Cisjordanie - 18-07-2009 |
Le Premier Ministre Salam Fayyad a suspendu sa décision de fermer les bureaux cisjordaniens du réseau satellitaire Al-Jazeera, mais envisage toujours de le poursuivre en justice, a rapporté la chaîne ce matin.
En sa qualité de vice-ministre de l’information, Fayyad avait ordonné la fermeture du bureau, le 15 juillet, le lendemain de la diffusion d’allégations contre le président Mahmoud Abbas.
Dans l’édition du 14 juillet de “Derrière l’information”, émission d’interviews d’Al-Jazeera, Farouk al-Qadumi, responsable de haut rang de l’OLP et du Fatah actuellement à Amman, Jordanie, avait accusé Abbas et son conseiller Muhammad Dahlan d’avoir participé à ce qu’il a appelé un complot pour assassiner l’ancien leader palestinien Yasser Arafat. Arafat est mort de causes inconnues à Paris le 11 novembre 2004.
Selon la chaîne, samedi, Fayyad projète toujours de poursuivre Al-Jazeera, fondant sa décision sur une loi de 1995 sur la Presse et les Publications (loi n° 9), des règlementations de licence de télévision de 2004, et les “hauts intérêts du peuple palestinien." Le premier ministre a chargé le procureur général Ahmed Al-Mughni de poursuivre Al-Jazeera pour « incitation et informations mensongères », selon une déclaration précédente.
Une pléthore d’organisations juridiques palestiniennes et internationales ont condamné les deux décisions, les qualifiant de tentatives évidentes de bâillonner les critiques.
Le Centre Palestinien pour les Droits de l’Homme et le Forum des Médias palestiniens ont exhorté Fayyad de revenir rapidement sur sa décision, alors que la Fédération Internationale des Journalistes et Human Rights Watch disant que la démarche était la preuve que l’Autorité Palestinienne ne respectait pas la libre expression.
Au début de cette semaine, Fayyad assurait, dans une déclaration à Ma’an, que l’Autorité Palestinienne respectait la liberté de la presse et le reportage objectif, mais qu’il devait néanmoins protéger l’intérêt national palestinien et mettre un frein à l’incitation et à l’instabilité.
En sa qualité de vice-ministre de l’information, Fayyad avait ordonné la fermeture du bureau, le 15 juillet, le lendemain de la diffusion d’allégations contre le président Mahmoud Abbas.
Dans l’édition du 14 juillet de “Derrière l’information”, émission d’interviews d’Al-Jazeera, Farouk al-Qadumi, responsable de haut rang de l’OLP et du Fatah actuellement à Amman, Jordanie, avait accusé Abbas et son conseiller Muhammad Dahlan d’avoir participé à ce qu’il a appelé un complot pour assassiner l’ancien leader palestinien Yasser Arafat. Arafat est mort de causes inconnues à Paris le 11 novembre 2004.
Selon la chaîne, samedi, Fayyad projète toujours de poursuivre Al-Jazeera, fondant sa décision sur une loi de 1995 sur la Presse et les Publications (loi n° 9), des règlementations de licence de télévision de 2004, et les “hauts intérêts du peuple palestinien." Le premier ministre a chargé le procureur général Ahmed Al-Mughni de poursuivre Al-Jazeera pour « incitation et informations mensongères », selon une déclaration précédente.
Une pléthore d’organisations juridiques palestiniennes et internationales ont condamné les deux décisions, les qualifiant de tentatives évidentes de bâillonner les critiques.
Le Centre Palestinien pour les Droits de l’Homme et le Forum des Médias palestiniens ont exhorté Fayyad de revenir rapidement sur sa décision, alors que la Fédération Internationale des Journalistes et Human Rights Watch disant que la démarche était la preuve que l’Autorité Palestinienne ne respectait pas la libre expression.
Au début de cette semaine, Fayyad assurait, dans une déclaration à Ma’an, que l’Autorité Palestinienne respectait la liberté de la presse et le reportage objectif, mais qu’il devait néanmoins protéger l’intérêt national palestinien et mettre un frein à l’incitation et à l’instabilité.
Source : Maan News | ||
Traduction : MR pour ISM | ||