Israël - 13 juillet 2011
Par BDS Movement
Le parlement israélien (Knesset) a voté la nuit dernière [11 juillet] une nouvelle loi (1) qui criminalise le soutien à la campagne de la société civile palestinienne de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) contre Israël, pénalisant les personnes et organisations israéliennes qui prennent une part active à la campagne, ou bien sûr à tout autre boycott partiel d'Israël ou de ses institutions. La législation répressive empêche aussi les entreprises qui refusent de traiter avec les colonies illégales bâties sur la terre palestinienne de répondre aux appels d'offre du gouvernement.
Hind Awwad, coordonnatrice du Comité national palestinien BDS (BNC), la coalition de la société civile palestinienne la plus importante constituée des partis politiques principaux, des syndicats, des ONG et des organisations de masse, a déclaré :
"Une fois de plus, Israël prend des mesures draconiennes pour criminaliser la résistance civile à son système d'apartheid, de colonialisme et d'occupation du peuple palestinien. Mais tant qu'Israël poursuit son siège illégal de la Bande de Gaza, son occupation brutale, la négation des droits des réfugiés palestiniens et le système de discrimination institutionnalisée contre les Palestiniens, des actes répressifs comme ceux-ci ne font que constituer des preuves supplémentaires de la nature antidémocratique et oppressive de la vie politique israélienne et motiver encore plus de gens de conscience à rejoindre notre mouvement mondial BDS pour la liberté, la justice, et l'égalité."
"Cette nouvelle loi, qui viole le droit international, témoigne du succès du mouvement mondial BDS en croissance rapide et montre que les élites politiques à l'intérieur d'Israël réalisent que l'Etat devient un paria dans le monde comme le fut jadis l'Afrique du Sud."
"Une fois de plus, Israël prend des mesures draconiennes pour criminaliser la résistance civile à son système d'apartheid, de colonialisme et d'occupation du peuple palestinien. Mais tant qu'Israël poursuit son siège illégal de la Bande de Gaza, son occupation brutale, la négation des droits des réfugiés palestiniens et le système de discrimination institutionnalisée contre les Palestiniens, des actes répressifs comme ceux-ci ne font que constituer des preuves supplémentaires de la nature antidémocratique et oppressive de la vie politique israélienne et motiver encore plus de gens de conscience à rejoindre notre mouvement mondial BDS pour la liberté, la justice, et l'égalité."
"Cette nouvelle loi, qui viole le droit international, témoigne du succès du mouvement mondial BDS en croissance rapide et montre que les élites politiques à l'intérieur d'Israël réalisent que l'Etat devient un paria dans le monde comme le fut jadis l'Afrique du Sud."
Le professeur Gabi Baramki, ancien chef de l'Université de Birzeit et actuellement membre du Comité directeur de la campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d'Israël (PACBI), a réagi à la nouvelle loi : "La loi sur le boycott n'est rien d'autre que la continuation du rôle pivot que je joue la Knesset depuis des décennies de la Knesset en votant des lois qui légalisent l'apartheid israélien, le colonialisme et d'autres formes d'oppression du peuple palestinien."
Madame Awwad a aussi affirmé : "Nous sommes solidaires de tous les citoyens et organismes israéliens qui ont des principes et qui sont les premiers visés par cette loi, et qui sont passibles d'amendes et même d'emprisonnement pour exercer leur droit fondamental à s'exprimer et à agir non violemment pour obliger leur Etat à se conformer au droit international."
Note aux rédacteurs
1. La campagne de la société civile palestinienne pour le BDS appelle à prendre de larges mesures de boycott, désinvestissement et sanctions contre Israël, semblables à celles qui furent prises contre l'Afrique du Sud du temps de l'apartheid, jusqu'à ce qu'Israël respecte ses obligations en vertu du droit international en mettant fin à son occupation et à sa colonisation du territoire de 1967, à la discrimination raciale contre les Palestiniens à l'intérieur d'Israël, et à garantir aux réfugiés palestiniens leur droit au retour comme ratifié par les Nations Unies.
Madame Awwad a aussi affirmé : "Nous sommes solidaires de tous les citoyens et organismes israéliens qui ont des principes et qui sont les premiers visés par cette loi, et qui sont passibles d'amendes et même d'emprisonnement pour exercer leur droit fondamental à s'exprimer et à agir non violemment pour obliger leur Etat à se conformer au droit international."
Note aux rédacteurs
1. La campagne de la société civile palestinienne pour le BDS appelle à prendre de larges mesures de boycott, désinvestissement et sanctions contre Israël, semblables à celles qui furent prises contre l'Afrique du Sud du temps de l'apartheid, jusqu'à ce qu'Israël respecte ses obligations en vertu du droit international en mettant fin à son occupation et à sa colonisation du territoire de 1967, à la discrimination raciale contre les Palestiniens à l'intérieur d'Israël, et à garantir aux réfugiés palestiniens leur droit au retour comme ratifié par les Nations Unies.
2. Les succès clefs du mouvement BDS comprennent la campagne de désinvestissement contre la multinationale française Veolia, qui a coûté à l'entreprise des milliards de dollars de contrats perdus à cause de son implication continue dans le tramway illégal de Jérusalem et la décision prise par le gouvernement norvégien d'exclure les sociétés israéliennes impliquées dans la construction des colonies illégales et le mur de son fonds de pension national. Au début de l'année, l'Université de Johannesburg a rompu ses liens avec l'Université Ben Gourion à cause de sa complicité dans les violations des droits de l'homme. De nombreux artistes ont répondu à l'appel palestinien au boycott culturel contre Israël, dont Roger Waters, Jello Biafra, les Pixies et Faithless. Carmel Agrexco, une société d'exportations agricoles qui appartient partiellement par l'État et qui est visée par le mouvement BDS, a récemment annoncé des pertes record.
(1) "Israël vote une loi interdisant les appels au boycott", ISM-France, 12 juillet 2011Source : BDS Movement
Traduction : MR pour ISM