IRIB - Le numéro deux de la résistance libanaise, Cheikh Naïm Ghassem a défendu une nouvelle fois le principe de la
lutte armée contre Israël: " ... il existe une réalité concrète, un
praxis au Liban qui s'appelle "Résistance/Armée/nation". Cette formule,
cette force, nous nous devons de la conserver, de la respecter jusqu'à ce
que nous puissions trouver une alternative ou une stratégie de défense
différente de celle qui est la nôte actuellement".
"Nous faisons face
au danger imminent qui s'appelle Israël. Comment pourrons-nous
l'aborder? Peut-on se contenter de ce qui se dit à l'ONU, au conseil de
sécurité ? Jamais !! Le danger d'Israël pour le Liban et la région ne
peut être écarté que par le seul moyen des armes et de la résistance. C'est une chose que l'expérience a prouvée à multiple reprise. Si la
Résistance n'avait pas existé, le Liban n'aurait jamais été libérée. Il faut tenir compte de ces réalités et agir en fonction".
Dans une autre
partie de son discours Naïm Ghassem a demandé à ce que les forces en
présence libanaise ne relient pas les "crises nationales " aux " crises
régionales" car " les crises régionales sont longues et personne ne
saurait jusu'où elles iront ". " J'aimerais attirer l'attention de tout le
monde sur un double danger: celui d'Israël et celui du takfirisme. Notre priorité devrait être celle de faire face à ce double danger. Il faut restituer cette partie du Liban qui est toujours aux mains des
sionistes tout en se battant contre les takfiris et en empêchant la
contagion dans le but de protéger la sécurité de nos citoyens.