Par Unadikum Gaza
Le 20 mars, l'Unicef et l'Union européenne ont lancé un projet couteux
de désalinisation de l'eau de mer, au sud de Deir al-Balah : discours,
auto-congratulation, on pouvait sentir que ce projet flattait
l'amour-propre des décideurs. La nécessité de cette usine vient bien sûr
de la rétention par Israël des eaux souterraines : c'est seulement une
solution technique lamentable pour une question politique qui masque les
véritables solutions pour le problème de l'eau à Gaza. De cette
manière, les donateurs et les décideurs acceptent de fait le blocus
imposé par Israël comme un fait incontesté et incontestable.
Les journalistes couvrant l'inauguration ont été rappelés à l'ordre lorsqu'ils ont montré un peu trop d'intérêt à la protestation !
Une fois de plus, les Palestiniens ont montré avec force que leur revendication est la reconnaissance de leurs droits inaliénables. Leur exigence est claire : le droit de vivre.
"Nous luttons pour notre droit à l'autodétermination. Nous sommes tombés en martyrs pour notre Jérusalem et nous sommes prêts à mourir pour nos droits à l'eau."
Source : Unadikum Gaza
Traduction : MR pour ISM