02/03/2010
Une intense activité militaire israélienne a été perçue au cours des derniers jours le long de la ligne bleue qui fait office de frontière entre le Liban et Israël.
Selon l'agence locale d'information al-Markaziya, des bulldozers israéliens ont entrepris hier d'élever des barricades de sable autour de la position israélienne installée à l'intérieur de la localité de Abbassieh. Parallèlement, des unités blindés ont pris position dans le secteur est et au nord de la localité de Ghajar. Dans le même temps, une unité israélienne a inspecté les murs de fils barbelés qui surplombent la porte de Fatmé.
Notons dans ce cadre que le quotidien israélien Haaretz a exhorté hier les dirigeants israéliens à « désamorcer la tension croissante à la frontière nord » (avec le Liban), soulignant la nécessité sur ce plan de « relancer les négociations de paix avec la Syrie ». Le quotidien a affirmé que « les mises en garde syriennes contre l'éventualité d'une guerre risquent de se concrétiser dans la réalité si le Premier ministre israélien continue de refuser un retrait du Golan ».
Haaretz a relevé dans ce contexte que « la tension ne fait que croître à la frontière nord, alors qu'il est de nouveau question de guerre ». Et le quotidien de rappeler à ce propos qu'Israël « a mis en garde la Syrie contre la poursuite du transfert d'armes modernes au Hezbollah, de même que l'État hébreu a menacé de faire chuter le régime syrien en cas de guerre, et la Syrie de son côté a menacé de bombarder les villes israéliennes, tandis que l'Iran accuse Israël de planifier une guerre contre la Syrie et le Liban ».
Indiquant que le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a discuté à Washington avec les hauts responsables américains « du danger croissant à la frontière nord », Haaretz a précisé qu'« Israël craint réellement d'être encerclé par un réseau de fusées à longue portée, munies de têtes sophistiquées, qui seraient capables d'atteindre les grandes villes au cœur du pays ainsi que les bases aériennes ». Et le journal israélien de relever que ces fusées « sont déployées actuellement en Syrie, au Liban et dans la bande de Gaza, mais avant de se lancer dans une opération militaire au nord, Israël doit d'abord explorer toutes les possibilités diplomatiques (...) et relancer les négociations avec la Syrie afin de signer avec elle un accord de paix ».
Les aveux d'un espion présumé
Signalons, par ailleurs, qu'un Libanais soupçonné d'espionnage au profit d'Israël et arrêté le mois dernier a avoué son implication dans le meurtre en 2004 d'un cadre du Hezbollah, a indiqué hier une source de sécurité libanaise.
« L'homme a été arrêté il y a trois semaines et a reconnu son implication dans l'attentat à la bombe qui a tué Ghaleb Awali », a déclaré à l'AFP cette source ayant requis l'anonymat.
Awali, un cadre du Hezbollah chargé du soutien à la résistance palestinienne, était mort en juillet 2004 dans l'explosion de sa voiture dans la banlieue sud de Beyrouth. « Nous disposons pratiquement de preuves solides selon lesquelles il est derrière l'attentat, ce qu'il ne nie pas, même s'il s'est rétracté plusieurs fois pendant sa confession », a ajouté cette source.
Ce meurtre a été perpétré « soit par des Israéliens infiltrés au Liban avec des passeports européens, américains ou autres, soit par des agents stipendiés libanais », avait à l'époque accusé le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
Rappelons que dans le cadre du démantèlement des réseaux d'espionnage israéliens, plus de 70 personnes ont été arrêtées, dont des policiers et des membres des forces de sécurité équipés de matériels de surveillance et de communication dernier cri.
La semaine dernière, un ancien sous-officier des Forces de sécurité intérieure (FSI) a été condamné à mort pour collaboration avec Israël et pour implication dans un attentat contre deux leaders du Jihad islamique au Liban. Mahmoud Qassem Rafeh, 63 ans, avait reconnu en 2009 avoir « collaboré avec des officiers des services de renseignements israéliens (...) en contrepartie de milliers de dollars » entre 1993 et 2006, l'année de son arrestation.
