27/02/2011 | 20h50
Une commission d'enquête israélienne a disculpé dimanche le commandement militaire et le service de sécurité (Shin Beth) pour un bombardement visant un chef militaire du Hamas, Salah Shehadeh, qui avait tué quatorze civils dont neuf enfants à Gaza en 2002.
Le 22 juillet 2002, un avion F-16 israélien avait largué une bombe d'une tonne sur la maison où vivaient Shehadeh et les siens, le tuant ainsi que son garde du corps et 14 civils, dont la femme de Shehadeh et ses neuf enfants. Le raid avait aussi fait 150 blessés.
Le 22 juillet 2002, un avion F-16 israélien avait largué une bombe d'une tonne sur la maison où vivaient Shehadeh et les siens, le tuant ainsi que son garde du corps et 14 civils, dont la femme de Shehadeh et ses neuf enfants. Le raid avait aussi fait 150 blessés.
Dans son rapport, remis dimanche au Premier ministre Benjamin Netanyahu, la commission a conclu qu'aucun "acte criminel" n'avait été commis dans le cadre de cette opération, tout en relevant une série de lacunes dans le recueil des informations qui ont entraîné la mort de victimes innocentes.
La commission officielle présidée par la juge à la Cour suprême à la retraite, Tova Strasberg-Cohen, estime que la décision de tuer Shehadeh était justifiée vu "la menace qu'il représentait" du fait de son implication "dans des dizaines d'attentats qui ont coûté la vie à des centaines d'Israéliens".
Elle souligne toutefois que le Shin Beth et le commandant militaire n'étaient pas au courant de la présence d'un grand nombre de civils dans le bâtiment visé, "par insuffisance de renseignements".
Le chef de l'armée de l'air de l'époque, le général Dan Halutz, devenu ensuite chef d'état major, avait fait scandale en déclarant à la presse que ce raid sanglant ne l'empêchait "pas de dormir".
Le raid a provoqué une vague de condamnations internationales et déclenché des poursuites judiciaires contre des responsables militaires israéliens.
La commission officielle présidée par la juge à la Cour suprême à la retraite, Tova Strasberg-Cohen, estime que la décision de tuer Shehadeh était justifiée vu "la menace qu'il représentait" du fait de son implication "dans des dizaines d'attentats qui ont coûté la vie à des centaines d'Israéliens".
Elle souligne toutefois que le Shin Beth et le commandant militaire n'étaient pas au courant de la présence d'un grand nombre de civils dans le bâtiment visé, "par insuffisance de renseignements".
Le chef de l'armée de l'air de l'époque, le général Dan Halutz, devenu ensuite chef d'état major, avait fait scandale en déclarant à la presse que ce raid sanglant ne l'empêchait "pas de dormir".
Le raid a provoqué une vague de condamnations internationales et déclenché des poursuites judiciaires contre des responsables militaires israéliens.