Jill Love, actrice et réalisatrice espagnole, n’a
pas froid aux yeux. Elle alerte partout, y compris à Hollywood, sur la
situation à Gaza, n’hésitant pas à se mettre en cage pour faire parler
du blocus ou à s’allonger au milieu de la chaussée pour attirer
l’attention sur les massacres israéliens à Gaza.
Sur sa pancarte, on peut lire :
« Circulez , il n’ y a rien a voir , juste un autre palestinien qui est mort »
Cela nous change des Gilbert Montagné, qui est allé chanter en Israël pendant les massacres.
Parmi les nombreux messages (FB et twitter) qu’il a reçus de la part
d’internautes indignés, celui-ci résume bien une situation, dont le
public se souviendra sans doute :
« T’as fait une erreur comme ceux qui chantaient pour les
Allemands en 40-45, ceux qui se produisaient en Afrique de Sud lors de
l’apartheid de la minorité blanche au pouvoir. Eux aussi se sentaient
libres de chanter quand et où ils le voulaient. OK Gilbert, t’es libre !
Je le suis aussi de juger ta prestation comme irresponsable voire
complice de bourreaux qui ne s’en sortent à l’heure actuelle que parce
qu’ils sont hyper puissants et tiennent nos gouvernants à leur botte .
Jusqu’à quand ? Vas et chante à ton aise mais à mes yeux et à ceux de
beaucoup d’autres tu »as chié« (pour reprendre ta citation) sur
l’éthique élémentaire de rester au moins sur la réserve quand un
puissant hyper-armé défonce un faible et surtout de ne pas l’assurer de
sa sympathie en allant chanter chez lui comme si de rien n’était. »