Mohammed GUÃTARNI
Israël continue à refuser, en toute souveraineté, d'obtempérer aux résolutions de l'ONU qui est, pourtant «sa mère» à qui il doit l'existence. Il ne se soumet à aucune d'elles.
Il ne se gène aucunement à les rejeter les unes après les autres comme des raquettes de cactus avec une arrogance criminelle, narguant outrageusement l'opinion internationale et arabe tout particulièrement.
Il ne se gène aucunement à les rejeter les unes après les autres comme des raquettes de cactus avec une arrogance criminelle, narguant outrageusement l'opinion internationale et arabe tout particulièrement.
L'État hébreu agit dans une totale impunité parce que conforté, en cela, par Washington et encouragé par Londres. Deux Alliés indéfectibles du crime organisé contre l'Humanité en Irak, en Afghanistan et, peut-être, bientôt en Iran. Auquel cas, il faut ajouter la division et la désunion des gouvernants arabes face à l'ennemi commun, non seulement aux Palestiniens, mais à tous les Arabes. Nos dirigeants, aux cœurs arides et esprits desséchés, le savent trop bien mais refusent de l'admettre. C'est un véritable «crash» nationaliste que vit, aujourd'hui, la Nation arabe dans sa chair en ce que ses politiques n'ont aucune culture sur «la grammaire» politique des puissances mondiales.
Ils feignent d'oublier que le monde d'aujourd'hui est la maison du fort.
Autrement formulé, de nos jours, il faut « ÊTRE » ou ne pas naître. Avec plus d'un millier de morts et près de 5.000 blessés en trois semaines d'agression, en 2009, cela dépasse le simple massacre pour prendre des proportions d'un véritable génocide, voisin du nettoyage ethnique, au vu et au su des puissances mondiales et surtout sous le regard impuissant des dirigeants arabes. Et ce n'est pas assez. Israël continue et continuera de tuer les Palestiniens aujourd'hui et demain et toujours.
C'est la loi du plus fort. Faibles et divisés, les États arabes ne trouvent rien de plus urgent que de se perdre en réunions aussi stériles qu'inutiles en raison de leurs dissensions et pleutreries séculaires. Ils ne décident jamais rien contre leur maître Israël ou, tout au plus, décident ce qu'ils n'oseront jamais entreprendre si ce n'est de petites condamnations du bout des lèvres sur les ondes des radios et TV, juste de quoi redorer leur conscience
(?) et se refaire une virginité (violée depuis longtemps), devant leur opinion respective. Israël n'est pas à son premier raid sur un pays arabe. D'autres ont précédé, sur l'Irak durant la guerre Iran/ Irak, sur le Liban en 2007.
Il est à son énième agression sur le territoire palestinien faisant fi des Droits de l'Homme (arabe) les plus inaliénables: « le Droit à la vie », sans le moindre scrupule ni envers les femmes, ni envers les enfants, ni envers les vieux. Jamais les dirigeants arabes n'ont osé relever le défi-comme au temps de Boumediène, Nasser - en pourvoyant leurs frères Palestiniens en armes lourdes et/ou en intervenant militairement pour bombarder collectivement Tel-Aviv et faire autant de victimes. Ne serait-ce que pour rendre aux Arabes leur dignité et puis advienne que pourra. Les veuves et orphelins israéliens ne sont pas meilleurs que les veuves et orphelins palestiniens. Ce n'est pas la conférence de Syrte (Libye) qui pourra remédier à la situation pitoyable pour apporter une quelconque solution, ni à la Palestine, ni à Jérusalem en tant que sa capitale. Les Palestiniens se verront acculés à faire d'autres concessions aux Israéliens après moult concessions déjà faites.
Les dirigeants arabes ont-ils définitivement perdu leur cœur pour ne garder que leur corps (politique) empaillé et inerte ? En tout «État» de cause, ils semblent se complaire dans leur torpeur légendaire. Pourtant, tous les peuples arabes savent qu'Israël n'est pas l'ennemi des seuls Palestiniens ou du Hamas, mais de tous les Arabes de l'Atlantique au Golfe persique. Les gouvernants feignent-ils de l'ignorer ? Aussi, tout un chacun sait qu'il est le 51e État d'Amérique implanté en plein cœur du monde arabo-musulman pour s'approprier son énergie (pétrole et gaz naturel).
