14 Juil 2009 | |
Capitales / Le ministre israélien des transports, Israël Katz, a pris une décision sur la judaïsation des noms des régions arabes des territoires occupés en 1948 en annulant les noms arabes des pancartes routières et les remplaçant pas autres en hébreu. Cette mesure a provoqué la protestation et l'étonnement des milieux arabes et même israélien. Le porte-parole du mouvement islamique dans les territoires occupés en 1948, M. Zahi Njeidate, a souligné que cette mesure est une tentative désespérée pour judaïser la terre, les bâtiments et l'homme palestiniens. Dans un entretien avec la chaîne /Al-Aqsa/, M. Njeidate a ajouté que la méthode suivie par Israël dans la transformation des villes palestiniennes en villes juives est dévoilée, affirmant qu'elle ne nuira pas les palestiniens qui auront toujours dans la mémoire les noms des villes et des régions. Il a appelé, enfin, à la lutte contre cette mesure en apprenant aux nouvelles générations palestiniennes les noms arabes des villes et des régions palestiniennes. Pour sa part, le chercheur israélien dans les affaires arabes et les questions de discrimination, Yossi Yanneh, a souligné que cette décision fait suite à la guerre israélienne d'extermination, lancée contre le peuple palestinien. Dans un entretien accordé à la chaîne /al-Jazeera/, le chercheur israélien, qui a qualifié cette mesure d'"illégal", a ajouté qu'il n'y a aucune justification morale ou juridique de cette décision qui vise à effacer l'identité du peuple palestinien. Il a affirmé, enfin, que cette décision reflète le concept de paix du gouvernement israélien qui croit que sa guerre contre les Palestiniens est éternelle, la chose qui sape les efforts internationaux déployés pour l'instauration de la paix dans la région. L.A. sana.sy |