Selon l'agence locale d'information al-Markaziya, des bulldozers israéliens ont entrepris hier d'élever des barricades de sable autour de la position israélienne installée à l'intérieur de la localité de Abbassieh. Parallèlement, des unités blindés ont pris position dans le secteur est et au nord de la localité de Ghajar. Dans le même temps, une unité israélienne a inspecté les murs de fils barbelés qui surplombent la porte de Fatmé.
Notons dans ce cadre que le quotidien israélien Haaretz a exhorté hier les dirigeants israéliens à « désamorcer la tension croissante à la frontière nord » (avec le Liban), soulignant la nécessité sur ce plan de « relancer les négociations de paix avec la Syrie ». Le quotidien a affirmé que « les mises en garde syriennes contre l'éventualité d'une guerre risquent de se concrétiser dans la réalité si le Premier ministre israélien continue de refuser un retrait du Golan ».
Haaretz a relevé dans ce contexte que « la tension ne fait que croître à la frontière nord, alors qu'il est de nouveau question de guerre ». Et le quotidien de rappeler à ce propos qu'Israël « a mis en garde la Syrie contre la poursuite du transfert d'armes modernes au Hezbollah, de même que l'État hébreu a menacé de faire chuter le régime syrien en cas de guerre, et la Syrie de son côté a menacé de bombarder les villes israéliennes, tandis que l'Iran accuse Israël de planifier une guerre contre la Syrie et le Liban ».
Indiquant que le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a discuté à Washington avec les hauts responsables américains « du danger croissant à la frontière nord », Haaretz a précisé qu'« Israël craint réellement d'être encerclé par un réseau de fusées à longue portée, munies de têtes sophistiquées, qui seraient capables d'atteindre les grandes villes au cœur du pays ainsi que les bases aériennes ». Et le journal israélien de relever que ces fusées « sont déployées actuellement en Syrie, au Liban et dans la bande de Gaza, mais avant de se lancer dans une opération militaire au nord, Israël doit d'abord explorer toutes les possibilités diplomatiques (...) et relancer les négociations avec la Syrie afin de signer avec elle un accord de paix ».
Les aveux d'un espion présumé
Signalons, par ailleurs, qu'un Libanais soupçonné d'espionnage au profit d'Israël et arrêté le mois dernier a avoué son implication dans le meurtre en 2004 d'un cadre du Hezbollah, a indiqué hier une source de sécurité libanaise.
« L'homme a été arrêté il y a trois semaines et a reconnu son implication dans l'attentat à la bombe qui a tué Ghaleb Awali », a déclaré à l'AFP cette source ayant requis l'anonymat.
Awali, un cadre du Hezbollah chargé du soutien à la résistance palestinienne, était mort en juillet 2004 dans l'explosion de sa voiture dans la banlieue sud de Beyrouth. « Nous disposons pratiquement de preuves solides selon lesquelles il est derrière l'attentat, ce qu'il ne nie pas, même s'il s'est rétracté plusieurs fois pendant sa confession », a ajouté cette source.
Ce meurtre a été perpétré « soit par des Israéliens infiltrés au Liban avec des passeports européens, américains ou autres, soit par des agents stipendiés libanais », avait à l'époque accusé le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
Rappelons que dans le cadre du démantèlement des réseaux d'espionnage israéliens, plus de 70 personnes ont été arrêtées, dont des policiers et des membres des forces de sécurité équipés de matériels de surveillance et de communication dernier cri.
La semaine dernière, un ancien sous-officier des Forces de sécurité intérieure (FSI) a été condamné à mort pour collaboration avec Israël et pour implication dans un attentat contre deux leaders du Jihad islamique au Liban. Mahmoud Qassem Rafeh, 63 ans, avait reconnu en 2009 avoir « collaboré avec des officiers des services de renseignements israéliens (...) en contrepartie de milliers de dollars » entre 1993 et 2006, l'année de son arrestation.