16/03/2010
Israël va abandonner, au profit d'obus plus précis, produits localement, les obus de fabrication américaine qui diffusent des milliers de fléchettes mortelles sur une zone étendue, a déclaré le général Agay Yehezhel, commandant du corps des blindés. Les obus à fléchettes peuvent tuer sur une zone d'environ 300 mètres sur 100 et, tirés dans des zones palestiniennes densément peuplées, ainsi qu'au Liban, ils ont fait des victimes civiles, s'attirant la condamnation de la communauté internationale.
Ces obus ont été utilisés lors de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, il y a 15 mois, et il en reste assez en réserve pour poursuivre entraînement et opérations pendant plusieurs années, mais Israël n'en achètera plus, a dit le général Yehezhel dans une interview à Reuters. « Il s'agit d'opter pour un obus dont les performances sont meilleures, avec d'évidents gains humanitaires », a-t-il expliqué. Il a aussi précisé que les défenses antiroquettes Trophy, ajoutées aux nouveaux chars après les pertes subies par le corps des blindés au Liban, en 2006, équiperaient d'ici à la fin de l'année une première série de quelques dizaines de chars. Trophy est un système qui se déclenche à l'approche de roquettes et les abat.
Le général Yehezhel a indiqué que les obus à fléchettes seraient remplacés par des obus à sous-munitions APAM fabriqués par Israël Military Industries. Les APAM explosent directement au-dessus de leur cible, avec beaucoup plus de précision que les fléchettes. Ils sont plus efficaces contre des combattants qui s'abritent derrière le relief que les fléchettes, conçues pour contrer une charge d'infanterie. Ils peuvent aussi faire sauter des véhicules blindés légers, a noté le général. « La zone létale est très réduite et ciblée. Personne d'autre n'a ce type d'arme », a-t-il dit. La Cour suprême israélienne a jugé en 2003 que l'utilisation d'obus à fléchettes devait être limitée à des zones où « il n'y a pas de danger pour des civils innocents ». Des experts internationaux contestent que des précautions suffisantes soient prises par les forces israéliennes, ainsi qu'elles l'affirment. Lorsqu'un char israélien a tiré un obus à fléchettes sur un cameraman de Reuters dans la bande de Gaza, en 2008, les fléchettes ont tué non seulement le cameraman, Fadel Chana, mais huit autres civils qui marchaient à quelque distance de là. L'armée a justifié les tirs de ses soldats en disant qu'ils pensaient que la caméra de Chana était peut-être une arme.
Ces obus ont été utilisés lors de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, il y a 15 mois, et il en reste assez en réserve pour poursuivre entraînement et opérations pendant plusieurs années, mais Israël n'en achètera plus, a dit le général Yehezhel dans une interview à Reuters. « Il s'agit d'opter pour un obus dont les performances sont meilleures, avec d'évidents gains humanitaires », a-t-il expliqué. Il a aussi précisé que les défenses antiroquettes Trophy, ajoutées aux nouveaux chars après les pertes subies par le corps des blindés au Liban, en 2006, équiperaient d'ici à la fin de l'année une première série de quelques dizaines de chars. Trophy est un système qui se déclenche à l'approche de roquettes et les abat.
Le général Yehezhel a indiqué que les obus à fléchettes seraient remplacés par des obus à sous-munitions APAM fabriqués par Israël Military Industries. Les APAM explosent directement au-dessus de leur cible, avec beaucoup plus de précision que les fléchettes. Ils sont plus efficaces contre des combattants qui s'abritent derrière le relief que les fléchettes, conçues pour contrer une charge d'infanterie. Ils peuvent aussi faire sauter des véhicules blindés légers, a noté le général. « La zone létale est très réduite et ciblée. Personne d'autre n'a ce type d'arme », a-t-il dit. La Cour suprême israélienne a jugé en 2003 que l'utilisation d'obus à fléchettes devait être limitée à des zones où « il n'y a pas de danger pour des civils innocents ». Des experts internationaux contestent que des précautions suffisantes soient prises par les forces israéliennes, ainsi qu'elles l'affirment. Lorsqu'un char israélien a tiré un obus à fléchettes sur un cameraman de Reuters dans la bande de Gaza, en 2008, les fléchettes ont tué non seulement le cameraman, Fadel Chana, mais huit autres civils qui marchaient à quelque distance de là. L'armée a justifié les tirs de ses soldats en disant qu'ils pensaient que la caméra de Chana était peut-être une arme.