Jeudi 17 novembre
2011
La décision de
l’occupation visant à détruire
l’accès qui mène à la porte al-Maghariba
de la mosquée al-Aqsa dans la ville
d’al-Quds constitue une nouvelle
agression contre les lieux saints.
Le 25 octobre
dernier, l’architecte de la
municipalité de l’occupation a
déclaré que le pont de « la porte
al-Maghariba » conduisant à la
mosquée al-Aqsa risque de « tomber à
chaque instant et à prendre feu »,
proposant sa destruction dans un
délai maximum de 30 jours. Sa
directive fut adressée à
l’association sioniste « pour la
protection du matrimoine du mur
occidental », semi-officielle,
chargée du projet de la destruction
du pont et sa reconstruction. La
municipalité a affirmé vouloir
prendre toutes les mesures
juridiques lui assurant la
destruction du pont.
Cette annonce
signifie en fait la destruction de
l’accès al-Maghariba conduisant à la
mosquée al-Aqsa et la construction
d’un pont permanent, mesures ayant
reçu l’approbation officielle de
l’Etat de l’occupation, depuis plus
de cinq mois. Mais leur exécution
attendait le moment politiquement
opportun, voulant éviter le
déclenchement d’une colère
populaire, en Palestine et dans le
monde arabe, comme cela avait eu
lieu en février 2007, lorsque les
autorités de l’occupation avaient
détruit une partie de l’accès pour
mettre à la place le pont en bois
actuel. Les protestations
populaires, en Palestine occupée
surtout, avaient momentanément
empêché la poursuite du projet.
Plusieurs
personnalités maqdisies et
palestiniennes, plus généralement,
avaient mis en garde contre
l’insistance de l’occupant à
poursuivre ses visées et à mettre à
exécution ses menaces.
C’est pourquoi
l’Institution Internationale al-Quds
affirme ce qui suit :
La destruction de l’accès à la porte
al-Maghariba signifie en réalité la
destruction de la mosquée al-Aqsa,
la destruction du patrimoine
arabo-islamique dans la ville.
La construction du pont permanent
signifie en fait que l’occupation
est devenue « partenaire » des
musulmans dans la mosquée al-Aqsa,
et que ses appareils sécuritaires et
ses colons auront la liberté d’y
entrer en grand nombre, avec leurs
équipements sécuritaires.
L’intervention de l’occupation,
depuis 2004, dans la question de
l’accès à la porte al-Maghariba est
une violation des prérogatives du
département des awqaf musulmans,
responsable unique des affaires de
la mosquée al-Aqsa. C’est une
violation des résolutions
internationales qui ne reconnaissent
pas la légitimité de la présence de
l’occupation ou de sa souveraineté
sur toute parcelle de la partie
orientale d’al-Quds.
L’Institution
Internationale al-Quds adresse un
appel à tous les peuples
arabo-musulmans à se mobiliser,
malgré leurs préoccupations de
l’heure concernant les situations
internes dans les pays arabes, qui
leur a cependant ouvert la voie à la
possibilité de se mobiliser en
faveur de la mosquée al-Aqsa et à
faire parvenir un message à
l’occupant pour lui montrer que la
mosquée al-Aqsa continue à être au
cœur des priorités des peuples
arabes et musulmans.
En Egypte et en
Jordanie, les peuples se
mobilisent et préparent des marches
massives en faveur d’al-Aqsa, dans
les jours qui viennent, et notamment
le vendredi 25 novembre.
Participons à ces
marches et à cette mobilisation
partout où nous sommes.
Nous sommes des millions et avons
encore la possibilité de faire
reculer l’occupant.
Disons non à
l’occupation, non à la destruction
de la mosquée al-Aqsa !
Refusons massivement
la judaïsation et la colonisation de
la ville !
(Faire
circuler, svp, mais aussi se
mobiliser)
Traduction : Rim
al-Khatib