| |
18/10/2009 L'entité sioniste craint surtout pour son image. Gravement entachée par le rapport Goldstone qui l'accuse de crimes de guerre et contre l'humanité, elle part en guerre contre ses séquelles. Rassuré que le veto américain entravera son adoption au sein du Conseil de sécurité, ou sa transmission à la Cour pénale internationale.
Pour cette fin, le mot d'ordre est lancé: " Délégitimer toute partie qui tente d'ôter sa légitimité à Israël", selon les termes du Premier ministre Benjamin Netanyahou lequel consacrera la réunion de son cabinet de ce dimanche pour discuter les effets néfastes de ce rapport et les divers moyens dont il faut user pour le contrer. Il s'agit même pour le gouvernement israélien d'empêcher que le Conseil de sécurité ne soit saisi. Netanyahou qui a déjà donné ses prescriptions aux parties concernées exige "de veiller à répondre à toute démarche contre Israël et d'assurer qu'Israël n'acceptera nullement de faire l'objet de critiques sans riposter".
Un mécanisme spécial formé de plusieurs représentants des différents ministères israéliens sera mis en place pour mettre au point un plan pour contrer le rapport sur les différentes scènes internationales, a révélé la radio israélienne. Tsipi Livni, ministre des affaires étrangères israéliennes lors de l'offensive contre la Bande de Gaza s'est également impliquée dans la campagne. Usant de la même rhétorique de délégitimation de celle de Netanyahou, elle a violemment critiqué le Conseil des droits de l'homme, estimant qu'il s'est toujours montré hostile à Israël, et accusant le rapport de s'être basé sur des considérations politiques et non objectives. Elle s'est également adressé aux pays de l'Union européenne leur demandant d'amender leurs lois, à l'instar de l'Espagne, eu vue d'interdire toute poursuite judiciaire contre des Israéliens, politiques ou militaires.
Le rapport Goldstone a accusé l'entité sioniste d'avoir commis des crimes de guerre et contre l'humanité lors de son offensive "Plomb durci" contre la bande de Gaza. Il l'accuse aussi d'avoir procédé à des destructions injustifiées de l'infrastructure de la Bande et d'avoir pris des civils comme boucliers humains. 25 pays, dont la Russie et la Chine ont approuvé le rapport; six pays ont voté contre, dont les États-Unis, tandis que 11 pays se sont abstenus de voter dont la France et la Grande Bretagne.
Malgré son importance, il risque d'avoir le même sort que les précédents documents qui ont accusé Israël. Vu que les décisions de sanctions, ou du saisissement de la Cour Pénal internationale reviennent au Conseil de sécurité. Là-même où l'entité sioniste détient à sa disposition un veto américain qui lui est fidèle presque sans faille. Consacrant indéniablement son impunité inébranlable. http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=107453&language=fr |