester contre le fait que les fermiers n’ont pas accès aux réservoirs d’eau de Kyriat Arba, la colonie implantée illégalement à la périphérie de la ville d’Hébron. Les fermiers locaux ont participé à la manifestation, debout sur le bord de la route avec les chauffeurs des camions. La police et l’armée israéliennes sont venues sur les lieux, mais ne sont pas intervenues pendant l’heure qu’a duré la manifestation.
La situation de l’eau dans la Vallée de Baqa’a est critique, car la population dépend de son travail agricole pour subvenir à ses besoins et la municipalité ne lui octroie qu’une quantité d’eau très limitée.
Le gouvernement israélien fournit les colonies du district d’Hébron avec de l'eau en provenance des sources de Bethléem. L’eau est coupée dans les zones palestiniennes, qui ne reçoivent qu’un infime pourcentage de la municipalité d’Hébron, tandis que la plus grande partie de l’eau est confisquée par l’Etat d’Israël et distribuée aux colonies illégales comme Kyriat Arba et Harsina.
Selon les chiffres de B’Tselem pour 2008, les habitants du district d’Hébron utilisent en moyenne 56l par personne et par jour, la troisième quantité la plus faible en Cisjordanie. En général, les Israéliens ont accès à trois fois et demie plus d’eau que les Palestiniens vivant en Cisjordanie.
La Vallée de Baqa’a est la terre la plus fertile du district d’Hébron, et les habitants vivent dans la crainte permanente de perdre leurs maisons et leur terre, puisque la zone est incluse dans les plans de l’Etat israélien de division de la Cisjordanie et d’extension et de connexion des colonies environnantes. Environ 35 maisons de la Vallée, dans ce qu’on appelle la Zone C, sont maintenant menacées d’ordre d’expulsion. En plus, les résidents sont fréquemment confrontés au vandalisme de leurs cultures et des canalisations d’eau par les colons qui tentent de saboter les moyens de subsistance des habitants palestiniens.
La vidéo ci-dessous, filmée par Tayush, montre un incident récent au cours duquel des colons ont essayé de détruire les canalisations d’eau dans le district d’Hébron.
La situation de l’eau dans la Vallée de Baqa’a est critique, car la population dépend de son travail agricole pour subvenir à ses besoins et la municipalité ne lui octroie qu’une quantité d’eau très limitée.
Le gouvernement israélien fournit les colonies du district d’Hébron avec de l'eau en provenance des sources de Bethléem. L’eau est coupée dans les zones palestiniennes, qui ne reçoivent qu’un infime pourcentage de la municipalité d’Hébron, tandis que la plus grande partie de l’eau est confisquée par l’Etat d’Israël et distribuée aux colonies illégales comme Kyriat Arba et Harsina.
Selon les chiffres de B’Tselem pour 2008, les habitants du district d’Hébron utilisent en moyenne 56l par personne et par jour, la troisième quantité la plus faible en Cisjordanie. En général, les Israéliens ont accès à trois fois et demie plus d’eau que les Palestiniens vivant en Cisjordanie.
La Vallée de Baqa’a est la terre la plus fertile du district d’Hébron, et les habitants vivent dans la crainte permanente de perdre leurs maisons et leur terre, puisque la zone est incluse dans les plans de l’Etat israélien de division de la Cisjordanie et d’extension et de connexion des colonies environnantes. Environ 35 maisons de la Vallée, dans ce qu’on appelle la Zone C, sont maintenant menacées d’ordre d’expulsion. En plus, les résidents sont fréquemment confrontés au vandalisme de leurs cultures et des canalisations d’eau par les colons qui tentent de saboter les moyens de subsistance des habitants palestiniens.
La vidéo ci-dessous, filmée par Tayush, montre un incident récent au cours duquel des colons ont essayé de détruire les canalisations d’eau dans le district d’Hébron.
La pénurie d’eau dans les Territoires occupés est une violation majeure des droits humains palestiniens fondamentaux. Le contrôle d’Israël sur la ressource et sa répartition inéquitable est une politique de plus en plus dévastatrice depuis 1967 car la consommation palestinienne a augmenté en même temps que la population mais ses besoins ne sont pas satisfaits tant à cause du manque de maintenance de l’infrastructure existante que de l’empêchement à construire de nouvelles réseaux, en particulier dans les zones rurales. Il existe de nombreuses restrictions au droit des Palestiniens d’accéder à l’eau, par exemple l’interdiction de forer des puits. Et en plus du sabotage délibéré des colons, les fuites des canalisations dues à une maintenance défectueuse provoquent la perte annuelle d’un tiers de la quantité d’eau fournie en Cisjordanie.
Selon le droit international [l’article 27 de la Quatrième Convention de Genève de 1949 qui stipule que les personnes protégées seront toutes traitées par la Partie au conflit au pouvoir de laquelle elles se trouvent, avec les mêmes égards, sans aucune distinction défavorable, (…)], l’évidente discrimination d’Israël en termes de quantité et de régularité de la fourniture d’eau aux colonies par rapport aux secteurs palestiniens est illégale.
Et pendant l’été, la fourniture d’eau aux Palestiniens est même souvent encore réduite pour satisfaire les besoins croissants des colons.
Selon le droit international [l’article 27 de la Quatrième Convention de Genève de 1949 qui stipule que les personnes protégées seront toutes traitées par la Partie au conflit au pouvoir de laquelle elles se trouvent, avec les mêmes égards, sans aucune distinction défavorable, (…)], l’évidente discrimination d’Israël en termes de quantité et de régularité de la fourniture d’eau aux colonies par rapport aux secteurs palestiniens est illégale.
Et pendant l’été, la fourniture d’eau aux Palestiniens est même souvent encore réduite pour satisfaire les besoins croissants des colons.