06/07/2009
Un sous-marin israélien de classe « Dolphin » a participé ces derniers jours à des manœuvres au large d’Eilat sur fond de rumeurs quant à l’utilisation de ce port de la mer Rouge comme base avancée pour des attaques navales contre l’Iran.Gali Tibbon/AFP
NUCLÉAIRE L'Arabie saoudite aurait donné son accord tacite à l'État hébreu de survoler son territoire pour frapper Téhéran, selon le « Sunday Times ».
« Israël a le droit de mener l'action qu'il juge nécessaire face à la menace nucléaire iranienne sans tenir compte des décisions de l'administration Obama », a déclaré hier le vice-président américain, Joe Biden, dans une entrevue accordée à la chaîne de télévision ABC. En réponse à la question de savoir si le président Barack Obama empêcherait l'armée israélienne de lancer une attaque contre Téhéran, M. Biden a répondu : « Israël est un pays souverain et peut déterminer, selon ses intérêts, quoi faire face à l'Iran ou tout autre pays. » Le journaliste de ABC a répété la question à trois reprises et, à chaque fois, le vice-président américain répondait qu'Israël est libre de ses actions. « Si le gouvernement Netanyahu décide de changer d'attitude, c'est son droit. Ce n'est pas à nous de décider », a encore affirmé M. Biden, tout en soulignant que M. Obama va adopter une attitude plus sévère vis-à-vis du programme nucléaire iranien. Il a indiqué que l'offre de dialogue du président américain est toujours sur la table, mais les États-Unis ne sont pas prêts à faire des concessions pour la tenue d'un dialogue entre les deux pays.
Réagissant aux propos de M. Biden, le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen, s'est dit inquiété de la prolifération nucléaire dans la région si Téhéran se dotait de l'arme atomique, alors qu'Israël est pour l'heure le seul État de la région à la posséder. « Je m'inquiète de la prolifération de cette technologie. Je m'inquiète de voir d'autres pays de la région se dire qu'ils devraient se doter de cette technologie », a dit l'amiral à la chaîne CBS, précisant qu'il en discutait régulièrement avec son homologue israélien.
« Je suis préoccupé par une attaque contre l'Iran depuis un certain temps parce que ce serait extrêmement déstabilisant et qu'il est impossible de prédire les conséquences » d'une telle attaque, a-t-il également déclaré. Quand le journaliste lui a demandé ce qui serait le pire, une attaque sur les sites nucléaires iraniens ou le fait que Téhéran se dote de l'arme nucléaire, l'amiral a répondu : « Je pense que les deux seraient de très, très mauvaises choses. » Il a toutefois répété qu'il était « très important de n'écarter aucune option, y compris l'option militaire ». L'amiral Mullen a également insisté sur le fait que, selon lui, le gouvernement iranien continue « de financer des terroristes, continue de développer des armes nucléaires et a été, et demeure, une force déstabilisante en Irak et en Afghanistan ».
Citant une source diplomatique, le Sunday Times d'hier a affirmé que l'Arabie saoudite a donné son accord tacite au gouvernement israélien pour un survol de son territoire dans l'hypothèse de frappes contre l'Iran. Toujours selon le journal, le chef du Mossad, Meïr Dagan, aurait assuré le Premier ministre israélien que l'Arabie saoudite fermerait les yeux sur un survol de son territoire si Israël décidait d'un raid contre les installations nucléaires iraniennes. Le chef du Mossad a eu depuis 2002 des rencontres secrètes régulières avec les Saoudiens à ce sujet, même si les deux pays n'entretiennent pas formellement de relations diplomatiques, assure le journal. À Jérusalem, les services du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont démenti ces informations, les qualifiant de « complètement fausses et sans fondement ».
Réagissant aux propos de M. Biden, le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen, s'est dit inquiété de la prolifération nucléaire dans la région si Téhéran se dotait de l'arme atomique, alors qu'Israël est pour l'heure le seul État de la région à la posséder. « Je m'inquiète de la prolifération de cette technologie. Je m'inquiète de voir d'autres pays de la région se dire qu'ils devraient se doter de cette technologie », a dit l'amiral à la chaîne CBS, précisant qu'il en discutait régulièrement avec son homologue israélien.
« Je suis préoccupé par une attaque contre l'Iran depuis un certain temps parce que ce serait extrêmement déstabilisant et qu'il est impossible de prédire les conséquences » d'une telle attaque, a-t-il également déclaré. Quand le journaliste lui a demandé ce qui serait le pire, une attaque sur les sites nucléaires iraniens ou le fait que Téhéran se dote de l'arme nucléaire, l'amiral a répondu : « Je pense que les deux seraient de très, très mauvaises choses. » Il a toutefois répété qu'il était « très important de n'écarter aucune option, y compris l'option militaire ». L'amiral Mullen a également insisté sur le fait que, selon lui, le gouvernement iranien continue « de financer des terroristes, continue de développer des armes nucléaires et a été, et demeure, une force déstabilisante en Irak et en Afghanistan ».
Citant une source diplomatique, le Sunday Times d'hier a affirmé que l'Arabie saoudite a donné son accord tacite au gouvernement israélien pour un survol de son territoire dans l'hypothèse de frappes contre l'Iran. Toujours selon le journal, le chef du Mossad, Meïr Dagan, aurait assuré le Premier ministre israélien que l'Arabie saoudite fermerait les yeux sur un survol de son territoire si Israël décidait d'un raid contre les installations nucléaires iraniennes. Le chef du Mossad a eu depuis 2002 des rencontres secrètes régulières avec les Saoudiens à ce sujet, même si les deux pays n'entretiennent pas formellement de relations diplomatiques, assure le journal. À Jérusalem, les services du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont démenti ces informations, les qualifiant de « complètement fausses et sans fondement ».
l'orient le jour