Les Israéliens ont fait usage de véritables armes de destruction massive, pourtant interdites, contre des civils ghazaouis désarmés qui ont servi de cobayes aux chercheurs militaires américains qui ne cessent d'innover et de développer celles-ci (armes à destruction massive) devant le monde entier. Il faut être un réel « État-voyou » pour fouler aux pieds toutes les résolutions internationales de l'ONU, de Genève, des Droits de l'Homme et de ne pas s'y conformer, soutenu en cela par d'autres États tout aussi boucaniers et flibustiers. Hamas ne fait que défendre la Terre Sainte de ses aïeux. Utiliser des missiles au phosphore blanc interdits sur une région où la densité moyenne par habitant au kilomètre carré est la plus élevée au monde (plus de 4.000 habitants/km2) relève de l'immoral. Tels sont, donc, «ces hommes qui se prétendent civilisés» (???), qui détruisent l'Humanité. Les dirigeants arabes doivent cesser de compter sur les États-unis et d'en faire un allier pour trouver une solution de paix au Proche-Orient. L'équipe d'Obama avait annoncé la couleur de sa feuille de route politique: elle ne négociera jamais avec Hamas tant qu'il n'aura pas reconnu l'État hébreu. Les jeux sont faits. Les dirigeants arabes doivent savoir à quoi s'en tenir et, par conséquent, assumer pleinement leurs responsabilités morale et politique devant Dieu, l'Histoire, leurs peuples et la Nation toute entière. Ils n'ont rien à espérer de l'équipe Obama. Les quatre vingt-dix minutes d'entretien Nétanyahou/Obama n'ont abouti à aucune résolution concrète pour la paix au Proche-Orient.
Il est aussi clair que l'eau de roche que ces agressions ne sont pas seulement une expédition punitive contre le seul Hamas, mais une démonstration de force ferme et catégorique à l'attention de tous les États arabes velléitaires qui envisageraient, un jour, se mesurer à l'hégémonie sioniste.
Si ces derniers décident, un jour, à surpasser leur ego et resserrer leurs rangs, ils pourront infléchir, non seulement les États-unis et leur allié criminel, mais l'Occident dans son ensemble. Ils ont tous les atouts en leur faveur pour sortir de leur vassalité vis-à-vis de l'Occident: les 75% de l'énergie mondiale (pétrole et gaz) se trouvent en territoires arabo-musulmans, le canal de Suez, les richesses des sols et sous-sols, la position géographique méditerranéenne enviable, la parfaite maîtrise des langues étrangères (français et anglais), les moyens humains et autres.
En plus, les pays arabes ont deux ciments sociaux solides qui ne perdent jamais de leur teneur: la même langue (l'arabe) et la même religion
(l'Islam) pour former une nation forte, soudée, puissante et instruite. Si les Arabes venaient à s'entendre (ne pas se leurrer, ce jour ne «pointe» point à notre horizon) pour refuser de vendre leurs énergies: pétrole et gaz, à l'Occident comme ce fut le cas en 1973, ils pourraient en faire une arme à «désolation» massive.
Ils parviendront à infléchir les alliés irascibles d'Israël pour les obliger à rouler à bicyclette faute de carburant et à transir de froid en hiver, faute de gaz. Mais nos gouvernants seront-ils à même de prendre un pareil courage - (que dis-je ?) - un pareil risque ? Ceci relève de la chimère. Toute honte bue, ils restent rivés à leur pouvoir, depuis des lustres, grâce à l'appui «conditionnel » des États-unis, leur bénédiction et leur volonté plutôt que ceux de leurs peuples respectifs.
Ils feignent d'oublier que le monde d'aujourd'hui est la maison du fort.
Autrement formulé, de nos jours, il faut « ÊTRE » ou ne pas naître. Avec plus d'un millier de morts et près de 5.000 blessés en trois semaines d'agression, en 2009, cela dépasse le simple massacre pour prendre des proportions d'un véritable génocide, voisin du nettoyage ethnique, au vu et au su des puissances mondiales et surtout sous le regard impuissant des dirigeants arabes. Et ce n'est pas assez. Israël continue et continuera de tuer les Palestiniens aujourd'hui et demain et toujours.
