Edition du 7 juin 2010
L’étau se resserre contre Israël. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’active pour mettre sur pied une commission d’enquête internationale afin de faire la lumière sur le « massacre » commis lundi dernier par l’armée israélienne contre la Flottille de la liberté.Ban Ki-moon a en effet entamé des discussions avec le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, et le chef du gouvernement israélien, Benjamin Natanyahu, à ce sujet. Le secrétaire général de l’ONU a déjà proposé de nommer à la tête de cette commission l’ancien Premier ministre néo-zélandais, Geoffrey Palmer, pour présider la commission qui incluerait des représentants des Etats-Unis, de la Turquie et d’Israël, a rapporté la presse internationale d’hier. Jusqu’à présent, les dirigeants israéliens se sont opposés à une enquête internationale La démarche du chef de l’ONU intervient au moment où la communauté internationale se mobilise pour mettre un terme au blocus « meurtrier » imposé à Ghaza depuis trois ans.
C’est en ce sens que le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des Affaires humanitaires, John Holmes, a appelé, hier, à faire pression sur Israël pour lever l’« inacceptable blocus » israélien imposé depuis 2007 à la bande palestinienne de Ghaza. « Nous voulons vraiment savoir ce qui s’est passé ou utiliser ce qui s’est passé et qui est tragique, comme une occasion pour essayer de (...) convaincre Israël de changer de politique », a déclaré à Sydney M. Holmes.
Ce dernier a dénoncé les restrictions imposées par l’occupant israélien aux populations de Ghaza, qualifiant le blocus israélien d’« inacceptable », de « contre-productif » et de « très dommageable pour la population de Ghaza ». Même le pape, Benoît XVI, s’est mis de la partie. Il a réitéré, hier, son appel à un « effort international urgent et concerté » pour mettre un terme aux dépassements et aux violations par Israël du droit international dans les territoires palestiniens. « Je réitère mon appel personnel en faveur d’un effort international, urgent et concerté pour résoudre les tensions actuelles au Proche-Orient, spécialement en Terre sainte, avant que de tels conflits ne conduisent à de plus grandes tragédies », a déclaré Benoît XVI, en visite à Chypre.
Cependant, ces appels pressants ne semblent pas atteindre Tel-Aviv qui continue à narguer la communauté internationale. L’Etat hébreu persiste à interdire l’accès des aides humanitaires à la bande palestinienne de Ghaza, après avoir lâchement assassiné lundi dernier neuf humanitaires de la « Flottille de la liberté » pour Ghaza. Mais, les organisations de solidarité avec la Palestine ne comptent pas baisser les bras. D’autres convois humanitaires se préparent, notamment en Grande-Bretagne. Pendant ce temps, le président palestinien, Mahmoud Abbas, est attendu à Washington mercredi prochain. Le voyage, annoncé officiellement le 27 mai, quatre jours avant l’arraisonnement sanglant de la flottille humanitaire par Israël, vise à examiner avec le président américain les progrès accomplis dans les discussions indirectes conduites depuis le 9 mai entre Israël et l’Autorité palestinienne par l’émissaire américain George Mitchell.
Le président palestinien, attendu à la Maison-Blanche le 9 juin, doit également avoir des entretiens avec la secrétaire d’Etat Hillary Clinton, au Congrès et au Conseil de sécurité nationale.
Ce dernier a dénoncé les restrictions imposées par l’occupant israélien aux populations de Ghaza, qualifiant le blocus israélien d’« inacceptable », de « contre-productif » et de « très dommageable pour la population de Ghaza ». Même le pape, Benoît XVI, s’est mis de la partie. Il a réitéré, hier, son appel à un « effort international urgent et concerté » pour mettre un terme aux dépassements et aux violations par Israël du droit international dans les territoires palestiniens. « Je réitère mon appel personnel en faveur d’un effort international, urgent et concerté pour résoudre les tensions actuelles au Proche-Orient, spécialement en Terre sainte, avant que de tels conflits ne conduisent à de plus grandes tragédies », a déclaré Benoît XVI, en visite à Chypre.
Cependant, ces appels pressants ne semblent pas atteindre Tel-Aviv qui continue à narguer la communauté internationale. L’Etat hébreu persiste à interdire l’accès des aides humanitaires à la bande palestinienne de Ghaza, après avoir lâchement assassiné lundi dernier neuf humanitaires de la « Flottille de la liberté » pour Ghaza. Mais, les organisations de solidarité avec la Palestine ne comptent pas baisser les bras. D’autres convois humanitaires se préparent, notamment en Grande-Bretagne. Pendant ce temps, le président palestinien, Mahmoud Abbas, est attendu à Washington mercredi prochain. Le voyage, annoncé officiellement le 27 mai, quatre jours avant l’arraisonnement sanglant de la flottille humanitaire par Israël, vise à examiner avec le président américain les progrès accomplis dans les discussions indirectes conduites depuis le 9 mai entre Israël et l’Autorité palestinienne par l’émissaire américain George Mitchell.
Le président palestinien, attendu à la Maison-Blanche le 9 juin, doit également avoir des entretiens avec la secrétaire d’Etat Hillary Clinton, au Congrès et au Conseil de sécurité nationale.
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