02/07/2010
Affaire Shalit « L'État d'Israël est décidé à payer un prix élevé pour la libération de Gilad Shalit, mais nous ne pouvons pas dire que ce sera à n'importe quel prix », a affirmé hier Benjamin Netanyahu, lors d'une intervention télévisée. Il s'est dit disposé à « relâcher mille prisonniers », mais a estimé qu'il s'agissait d'une « décision compliquée », affirmant que beaucoup de détenus palestiniens libérés par le passé avaient ensuite participé à des opérations anti-israéliennes meurtrières. « Nous ne parlons pas seulement de sauver des gens, mais aussi de mettre des gens en danger », a insisté le Premier ministre israélien.
Les médias israéliens évoquent depuis des mois la libération d'un millier de prisonniers palestiniens, en deux vagues successives de quelque 450 et 550 détenus, en échange du soldat israélien, détenu par le Hamas dans la bande de Gaza depuis quatre ans. Les négociations, menées via l'Égypte et un médiateur allemand, achoppent notamment sur l'identité des Palestiniens relâchés, Israël se montrant réticent à libérer des figures de la deuxième intifada des années 2000, comme le chef du Fateh pour la Cisjordanie Marwan Barghouthi, ou des « terroristes » susceptibles de commettre de nouveaux attentats.
Ces déclarations interviennent alors que la famille du soldat, lassée d'attendre, a entamé le 27 juin une longue marche de son domicile dans le nord du pays jusqu'à la résidence du Premier ministre à Jérusalem, où elle doit arriver le 8 juillet.
Un porte-parole du Hamas à Gaza a indiqué à l'AFP que le mouvement n'avait « reçu aucune nouvelle offre sur un échange de prisonniers » dont il a imputé l'échec à M. Netanyahu.
Le porte-parole a réaffirmé que le Hamas était prêt à reprendre les tractations au point où elles s'étaient arrêtées. Israël et le Hamas se rejettent la responsabilité du blocage des négociations.
Les médias israéliens évoquent depuis des mois la libération d'un millier de prisonniers palestiniens, en deux vagues successives de quelque 450 et 550 détenus, en échange du soldat israélien, détenu par le Hamas dans la bande de Gaza depuis quatre ans. Les négociations, menées via l'Égypte et un médiateur allemand, achoppent notamment sur l'identité des Palestiniens relâchés, Israël se montrant réticent à libérer des figures de la deuxième intifada des années 2000, comme le chef du Fateh pour la Cisjordanie Marwan Barghouthi, ou des « terroristes » susceptibles de commettre de nouveaux attentats.
Ces déclarations interviennent alors que la famille du soldat, lassée d'attendre, a entamé le 27 juin une longue marche de son domicile dans le nord du pays jusqu'à la résidence du Premier ministre à Jérusalem, où elle doit arriver le 8 juillet.
Un porte-parole du Hamas à Gaza a indiqué à l'AFP que le mouvement n'avait « reçu aucune nouvelle offre sur un échange de prisonniers » dont il a imputé l'échec à M. Netanyahu.
Le porte-parole a réaffirmé que le Hamas était prêt à reprendre les tractations au point où elles s'étaient arrêtées. Israël et le Hamas se rejettent la responsabilité du blocage des négociations.