Israël - 4 août 2011
Par Saed Bannoura
Une nouvelle loi actuellement à l'étude au parlement israélien reconnait la contradiction inhérente de la définition d'Israël, à la fois comme Etat "démocratique" et juif, et demande au gouvernement de privilégier la loi et les traditions juives sur la démocratie.
Quarante députés soutiennent le projet de loi, dont la majorité des députés membres du parti Kadima ainsi que des députés du parti de droite Yisrael Beitenu, du parti travailliste, des partis Ha'atzmaut et d'Union nationale.
Le projet de loi demande aux tribunaux israéliens de rendre leurs décisions en fonction du droit juif "dans les situations dans lesquelles le caractère juif de l'Etat se confronte à son caractère démocratique," et il appelle à retirer l'Arabe en tant qu'une des langues nationales israéliennes (20% de la population d'Israël sont les Palestiniens indigènes qui sont restés chez eux après que l'Etat d'Israël ait été créé sur leurs terres en 1948).
Le projet demande également que l'Etat prenne des mesures "pour faire revenir les exilés en Israël, appelle à davantage de colonies juives en son sein et que demande que des fonds soient alloués dans ce but." Israël a déjà des lois pour encourager l'immigration de juifs venant du monde entier en Israël, dont des aides au logement, des cours de langue gratuits et une aide à l'emploi.
L'Institut de stratégies sionistes a participé à la rédaction de ce projet de loi. Parmi les objectifs affichés de l'Institut : empêcher les Palestiniens de construire de nouvelles maisons et mettre fin à la "menace démographique" posée par les Palestiniens - terme par lequel les sionistes de droite font référence au fait que le taux de natalité des 20% de la population israélienne qui est palestinienne est supérieur à celui de la population juive majoritaire.
Les membres de la Knesset qui ont proposé cette loi, Zeev Elkin et David Rotem, sont ceux qui avaient proposé la loi qui a été votée le mois dernier qui interdit aux Israéliens de soutenir le boycott des produits et des pratiques israéliens.
Le projet de loi demande aux tribunaux israéliens de rendre leurs décisions en fonction du droit juif "dans les situations dans lesquelles le caractère juif de l'Etat se confronte à son caractère démocratique," et il appelle à retirer l'Arabe en tant qu'une des langues nationales israéliennes (20% de la population d'Israël sont les Palestiniens indigènes qui sont restés chez eux après que l'Etat d'Israël ait été créé sur leurs terres en 1948).
Le projet demande également que l'Etat prenne des mesures "pour faire revenir les exilés en Israël, appelle à davantage de colonies juives en son sein et que demande que des fonds soient alloués dans ce but." Israël a déjà des lois pour encourager l'immigration de juifs venant du monde entier en Israël, dont des aides au logement, des cours de langue gratuits et une aide à l'emploi.
L'Institut de stratégies sionistes a participé à la rédaction de ce projet de loi. Parmi les objectifs affichés de l'Institut : empêcher les Palestiniens de construire de nouvelles maisons et mettre fin à la "menace démographique" posée par les Palestiniens - terme par lequel les sionistes de droite font référence au fait que le taux de natalité des 20% de la population israélienne qui est palestinienne est supérieur à celui de la population juive majoritaire.
Les membres de la Knesset qui ont proposé cette loi, Zeev Elkin et David Rotem, sont ceux qui avaient proposé la loi qui a été votée le mois dernier qui interdit aux Israéliens de soutenir le boycott des produits et des pratiques israéliens.
Source : IMEMC
Traduction : MR pour ISM