C'est la loi du plus fort. Faibles et divisés, les États arabes ne trouvent rien de plus urgent que de se perdre en réunions aussi stériles qu'inutiles en raison de leurs dissensions et pleutreries séculaires. Ils ne décident jamais rien contre leur maître Israël ou, tout au plus, décident ce qu'ils n'oseront jamais entreprendre si ce n'est de petites condamnations du bout des lèvres sur les ondes des radios et TV, juste de quoi redorer leur conscience
(?) et se refaire une virginité (violée depuis longtemps), devant leur opinion respective. Israël n'est pas à son premier raid sur un pays arabe. D'autres ont précédé, sur l'Irak durant la guerre Iran/ Irak, sur le Liban en 2007.
Il est à son énième agression sur le territoire palestinien faisant fi des Droits de l'Homme (arabe) les plus inaliénables: « le Droit à la vie », sans le moindre scrupule ni envers les femmes, ni envers les enfants, ni envers les vieux. Jamais les dirigeants arabes n'ont osé relever le défi-comme au temps de Boumediène, Nasser - en pourvoyant leurs frères Palestiniens en armes lourdes et/ou en intervenant militairement pour bombarder collectivement Tel-Aviv et faire autant de victimes. Ne serait-ce que pour rendre aux Arabes leur dignité et puis advienne que pourra. Les veuves et orphelins israéliens ne sont pas meilleurs que les veuves et orphelins palestiniens. Ce n'est pas la conférence de Syrte (Libye) qui pourra remédier à la situation pitoyable pour apporter une quelconque solution, ni à la Palestine, ni à Jérusalem en tant que sa capitale. Les Palestiniens se verront acculés à faire d'autres concessions aux Israéliens après moult concessions déjà faites.
Les dirigeants arabes ont-ils définitivement perdu leur cœur pour ne garder que leur corps (politique) empaillé et inerte ? En tout «État» de cause, ils semblent se complaire dans leur torpeur légendaire. Pourtant, tous les peuples arabes savent qu'Israël n'est pas l'ennemi des seuls Palestiniens ou du Hamas, mais de tous les Arabes de l'Atlantique au Golfe persique. Les gouvernants feignent-ils de l'ignorer ? Aussi, tout un chacun sait qu'il est le 51e État d'Amérique implanté en plein cœur du monde arabo-musulman pour s'approprier son énergie (pétrole et gaz naturel).
Les Israéliens ont fait usage de véritables armes de destruction massive, pourtant interdites, contre des civils ghazaouis désarmés qui ont servi de cobayes aux chercheurs militaires américains qui ne cessent d'innover et de développer celles-ci (armes à destruction massive) devant le monde entier. Il faut être un réel « État-voyou » pour fouler aux pieds toutes les résolutions internationales de l'ONU, de Genève, des Droits de l'Homme et de ne pas s'y conformer, soutenu en cela par d'autres États tout aussi boucaniers et flibustiers. Hamas ne fait que défendre la Terre Sainte de ses aïeux. Utiliser des missiles au phosphore blanc interdits sur une région où la densité moyenne par habitant au kilomètre carré est la plus élevée au monde (plus de 4.000 habitants/km2) relève de l'immoral. Tels sont, donc, «ces hommes qui se prétendent civilisés» (???), qui détruisent l'Humanité. Les dirigeants arabes doivent cesser de compter sur les États-unis et d'en faire un allier pour trouver une solution de paix au Proche-Orient. L'équipe d'Obama avait annoncé la couleur de sa feuille de route politique: elle ne négociera jamais avec Hamas tant qu'il n'aura pas reconnu l'État hébreu. Les jeux sont faits. Les dirigeants arabes doivent savoir à quoi s'en tenir et, par conséquent, assumer pleinement leurs responsabilités morale et politique devant Dieu, l'Histoire, leurs peuples et la Nation toute entière. Ils n'ont rien à espérer de l'équipe Obama. Les quatre vingt-dix minutes d'entretien Nétanyahou/Obama n'ont abouti à aucune résolution concrète pour la paix au Proche-Orient.
Il est aussi clair que l'eau de roche que ces agressions ne sont pas seulement une expédition punitive contre le seul Hamas, mais une démonstration de force ferme et catégorique à l'attention de tous les États arabes velléitaires qui envisageraient, un jour, se mesurer à l'hégémonie sioniste.
