Comme l’explique Youssef Boussoumah,
membre du PIR (voir plus bas), le piège était trop parfait. Pour que la
mystification fût possible il a fallu que manifestants
et leur cause aient été, d’emblée, rejetés dans les esprits des
faiseurs d’opinion et de ceux qui tiennent les rênes du pouvoir. Il ne
restait plus, ensuite, qu’à provoquer la preuve qui permettrait de leur
coller sur le dos toutes les accusations habituelles, déjà prêtes dans
les rédactions.
Désormais, toute manifestation de ce
type devrait se faire à des dizaines de kilomètres d’une institution
juive ou d’une synagogue. Sinon le même cinéma recommencera, guidé par
la même mentalité qui a toujours caractérisé tous les gouvernements
d’Israël, c’est-à-dire accuser l’ennemi de ses propres forfaits,
sciemment commis dans ce but.
Avic- Réseau International