[ 03/10/2011 - 21:26 ] |
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Al-Khalil – CPI
Le combattant Mahmoud As-Siwiti,
surnommé Abou Djihad, 38 ans, est né et a été éduqué dans une famille
combattante. Les occupants israéliens l’ont kidnappé et enfermé dans
leurs prisons depuis onze ans. Mais onze ans n’ont pu briser son moral.
Il garde un moral d’acier jusqu’à défier les bourreaux israéliens, avec
sa patience, sa dignité, son endurance.
Naissance et parcours
Abou Djihad est originaire du village de
Beit Awa, sous-département de Dora, village de martyrs, de blessés et de
captifs donnés contre l’occupation, pour la libération du pays. Il a eu
son bac et son master avant de travailler pour son compte et pour sa
femme et son fils unique Djihad.
Abou Djihad a été arrêté le 10 janvier
2000. Puis il a été condamné à une peine d’emprisonnement de 22 ans,
accusé d’avoir été membre du Hamas et des brigades d’Al-Qassam, d’avoir
participé à des opérations de lutte contre les occupants sionistes.
Auparavant, en 1996, il avait aussi été détenu dans la prison d’Asqalan ; il a été libéré, faute de preuve.
Une famille de combattants
Son frère Djihad Al-Siwiti, 41 ans, est
tombé en martyre, en 2004, dans le village de Beit Awwa, lors d’un
affrontement avec l’occupant sioniste.
Abou Djihad était en prison quant il a perdu ses deux parents dans la même année de 2003.
L’autre frère a été arrêté en 2007
Dans la prison, Abou Djihad a rencontré des
chefs de la résistance : Tawfiq Abou Naïm, Abdou Al-Hakim Hanti, Cheikh
Mohammed Abou Tayr, entre beaucoup d’autres. Il a pu en tirer beaucoup
de leçons de patience, d’endurance, de générosité.
Abou Djihad dit que la victoire du
mouvement du Hamas aux élections législatives palestiniennes a été une
très grande nouvelle pour les captifs palestiniens : le Hamas commence à
ramasser les fruits de son travail et de sa résistance, une résistance
qui a laissé tant de martyrs et de captifs. Et la capture du soldat
israélien Gilad est devenu le premier sujet de toutes les discussions.
Les détenus trouvent dans son dossier l’espoir d’une libération de
détenus ayant des peines très lourdes, surtout les condamnés à vie.
Un mouvement de captifs
Abou Djihad Al-Siwiti remarque que le
mouvement des captifs palestiniens dans les prisons israéliennes se
développe de mieux en mieux. Il est de mieux en mieux organisé. Il
prépare de mieux en mieux des cadres. Il prépare de mieux en mieux les
captifs à faire face à toutes les crises, surtout dans les domaines
éducatifs et culturels, en dépit des bâtons mis dans leurs roues par les
administrations pénitentiaires qui essaient de retirer les réalisations
des captifs.
Appels de détresse
Al-Siwiti appelle les institutions des
droits de l’homme et les institutions internationales de la santé
publique à intervenir pour sauver les centaines de détenus palestiniens
malades dont la vie est en danger à cause de cette politique de
négligence médicale pratiquée contre eux par les occupants israéliens, à
l’instar de ce qui s’est passé avec Zakaria Dawoud et d’autres.
Le captif Al-Siwiti croit enfin que les
captifs palestiniens ont transformé la prison en une école pour leurs
intellects comme pour leurs cœurs, en une école d’héroïsme et de
patience.
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