Egypte/Israël - 12 mars 2011
Par El Pais
Article du 8 mars 2011
Plus d'un mois après que l’Égypte ait interrompu les livraisons de gaz à Israël suite à un soi-disant sabotage dans la péninsule du Sinaï, les autorités israéliennes commencent à s'impatienter et à douter des explications égyptiennes, dit la presse israélienne du 7 mars.
L’Égypte a suspendu les livraisons de gaz vers Israël et la Jordanie au début de février, en pleine fièvre révolutionnaire et suite à l'explosion d'un gazoduc dans le Sinaï.
Les deux pays sont fortement tributaires des ressources énergétiques que leur vend Le Caire. Le gaz égyptien représente 40% de l'approvisionnement israélien et jusqu'à 80% de l'électricité jordanienne.
Les autorités égyptiennes ont annoncé, peu après l'explosion dont les causes sont toujours inconnues, que les livraisons reprendraient sous peu. Depuis, Le Caire a reporté cinq fois le rétablissement des livraisons, ce qui a obligé tant Israël que la Jordanie à recourir à leurs réserves en charbon et en diésel. Le week-end dernier, une avarie dans les locaux d'une usine, en face des côtes israéliennes, a laissé le pays sans gaz naturel pendant plusieurs heures, contribuant à aggraver ce que l'on nomme déjà "la crise du gaz" en Israël.
Des sources gouvernementales istaéliennes citées hier par le quotidien Maariv font peu de crédit aux explications égyptiennes, qui imputent les retards à des problèmes techniques dans le gazoduc d'El Arish. Les sources officielles consultées croient que la décision égyptienne cachent des motivations politiques et que les nouveaux dirigeants du Caire craignent de prendre des décisions qui pourraient être interprétées comme favorables à Israël.
L'ambassadeur israélien en Égypte a demandé récemment au chef du gouvernement militaire qui dirige le pays, Hussein Tantaoui, d'ordonner la reprise des livraisons.
Les analystes israéliens redoutent que soient modifiées les conditions de l'accord énergétique, comme celles du traité de paix qu'Israël et l’Égypte ont signé en 1979, suite à la révolution et aux changements de cabinet.
Amos Gilad, haut responsable du ministère de la Défense israélien, se rendra au Caire dans les prochains jours, comme nous l'ont confirmé des sources officielles.
Les deux pays sont fortement tributaires des ressources énergétiques que leur vend Le Caire. Le gaz égyptien représente 40% de l'approvisionnement israélien et jusqu'à 80% de l'électricité jordanienne.
Les autorités égyptiennes ont annoncé, peu après l'explosion dont les causes sont toujours inconnues, que les livraisons reprendraient sous peu. Depuis, Le Caire a reporté cinq fois le rétablissement des livraisons, ce qui a obligé tant Israël que la Jordanie à recourir à leurs réserves en charbon et en diésel. Le week-end dernier, une avarie dans les locaux d'une usine, en face des côtes israéliennes, a laissé le pays sans gaz naturel pendant plusieurs heures, contribuant à aggraver ce que l'on nomme déjà "la crise du gaz" en Israël.
Des sources gouvernementales istaéliennes citées hier par le quotidien Maariv font peu de crédit aux explications égyptiennes, qui imputent les retards à des problèmes techniques dans le gazoduc d'El Arish. Les sources officielles consultées croient que la décision égyptienne cachent des motivations politiques et que les nouveaux dirigeants du Caire craignent de prendre des décisions qui pourraient être interprétées comme favorables à Israël.
L'ambassadeur israélien en Égypte a demandé récemment au chef du gouvernement militaire qui dirige le pays, Hussein Tantaoui, d'ordonner la reprise des livraisons.
Les analystes israéliens redoutent que soient modifiées les conditions de l'accord énergétique, comme celles du traité de paix qu'Israël et l’Égypte ont signé en 1979, suite à la révolution et aux changements de cabinet.
Amos Gilad, haut responsable du ministère de la Défense israélien, se rendra au Caire dans les prochains jours, comme nous l'ont confirmé des sources officielles.
Source : El Pais
Traduction : MR pour ISM