On s'en doute depuis un moment que les États-Unis mettent la pression sur les gouvernements arabes pro-sionistes pour qu'ils offrent quelque chose de substantiel aux sionistes en contrepartie du "gel momentané des colonies" (on parle de trois mois).
Il faut faire un effort et des "concessions douloureuses" comme nous avait prévenus le nouvel ami des Arabes et des musulmans, Barak Obama.
C'est ainsi que le droit au retour des réfugiés est en voie de disparition des pourparlers, que le nom de Jérusalem n'est plus prononcé et que même le Hamas a oublié l'idée de Houdna (trêve) de dix ans.
La Syrie, la Jordanie et le Liban vont recevoir quelques poignées de dollars par tête de réfugié pour garder chez eux les Palestiniens expulsés de leur terre. La visite du roi d'Arabie à Damas en début de semaine prochaine n'est pas une coïncidence fortuite après des années de rupture consécutives à la célèbre insulte du président Bachar el Assad qui a traité les gouvernants arabes de "demi-hommes" pendant la guerre sioniste de juillet-août 2006 contre le Liban.
Et pendant ce temps, les autres pays "arabes" viennent, d'après le quotidien israélien Yedioth Ahronot (cité par le site internet du quotidien libanais Al-Akhbar, lien ci-dessous), de donner leur accord "formel et sans ambiguïté" pour "autoriser les avions israéliens se dirigeant vers l'extrême orient à traverser leur espace aérien national en contrepartie de l'arrêt de la construction des colonies". Les pays immédiatement concernés sont l'Irak, l'Arabie saoudite et les pays du Golfe. Allant encore plus loin, ce même accord permettra la "réouverture des bureaux représentant les intérêts israéliens en Afrique du nord et dans les pays du Golfe en contrepartie du gel de la colonisation". Les premiers pays qui pourront jouir de ce privilège sont le Maroc, la Tunisie, Oman et le Qatar. Le quotidien israélien rappelle que cette "initiative" a été étudiée lors de la rencontre entre Yehoud Barak et George Mitchell mardi dernier à New York.