Comment peut-on, à notre époque, accepter
l’existence d’un tel camp de concentration ? Pendant que l’on nous parle
de la barbarie de « l’Etat islamique » en Irak, c’est de manière
industrielle qu’Israël décapite, mutile, assassine tous les jours des
femmes, des hommes et des enfants. Des centaines d’enfants palestiniens
tués, phosphorisés, déchiquetés, ce n’est pas barbare. Plus de 3000
d’entre eux blessés, dont plus d’un millier resteront handicapés à vie,
ce n’est pas barbare. Attention, si vous ne regardez pas soigneusement
les étiquettes, si vous achetez un seul produit de l’occupant israélien,
vous aurez ces enfants sur la conscience.
Jeudi soir, l’agence palestinienne Maan News annonçait le chiffre de
38 morts pour la journée de jeudi, portant à 2087 le nombre de victimes
depuis le 7 juillet dernier, en précisant que la soirée n’était pas
terminée et que les bombardements israéliens continuaient.
Quatre Palestiniens ont été tués dans un cimetière du quartier de
Sheikh al-Radwan, alors qu’ils enterraient leurs proches assassinés la
veille.
Ceux qui se vantent d’avoir assassiné plusieurs responsables du
Hamas, ainsi que leurs femmes et leurs enfants, ont également tué des
dizaines de réfugiés, dont des bébés, des femmes et des vieillards dans
toute la bande de Gaza, tout cela parce qu’Israel ne veut pas accepter
la levée du blocus réclamée au cours des brèves négociations engagées au
Caire, sous la houlette du sanguinaire Sissi.
Voilà maintenant 8 ans que nos dirigeants ne prennent pas la moindre
mesure pour faire ouvrir ce terrible camp de concentration. Ils se
disent pour la levée du blocus, mais ne font rien pour empêcher ce
génocide qui se déroule sous leurs yeux, alors qu’il ne se passe pas une
seule journée sans qu’ils se livrent à telle ou telle
« commémoration ».
Ils rempliront, certes, les poubelles de l’histoire, mais en
attendant, c’est à nous qu’il revient de faire payer à l’occupant
israélien cette barbarie qui défie notre humanité.
Nous vous appelons à être très vigilants, et à ne pas verser un sou
pour alimenter cette barbarie : pas seulement dans les grandes surfaces,
mais aussi quand vous faites vos courses sur le marché ou, chez les
petits commerçants. Le choix des produits ne manque pas.
Pas un sou non plus, chez le pharmacien, pour le laboratoire
israélien TEVA, qui rapporte des sommes considérables au gouvernement
israélien et donc à son armée. Il existe d’autres marques de génériques,
ayant rigoureusement la même composition et le même prix, venant de
pays qui ne bombardent pas les populations civiles. Et votre pharmacien a
l’obligation de vous les fournir si vous ne voulez pas de TEVA. Et s’il
ne le fait pas assez vite, vous pouvez vous fournir auprès d’une autre
pharmacie. Ce n’est pas ce qui manque : il y a 36.000 officines en
France, et les deux tiers d’entre elles ne proposent pas de TEVA.
Notre arme, c’est le boycott. Ne pas l’utiliser c’est nous rendre complices de ce qui nous soulève le coeur.