19/02/2011
Obama a mis en garde Abbas contre les « répercussions » d'un éventuel vote au Conseil de sécurité d'une résolution condamnant Israël.
Les dirigeants palestiniens ont maintenu hier soir leur demande d'examen d'un projet de résolution au Conseil de sécurité des Nations unies sur la colonisation israélienne, bravant les intenses pressions américaines pour y renoncer. Le projet de résolution déposé en janvier au Conseil de sécurité à l'initiative du groupe arabe par le Liban, le Brésil et l'Afrique du Sud devait donc être mis aux voix vendredi soir comme prévu.
« La direction a décidé à l'unanimité de rejeter les menaces américaines et d'insister pour que la résolution soit présentée au Conseil de sécurité, et si l'administration américaine veut utiliser son droit de veto, qu'elle l'utilise », a déclaré à l'AFP Saleh Rafat, membre du comité exécutif de l'OLP.
« La direction a décidé à l'unanimité de rejeter les menaces américaines et d'insister pour que la résolution soit présentée au Conseil de sécurité, et si l'administration américaine veut utiliser son droit de veto, qu'elle l'utilise », a déclaré à l'AFP Saleh Rafat, membre du comité exécutif de l'OLP.
Auparavant, le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas avait rejeté les appels américains malgré les mises en garde de Washington. Dans la soirée, une manifestation de soutien à M. Abbas a été organisée à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne.
« Le président Abbas a discuté avec la secrétaire d'État Hillary Clinton de la question de porter les activités de colonisation devant le Conseil de sécurité », au lendemain d'un appel sur le sujet du président américain Barack Obama à M. Abbas, selon un communiqué du porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina. « Les positions palestiniennes et arabes sur le projet soumis au Conseil de sécurité condamnant la colonisation israélienne des territoires palestiniens sont inchangées », a ajouté M. Abou Roudeina.
M. Obama a mis en garde jeudi M. Abbas contre les « répercussions » de l'insistance palestinienne qui risque d'acculer l'administration américaine à exercer pour la première fois de son mandat son droit de veto au Conseil de sécurité, a souligné hier un responsable palestinien sous le couvert de l'anonymat. « Il y aura des répercussions sur les relations palestino-américaines si vous persistez dans vos tentatives pour aller au Conseil de sécurité et ignorez notre demande, en particulier compte tenu du fait que nous avons des propositions alternatives », a ajouté M. Obama, selon la même source. Selon des responsables palestiniens, l'ambassadrice américaine aux Nations unies, Susan Rice, a proposé au groupe arabe, qui a refusé, de renoncer à passer au vote. Elle a suggéré en échange un communiqué non contraignant de la présidence du Conseil, l'envoi d'une mission sur place du Conseil de sécurité et une référence aux frontières de 1967 dans le prochain communiqué du quartette sur le Proche-Orient (États-Unis, ONU, Russie et Union européenne). M. Obama a proposé d'ajouter un paragraphe appelant Israël à un nouveau moratoire sur la colonisation à la déclaration envisagée de la présidence du Conseil, a affirmé hier à l'AFP un responsable palestinien sous le couvert de l'anonymat. Dans le texte proposé par Mme Rice, le Conseil de sécurité « réaffirme son soutien aux précédents communiqués sur cette question, les termes de référence de Madrid (conférence de paix israélo-arabe de 1991), y compris le principe de la terre contre la paix et la feuille de route du quartette », selon un exemplaire du texte transmis à l'AFP par ce responsable. « Il exprime sa ferme opposition à toute action unilatérale de quelque partie que ce soit (...) et réaffirme qu'il ne reconnaît pas la légitimité de la poursuite des activités de colonisation israéliennes, qui est un grave obstacle au processus de paix », selon le document.
« Le président Abbas a discuté avec la secrétaire d'État Hillary Clinton de la question de porter les activités de colonisation devant le Conseil de sécurité », au lendemain d'un appel sur le sujet du président américain Barack Obama à M. Abbas, selon un communiqué du porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina. « Les positions palestiniennes et arabes sur le projet soumis au Conseil de sécurité condamnant la colonisation israélienne des territoires palestiniens sont inchangées », a ajouté M. Abou Roudeina.
M. Obama a mis en garde jeudi M. Abbas contre les « répercussions » de l'insistance palestinienne qui risque d'acculer l'administration américaine à exercer pour la première fois de son mandat son droit de veto au Conseil de sécurité, a souligné hier un responsable palestinien sous le couvert de l'anonymat. « Il y aura des répercussions sur les relations palestino-américaines si vous persistez dans vos tentatives pour aller au Conseil de sécurité et ignorez notre demande, en particulier compte tenu du fait que nous avons des propositions alternatives », a ajouté M. Obama, selon la même source. Selon des responsables palestiniens, l'ambassadrice américaine aux Nations unies, Susan Rice, a proposé au groupe arabe, qui a refusé, de renoncer à passer au vote. Elle a suggéré en échange un communiqué non contraignant de la présidence du Conseil, l'envoi d'une mission sur place du Conseil de sécurité et une référence aux frontières de 1967 dans le prochain communiqué du quartette sur le Proche-Orient (États-Unis, ONU, Russie et Union européenne). M. Obama a proposé d'ajouter un paragraphe appelant Israël à un nouveau moratoire sur la colonisation à la déclaration envisagée de la présidence du Conseil, a affirmé hier à l'AFP un responsable palestinien sous le couvert de l'anonymat. Dans le texte proposé par Mme Rice, le Conseil de sécurité « réaffirme son soutien aux précédents communiqués sur cette question, les termes de référence de Madrid (conférence de paix israélo-arabe de 1991), y compris le principe de la terre contre la paix et la feuille de route du quartette », selon un exemplaire du texte transmis à l'AFP par ce responsable. « Il exprime sa ferme opposition à toute action unilatérale de quelque partie que ce soit (...) et réaffirme qu'il ne reconnaît pas la légitimité de la poursuite des activités de colonisation israéliennes, qui est un grave obstacle au processus de paix », selon le document.