[ 03/08/2011 - 01:01 ] |
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Ramallah – CPI A l’arrivée du mois béni de Ramadan, le camp de réfugiés palestiniens de Qalandiya a donné deux martyrs. Avec sang-froid, ils ont été assassinés par les forces israéliennes d'occupation armées jusqu’aux dents. C’est à l’aube du premier jour du mois béni de Ramadan que le camp a donné deux de ses jeunes. Les forces palestiniennes ont catégoriquement condamné ce crime affreux. Sami Abou Zahri, porte-parole du mouvement de la résistance islamique Hamas, a appelé les services de sécurité à activer la résistance, au lieu de poursuivre les résistants palestiniens. Rien d’autre que la résistance qui pourra protéger les Palestiniens. Pour sa part, Nabil Abou Radina, personnalité du mouvement du Fatah, a vu dans l’assassinat de deux jeunes une tentative israélienne destinée à créer une atmosphère de tension avant le mois de septembre prochain. Cependant, les jeunes du camp de Qalandiya continuent leur résistance contre l’occupation israélienne ; ils continueront à faire face aux soldats de l’occupation israélienne ; ils continueront à protéger leur camp. Rien ne leur fera baisser les bras et ils continueront à affronter les soldats, sur les entrées du camp ou sur le barrage de Qalandiya. Ni les tours, ni les points de contrôle déployés partout autour du camp ne les fera reculer. « Le nom du camp de Qalandiya est lié au barrage ou passage israélien de Qalandiya, dit le réfugié Mohammed Sabih, un habitant du camp. Ce barrage fait aux Palestiniens, aux fidèles pratiquant le jeûne, toutes sortes de supplices, tout au long de l’année, même durant ce mois béni de Ramadan. En effet, les jours du Ramadan voient des centaines de cars venir quotidiennement des départements palestiniens de la Cisjordanie. Ils se dirigent vers le point de passage de Qalandiya, qui est le portail de tous les Palestiniens vers la sainte ville d’Al-Quds. Ainsi, les rues et les ruelles du camp connaissent des embouteillages exceptionnels, le mettant dans un état exceptionnel ». Les centres juridiques constatent qu’entrer dans le camp de Qalandiya, durant le mois béni de Ramadan, porte plusieurs risques. Il y a les files d’attente, mais pas seulement. Beaucoup de Palestiniens subissent beaucoup de supplices ; le camp se transforme en un champ de guerre avec les soldats de l’occupation israélienne. De son côté, Mahmoud Khalil, un habitant du camp de Qalandiya, dit que depuis que les occupants israéliens ont construit le mur discriminatoire de séparation, depuis l’installation du barrage de Qalandiya, la situation dans le camp est devenue insupportable. Les habitants font tout pour atteindre la ville d'Al-Quds ; les soldats israéliens se donnent le droit de lui donner l’assaut. Les invasions sont fréquentes, remarquent les centres juridiques. Et les soldats de l’occupation israélienne prennent leur temps, délibérément, lors des fouilles ; ils humilient les gens ; ils interpellent les jeunes. L’homme de loi Ibrahim Mustapha, de la ville de Ramallah, dit que les fidèles de la Cisjordanie, surtout les personnes âgées, veulent dépasser ces maudit barrage de Qalandiya, surtout en ce mois béni de Ramadan ; ils veulent visiter la grande mosquée, la premier Kibla. Le barrage connaît alors beaucoup d’embouteillages, ainsi que le camp de Qalandiya, créant un point de tension et d’affrontements avec les soldats. Notons enfin que le camp de réfugiés palestiniens de Qalandiya a vu le jour en 1949, à onze kilomètres au nord de la ville d'Al-Quds (Jérusalem). Quelque vingt mille réfugiés y habitent. La route principale liant la ville d'Al-Quds à celle de Ramallah traverse le camp. Les habitants du camp de Qalandiya sont originaires de cinquante-deux villages des territoires occupés en 1948, villages appartenant aux régions d’Al-Lad, Ar-Ramla, Haïfa, Al-Khalil et Al-Quds. |