Dans une lettre adressée hier à notre rédaction , l’ambassadeur de Grèce à Alger a souhaité apporter des clarifications concernant la décision de son gouvernement de barrer la route à une flottille qui tentait de se rendre à Ghaza : «(…)
Comme tout le monde le sait, le 31 mai 2010, les forces militaires d’Israël ont barré la route à une flottille qui essayait de rompre le blocus de Ghaza, avec des résultats tragiques connus. En vue d’une nouvelle tentative, le secrétaire général de l’ONU a exprimé sa conviction que l’aide humanitaire destinée à Ghaza doit être canalisée par des voies officielles et a demandé aux Etats membres de l’ONU, notamment ceux qui ont accès à la Méditerranée, de décourager ces opérations qui portent en elles le danger de l’escalade de la violence. Aussi, la Grèce n’est pas le seul pays qui a accès à la Méditerranée.
Les positions de la Grèce en ce qui concerne la nécessité de la levée du blocus de Ghaza et l’amélioration de la situation humanitaire de la région sont connues. Est aussi connue la position de principe de la Grèce pour la nécessité du respect de la loi internationale et l’évitement de l’usage de la violence. Le ministère des Affaires étrangères grec, en prenant en compte l’appel du secrétaire général de l’ONU, l’intention déclarée du gouvernement d’Israël d’interdire aux bateaux d’accoster sur la côte de Ghaza, les risques imminents pour les vies humaines et la sécurité qu’entraîne la participation à cet attentat a invité les citoyens grecs à s’abstenir. Au contraire, elle a proposé de transporter les biens destinés à Ghaza par ses propres moyens. Cette entreprise de flottille ne répond pas à l’essence du problème humanitaire de Ghaza (…).»
Les positions de la Grèce en ce qui concerne la nécessité de la levée du blocus de Ghaza et l’amélioration de la situation humanitaire de la région sont connues. Est aussi connue la position de principe de la Grèce pour la nécessité du respect de la loi internationale et l’évitement de l’usage de la violence. Le ministère des Affaires étrangères grec, en prenant en compte l’appel du secrétaire général de l’ONU, l’intention déclarée du gouvernement d’Israël d’interdire aux bateaux d’accoster sur la côte de Ghaza, les risques imminents pour les vies humaines et la sécurité qu’entraîne la participation à cet attentat a invité les citoyens grecs à s’abstenir. Au contraire, elle a proposé de transporter les biens destinés à Ghaza par ses propres moyens. Cette entreprise de flottille ne répond pas à l’essence du problème humanitaire de Ghaza (…).»