Gaza - 18-07-2009 |
Quelques scènes du bord de mer à Gaza, en dépit des nombreux secteurs où l’eau est contaminée – polluée par les déversements d’égouts dans la mer, pas d’autre choix pour gérer les eaux usées, à cause du siège et des attaques israéliennes contre les stations d’épuration.
Je suis allée une fois sur la côte nord avec des amis d’Ezbet Abed Rabbo. Je ne les avais pas vus vraiment heureux depuis avant la guerre contre Gaza. Pendant les attaques, la mère de mes amis a été tuée dans la rue, alors qu’elle allait acheter du pain.
Chaque fois que j’ai vu ces amis depuis, ils étaient dévastés par un chagrin qui s’était peu estompé au cours des six derniers mois.
Une journée de plage pour la famille – fils et filles et leurs enfants, ainsi que le père âgé et seul – tous ensemble dans un environnement vide des souvenirs des meurtres et du traumatisme.
Lors de ma deuxième journée de plage, j’y suis allée avec des amis, tous des collègues durement touchés par la situation à Gaza. La plupart du temps lorsque je les vois, ils se plaignent d’étouffer, ils voudraient voir d’autres pays, poursuivre leurs études à l’extérieur de Gaza.
Aujourd’hui, au lieu de l’autobus loué qui amène les familles de mes amis à la plage, nous avons pris deux voitures, mis la musique à tue-tête et passé l’après-midi à se baigner et à jouer au volley-ball.
Ça nous a fait du bien, la mer était splendide et nous avons essayé, pendant un moment, d’oublier la réalité : que Gaza est toujours sous siège et que rien n’a changé, ni ne changera, tant que le siège se poursuivra et que les frontières seront fermées.
Je suis allée une fois sur la côte nord avec des amis d’Ezbet Abed Rabbo. Je ne les avais pas vus vraiment heureux depuis avant la guerre contre Gaza. Pendant les attaques, la mère de mes amis a été tuée dans la rue, alors qu’elle allait acheter du pain.
Chaque fois que j’ai vu ces amis depuis, ils étaient dévastés par un chagrin qui s’était peu estompé au cours des six derniers mois.
Une journée de plage pour la famille – fils et filles et leurs enfants, ainsi que le père âgé et seul – tous ensemble dans un environnement vide des souvenirs des meurtres et du traumatisme.
Lors de ma deuxième journée de plage, j’y suis allée avec des amis, tous des collègues durement touchés par la situation à Gaza. La plupart du temps lorsque je les vois, ils se plaignent d’étouffer, ils voudraient voir d’autres pays, poursuivre leurs études à l’extérieur de Gaza.
Aujourd’hui, au lieu de l’autobus loué qui amène les familles de mes amis à la plage, nous avons pris deux voitures, mis la musique à tue-tête et passé l’après-midi à se baigner et à jouer au volley-ball.
Ça nous a fait du bien, la mer était splendide et nous avons essayé, pendant un moment, d’oublier la réalité : que Gaza est toujours sous siège et que rien n’a changé, ni ne changera, tant que le siège se poursuivra et que les frontières seront fermées.
Source : In Gaza | |
Traduction : MR pour ISM |