Si ces derniers décident, un jour, à surpasser leur ego et resserrer leurs rangs, ils pourront infléchir, non seulement les États-unis et leur allié criminel, mais l'Occident dans son ensemble. Ils ont tous les atouts en leur faveur pour sortir de leur vassalité vis-à-vis de l'Occident: les 75% de l'énergie mondiale (pétrole et gaz) se trouvent en territoires arabo-musulmans, le canal de Suez, les richesses des sols et sous-sols, la position géographique méditerranéenne enviable, la parfaite maîtrise des langues étrangères (français et anglais), les moyens humains et autres.
En plus, les pays arabes ont deux ciments sociaux solides qui ne perdent jamais de leur teneur: la même langue (l'arabe) et la même religion
(l'Islam) pour former une nation forte, soudée, puissante et instruite. Si les Arabes venaient à s'entendre (ne pas se leurrer, ce jour ne «pointe» point à notre horizon) pour refuser de vendre leurs énergies: pétrole et gaz, à l'Occident comme ce fut le cas en 1973, ils pourraient en faire une arme à «désolation» massive.
Ils parviendront à infléchir les alliés irascibles d'Israël pour les obliger à rouler à bicyclette faute de carburant et à transir de froid en hiver, faute de gaz. Mais nos gouvernants seront-ils à même de prendre un pareil courage - (que dis-je ?) - un pareil risque ? Ceci relève de la chimère. Toute honte bue, ils restent rivés à leur pouvoir, depuis des lustres, grâce à l'appui «conditionnel » des États-unis, leur bénédiction et leur volonté plutôt que ceux de leurs peuples respectifs.
Bien que Ghaza vive au rythme cyclique des raids israéliens et souvent à huis clos depuis fort longtemps, avec leurs lots réguliers de morts, de blessés, de destructions des supra et infrastructures de toute la région, les dirigeants arabes multiplient inutilement leurs réunions infructueuses comme celle de Syrte qui, à l'instar des autres, n'apportera rien de nouveau, encore moins de concret si ce n'est une humiliation supplémentaire. Ils se permettent, même, le luxe de faire passer leurs dissensions au-dessus de ce qui est plus urgent: imposer aux Israéliens un processus de paix durable, fiable et viable. Huit (08) chefs arabes étaient absents, comme si cela ne les concernait nullement. Il s'agit, pourtant, du deuxième Sanctuaire musulman et de la troisième Mosquée sacrée. On se réunit à Qatar et au Koweït pour le cessez-le-feu, à Syrte contre la judaïsation de Jérusalem. Honnêtement, peut-on gagner des guerres à partir des salons cossus? C'est prendre ses rêves pour des réalités. C'est ce qui encourage l'État hébreu à perpétrer et encore perpétuer ses agressions à répétition sur les Palestiniens. Ces derniers ne comptent plus sur aucun des États arabes en raison de leur lâcheté. Que faut-il de plus à nos gouvernants pour revenir à la raison et former une nation une et indivisible, forte et soudée ? Que leur faut-il de plus pour comprendre qu'il est temps de penser à la nation et cesser de «panser» leurs régimes folkloriques plus que politiques, des systèmes antiques et révolus qui ne répondent à aucune ambition si ce n'est à celle qui veut les tenir en vie sous perfusion au grand dam de la nation tout entière? Le Tribunal pénal international (TPI) n'est pas fait pour juger Tel-Aviv, Washington ou Londres - véritables architectes du crime contre l'Humanité - pour empêcher la Judaïsation d'El Qods Ech Charif. A la cadence où vont les choses, il faut s'attendre à la judaïsation de toute la Palestine sous le regard impuissant des Arabes. L'État hébreux voit grand et
pense loin. C'est le regard des dirigeants arabes qui est étriqué. Ils refusent de penser plus loin que le bout de leur pouvoir, souvent usurpé. Par exemple, aucune sanction n'a été prononcée à l'encontre d'Israël en 2009. Il a fallu qu'elle vienne du Président vénézuélien Hugo Chavez lorsqu'il a «chassé» l'ambassadeur d'Israël de son pays. Est-il plus arabe que les Arabes eux-mêmes ? Honte à toute la nation !
Mohammed GUÃTARNI
Docteur ès lettres Maître de Conférences Université de Chlef Le Quotidien d'Oran/ Algérie.