Le centre « la Balance » des droits de
l’homme a mis en garde contre les conséquences fâcheuses qui résultent
de la réduction des quantités d’Electricité livrées à la Bande de Gaza
par le truchement des câbles de transmission sioniste, surtout après les
rumeurs selon les quelles l’Autorité de Ramallah s’achemine vers une
réduction du volume de ses règlements en contre partie des factures de
consommation d’Electricité dans la bande de Gaza/
Dans
une mise au point rédigée ce jour mercredi (16-11) dont une copie est
parvenue au (C P I), le centre précise que le total des heures de
coupure atteint environ (2300) heures par an, dans la bande de Gaza,
alors que celui-ci ne dépasse pas (5) heures par an sur la rive
occidentale.
La feuille signale le danger
qui découle de l’aggravation du problème, eu égard à la croissance
continue de la population, la recrudescence du recours à la construction
verticale et l’adoption des constructions à étages multiples pour
triompher de l’augmentation de la population compte tenu des échéances
concomitantes dont la plupart dépendent de la fourniture de l’énergie
électrique.
La feuille de la mise au
point, fait ressortir les plus importantes conséquences négatives de la
question de l’alimentation électrique sur un large éventail de services
essentiels aux habitants de la bande de Gaza ; le plus impératif
consiste en l’approvisionnement en eau des immeubles à plusieurs étages
liés à l’alimentation électrique, de même s’y impliquent les hôpitaux,
les stations de traitement des eaux d’évacuation sanitaire, le
prélèvement des eaux des puits et sa distribution aux habitants ainsi
que l’entrave à la liberté des citoyens pour parvenir à leurs foyers ou
les quitter dans les immeubles à étages, surtout , les cas de personnes
malades, âgées, ou des enfants et de ceux qui ont des besoins
particuliers.
La feuille a également
énuméré les causes de dégradation de la qualité du service
d’alimentation en électricité à la bande de Gaza : parmi les plus
importantes, la démolition des transformateurs de la station de
générateur d’électricité, dans la bande de Gaza, par les forces
d’occupation, et le sabotage des efforts en vue de la remettre en
service et restaurer ainsi sa capacité productive, aussi les entraves à
l’activité de la station par le biais des obstacles et les difficultés
d’introduction des pièces détachées nécessaires à la maintenance ; de
même, l’interdiction aux équipes de maintenance et aux experts d’accéder
à Gaza pour des prétendues prétextes sécuritaires, enfin le
bombardement délivrés des transformateurs et des câbles électriques au
moment de l’escalade.
Elle a aussi attiré
l’attention sur les nombreuses entraves que les forces d’occupation
dressent à l’encontre des équipes de la société de distribution
d’électricité de Gaza, parmi les ingénieurs et les techniciens, qu’elles
empêchent par conséquent de parvenir aux zones d’origine des pannes et
qui sont souvent proches des frontières avec la bande de Gaza, où même
en tirant des coups de feu dans leur direction.
Le
centre des droits de l’homme, a également indiqué que s’ajoute à tout
cela, la division interne des palestiniens, qui a engendré un impact
négative sur la dégradation de nombreux services essentiels dans la
bande de Gaza, « parmi eux la dégradation des services de transmission
de l’électricité par suite des dissonances Politiques créées par la
division interne des palestiniens.
Il a
alors revendiqué de ne pas politiser les questions relatives au service
d’approvisionnement en courant électrique et de rester en les traitant
dans le pur cadre professionnel et technique, ce qui permet de résoudre
les problèmes et d’alléger le calvaire des citoyens.