Israël a demandé à Washington au cours du week-end d'informer le Liban qu'il n'est pas responsable de ce qui pourrait arriver au cas où le bateau d'aide humanitaire, Mariam, mettrait le cap sur Gaza, a-t-on appris de sources diplomatiques. Et c'est ce que l'administration américaine s'est empressée de faire.
Washington a aussi conseillé au Liban de faire attention et d'empêcher le bateau d'appareiller parce qu'il sera difficile d'arrêter toute mesure militaire que les forces navales israéliennes prendraient à l'égard du Mariam. Dans le même temps, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, prenait contact avec la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, pour insister sur la nécessité de freiner le départ du bateau.
Washington a aussi conseillé au Liban de faire attention et d'empêcher le bateau d'appareiller parce qu'il sera difficile d'arrêter toute mesure militaire que les forces navales israéliennes prendraient à l'égard du Mariam. Dans le même temps, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, prenait contact avec la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, pour insister sur la nécessité de freiner le départ du bateau.
Toujours dans le cadre de leur branle-bas diplomatique, les autorités israéliennes ont usé de pressions sur les autorités chypriotes pour qu'elles empêchent le Mariam d'utiliser leur ligne maritime afin d'arriver jusqu'à Gaza.
Résultat : Israël a réussi à bloquer le bateau au port de Tripoli. Plus important encore, cet épisode a montré, toujours selon les mêmes sources, à quel point l'État hébreu redoutait, après l'affaire sanglante de la flottille de la liberté, les missions maritimes d'aide humanitaire. Cette crainte s'est reflétée dans l'ampleur du forcing diplomatique mené par Tel-Aviv pour contrer l'initiative libanaise. Pour la première fois dans son histoire, Israël saisit l'ONU d'une affaire qui ne s'est pas produite, mais dont il craignait les retombées. C'est ainsi qu'au nom de son gouvernement, la représentante permanente d'Israël à l'ONU a présenté au Conseil de sécurité une plainte au sujet du Mariam. Le texte soulignait aussi qu'Israël se réservait le droit d'employer « tous les moyens nécessaires » afin d'empêcher le navire d'arriver à destination.
Résultat : Israël a réussi à bloquer le bateau au port de Tripoli. Plus important encore, cet épisode a montré, toujours selon les mêmes sources, à quel point l'État hébreu redoutait, après l'affaire sanglante de la flottille de la liberté, les missions maritimes d'aide humanitaire. Cette crainte s'est reflétée dans l'ampleur du forcing diplomatique mené par Tel-Aviv pour contrer l'initiative libanaise. Pour la première fois dans son histoire, Israël saisit l'ONU d'une affaire qui ne s'est pas produite, mais dont il craignait les retombées. C'est ainsi qu'au nom de son gouvernement, la représentante permanente d'Israël à l'ONU a présenté au Conseil de sécurité une plainte au sujet du Mariam. Le texte soulignait aussi qu'Israël se réservait le droit d'employer « tous les moyens nécessaires » afin d'empêcher le navire d'arriver à destination.