30/10/2011
La Ligue arabe a annoncé dimanche qu'elle étudierait "toutes les
alternatives juridiques et politiques" en cas d'échec des démarches en
cours pour une admission à l'ONU d'un Etat palestinien, qui se heurte au
risque d'un veto américain.
Au terme d'une réunion à Doha à laquelle assistait le président palestinien Mahmoud Abbas, le comité de suivi issu de la Ligue arabe a aussi assuré les Palestiniens du soutien arabe lors du vote lundi sur une adhésion de la Palestine à l'Unesco.
Au terme d'une réunion à Doha à laquelle assistait le président palestinien Mahmoud Abbas, le comité de suivi issu de la Ligue arabe a aussi assuré les Palestiniens du soutien arabe lors du vote lundi sur une adhésion de la Palestine à l'Unesco.
Dans un communiqué, le comité dit "poursuivre ses intenses efforts pour
soutenir la demande au Conseil de sécurité pour une pleine admission à
l'ONU", ajoutant avoir "chargé un comité d'experts d'étudier toutes les
alternatives juridiques et politiques" en cas d'échec des démarches en
cours.
Le 23 septembre, M. Abbas avait présenté une demande historique
d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU sur la base des lignes de
1967, c'est-à-dire incluant la Cisjordanie, la bande de Gaza et
Jérusalem-Est, dont les Palestiniens veulent faire leur capitale.
Le Conseil de sécurité est seul habilité à statuer sur l'entrée à l'ONU d'un Etat, à condition que la candidature obtienne au moins neuf voix, sans veto d'un membre permanent (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni).
Il doit discuter le 11 novembre de la demande palestinienne, avec un éventuel vote à la clé.
Les Etats-Unis et Israël s'opposent catégoriquement à l'initiative palestinienne, estimant qu'un Etat palestinien ne peut résulter que d'un accord de paix.
Lundi, la conférence générale de l'Unesco se prononcera sur l'adhésion de la Palestine à l'organisation en tant qu'Etat membre, un vote symbolique qui risque de provoquer une grave crise de l'organisation onusienne avec l'arrêt immédiat de son financement par les Etats-Unis.
Le Comité de suivi, présidé par le Qatar, regroupe la plupart des pays membres de la Ligue, dont l'Arabie saoudite, l'Egypte et la Syrie.
Le Conseil de sécurité est seul habilité à statuer sur l'entrée à l'ONU d'un Etat, à condition que la candidature obtienne au moins neuf voix, sans veto d'un membre permanent (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni).
Il doit discuter le 11 novembre de la demande palestinienne, avec un éventuel vote à la clé.
Les Etats-Unis et Israël s'opposent catégoriquement à l'initiative palestinienne, estimant qu'un Etat palestinien ne peut résulter que d'un accord de paix.
Lundi, la conférence générale de l'Unesco se prononcera sur l'adhésion de la Palestine à l'organisation en tant qu'Etat membre, un vote symbolique qui risque de provoquer une grave crise de l'organisation onusienne avec l'arrêt immédiat de son financement par les Etats-Unis.
Le Comité de suivi, présidé par le Qatar, regroupe la plupart des pays membres de la Ligue, dont l'Arabie saoudite, l'Egypte et la Syrie.