21/06/2011
Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a réaffirmé mardi qu'il refusait d'être un "obstacle" à la réconciliation, laissant entendre qu'il renoncerait à diriger le prochain gouvernement si son nom continuait à diviser le Fatah et le Hamas.
"Je suis sérieux, je n'accepterai à aucune condition d'être un obstacle", a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec des journalistes.
"Je suis sérieux, je n'accepterai à aucune condition d'être un obstacle", a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec des journalistes.
"Je n'accepterai jamais d'être imposé à qui que ce soit", a insisté M. Fayyad, soutenu par le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas pour diriger le gouvernement transitoire d'indépendants prévu par l'accord de réconciliation, mais récusé par le Hamas.
"Je soutiendrai tout accord pour la réconciliation", a-t-il ajouté, alors qu'une rencontre prévue mardi au Caire entre Mahmoud Abbas et le chef du Hamas Khaled Mechaal pour trancher la question de la formation du gouvernement a été reportée sine die.
"Je ne partirai pas tant qu'il n'y aura pas de nouveau Premier ministre", a précisé M. Fayyad.
Salam Fayyad, un économiste indépendant, arrive en tête des préférences des Palestiniens pour conduire cet exécutif transitoire, (à 45%) loin devant Jamal al-Khodari, député indépendant de Gaza soutenu par le Hamas (22%), selon un sondage publié lundi.
Mais le Hamas s'oppose catégoriquement à sa désignation, privilégiant une candidature d'une personnalité de la bande de Gaza, qu'il contrôle.
L'accord conclu le 27 avril par le Fatah et le Hamas prévoit la formation d'un gouvernement non partisan chargé d'organiser des élections dans un délai d'un an, afin de solder plus de quatre ans de division entre les deux principaux courants politiques palestiniens.
"Je soutiendrai tout accord pour la réconciliation", a-t-il ajouté, alors qu'une rencontre prévue mardi au Caire entre Mahmoud Abbas et le chef du Hamas Khaled Mechaal pour trancher la question de la formation du gouvernement a été reportée sine die.
"Je ne partirai pas tant qu'il n'y aura pas de nouveau Premier ministre", a précisé M. Fayyad.
Salam Fayyad, un économiste indépendant, arrive en tête des préférences des Palestiniens pour conduire cet exécutif transitoire, (à 45%) loin devant Jamal al-Khodari, député indépendant de Gaza soutenu par le Hamas (22%), selon un sondage publié lundi.
Mais le Hamas s'oppose catégoriquement à sa désignation, privilégiant une candidature d'une personnalité de la bande de Gaza, qu'il contrôle.
L'accord conclu le 27 avril par le Fatah et le Hamas prévoit la formation d'un gouvernement non partisan chargé d'organiser des élections dans un délai d'un an, afin de solder plus de quatre ans de division entre les deux principaux courants politiques palestiniens.