Par Nadine Acoury
Après avoir provoqué et financé la nouvelle guerre sioniste contre la
résistance à Ghaza, les pétromonarchies arabes, avec à leur tête les
Saoudiens, rivalisent aujourd'hui avec les autres "frères" arabes,
l'Egypte en tête, pour écraser définitivement la résistance en la
désarmant. Voilà le but désormais proclamé de l'ensemble des
"pourparlers" visant à parvenir à un cessez-le-feu et un arrêt des
bombardements des civils (1.062 personnes assassinées le 27/07 à 14h,
plus de 6.000 blessés), des maisons, des mosquées, des églises, des
écoles, des hôpitaux, des ambulances, des terrains de jeux, des plages.
20 juillet 2014, un résistant du Hamas marche dans les rues du quartier Shejaiya, à l'est de Gaza (Photo: Thomas Coex-AFP)
But désormais proclamé mais depuis bien longtemps travaillé dans les
coulisses avec les sionistes, les Etats-Unis, l'Europe et la fameuse
communauté internationale et ses institutions (ONU, UNESCO, Croix Rouge
etc), plus exactement depuis la fin de la première Guerre mondiale, il y
a cent ans.
Le général Sisi est arrivé au pouvoir à la suite d'un duel entre Qatar
(pro-frères musulmans et Morsi) et Saoudie (mère de Al Qaeda, Daesh et
autres forcenés), avec pour principale mission la liquidation de la
résistance palestinienne. Le général fait ce qu'il peut, il bloque le
passage de Rafah, détruit les tunnels et promeut un accord de
cessez-le-feu qui dépasse les espérances des sionistes
(arrêt des "hostilités des deux côtés", désarmement des "factions
armées", trêve de dix ans et surveillance des frontières par les troupes
égyptiennes et abbassiennes).
Les créatures qataro-saoudiennes qui s'activent à détruire la Syrie,
principal achemineur d'armes aux résistances palestinienne et libanaise,
et l'Irak, sous leurs diverses dénominations (Daesh, Nosra etc), se
font soigner par milliers dans les hôpitaux sionistes
et brûlent le drapeau palestinien devant les caméras, mais cela ne les
empêche pas de brandir le drapeau syrien défiguré (trois étoiles au lieu
de deux) dans les manifestations parisiennes.
L'objectif aujourd'hui est de mettre Ghaza et la résistance contre l'occupation sioniste
à genoux et de la désarmer. Mais le peuple de Ghaza émerge sous les
décombres pour dire NON A LA REDDITION, tout comme le peuple libanais
sous les décombres du sud-Liban et de la Dahiyeh en 2006 avait dit NON A
LA CAPITULATION.
Les ennemis de la résistance aujourd'hui sont les régimes arabes non pas
en qualité de complices mais d'acteurs actifs, promoteurs de
stratégies, pourvoyeurs de fonds, rédacteurs de traités et de contrats
juteux pour les industries occidentales.
Les USA en pleine débandade ont délégué leur caniche français qui se montre plus compétent (grâce au sionisme
du parti au pouvoir, à la veulerie de ses dirigeants alléchés par la
pluie inespérée de pétro-dollars saoudiens, émiratis, kuwaitis,
bahrainis et quataris) encore que les Anglais.
Saisissant l'occasion d'exister au niveau régional, les Turcs ressortent
les copies des traités signés avec François 1er au XVIème siècle.
On entend même dans les couloirs des chancelleries les dirigeants sionistes
calmer les ardeurs des gardiens de La Mecque et leur laquais égyptien
en leur disant : "Si vous avez des comptes à régler avec les
Palestiniens, nous on ne peut plus payer la facture"!!
A BAS LES TRAITRES, LES SIONISTES ET LEURS CLIENTS LOCAUX REGIONAUX ET MONDIAUX