Monde Arabe - 04-07-2009 |
Par NA
Dans le cadre de la nouvelle politique que souhaite imposer le camp impérialiste et sioniste avec la dernière formule à la mode : "gel des colonies temporaire contre normalisation totale et reconnaissance de l'entité sioniste par les pays arabes", une délégation officielle de représentants du Bahreïn a récupéré hier vendredi à l'aéroport Ben Gourion des citoyens bahreïnis précédemment arrêtés par les autorités sionistes alors qu'ils se dirigeaient à bord du bateau "L'esprit de l'humanité" chargé d'aide humanitaire, vers la bande de Gaza,
L'agence de presse officielle bahreïni a déclaré que le ministère des Affaires étrangères avait établi des contacts avec de nombreuses parties internationales et associations et "pays frères et amis pour garantir la libération de nos citoyens retenus en Israël, ces contacts ont permis d'obtenir l'accord des autorités israéliennes pour les relâcher et les remettre à des représentants du royaume bahreïni",
Pour rappel, le Bahreïn ne reconnait pas l'État sioniste ; cependant cette opération de normalisation a été précédée en 2000 et en 2003 par la rencontre de l'héritier du trône Salmane ibn Hamad al Khalifah avec des responsables israéliens lors du forum économique mondial, et la rencontre aux Nations Unies du ministre des Affaires étrangères bahreini Khaled ibn Ahmad Al Khalifa avec Tzipi Livni,
Enfin cette opération prouve que même les opérations dites "humanitaires" peuvent être mises à profit pour la cause de la collaboration,
A l'autre extrémité du monde arabe, le roi du Maroc a récemment reçu une lettre de Barak Obama qui y énonce : "J'espère que le Maroc jouera comme il l'a toujours fait son rôle de leader dans l'établissement de ponts entre Israël et le monde arabe", et ajoute : "Comme je l'ai déjà dit au Caire, si nous réussissons, Jérusalem deviendra un havre de paix éternel pour les juifs, les chrétiens et les musulmans, un lieu où pourront cohabiter en paix tous les enfants d'Abraham".
S'adressant au roi Mohammed VI, Obama poursuit dans sa lettre : "Vous pouvez en votre qualité de président du comité de Jérusalem, contribuer à pousser ses autres membres à œuvrer de façon positive pour réaliser nos objectifs communs. Je suis confiant que nous pourrons travailler ensemble en vue de jeter les bases de négociations fructueuses conduisant à la paix pour l'ensemble des peuples de la région".
Obama a ensuite indiqué que cela "imposait pour Israël le gel des colonies et le démantèlement des postes avancés et des checkpoints et pour les Palestiniens, la poursuite du renforcement de leurs forces de sécurité pour combattre le terrorisme et mettre un terme au discours terroriste, et la réforme de leurs institutions pour l'établissement d'un État palestinien".
L'agence de presse officielle bahreïni a déclaré que le ministère des Affaires étrangères avait établi des contacts avec de nombreuses parties internationales et associations et "pays frères et amis pour garantir la libération de nos citoyens retenus en Israël, ces contacts ont permis d'obtenir l'accord des autorités israéliennes pour les relâcher et les remettre à des représentants du royaume bahreïni",
Pour rappel, le Bahreïn ne reconnait pas l'État sioniste ; cependant cette opération de normalisation a été précédée en 2000 et en 2003 par la rencontre de l'héritier du trône Salmane ibn Hamad al Khalifah avec des responsables israéliens lors du forum économique mondial, et la rencontre aux Nations Unies du ministre des Affaires étrangères bahreini Khaled ibn Ahmad Al Khalifa avec Tzipi Livni,
Enfin cette opération prouve que même les opérations dites "humanitaires" peuvent être mises à profit pour la cause de la collaboration,
A l'autre extrémité du monde arabe, le roi du Maroc a récemment reçu une lettre de Barak Obama qui y énonce : "J'espère que le Maroc jouera comme il l'a toujours fait son rôle de leader dans l'établissement de ponts entre Israël et le monde arabe", et ajoute : "Comme je l'ai déjà dit au Caire, si nous réussissons, Jérusalem deviendra un havre de paix éternel pour les juifs, les chrétiens et les musulmans, un lieu où pourront cohabiter en paix tous les enfants d'Abraham".
S'adressant au roi Mohammed VI, Obama poursuit dans sa lettre : "Vous pouvez en votre qualité de président du comité de Jérusalem, contribuer à pousser ses autres membres à œuvrer de façon positive pour réaliser nos objectifs communs. Je suis confiant que nous pourrons travailler ensemble en vue de jeter les bases de négociations fructueuses conduisant à la paix pour l'ensemble des peuples de la région".
Obama a ensuite indiqué que cela "imposait pour Israël le gel des colonies et le démantèlement des postes avancés et des checkpoints et pour les Palestiniens, la poursuite du renforcement de leurs forces de sécurité pour combattre le terrorisme et mettre un terme au discours terroriste, et la réforme de leurs institutions pour l'établissement d'un État palestinien".
ISM