13/01/2011 | 20h00
Le ministre de la Santé du mouvement islamiste palestinien Hamas a affirmé jeudi que 40% des médicaments de base manquaient dans la bande de Gaza, une pénurie imputable selon lui à l'Autorité palestinienne qui a rejeté ces accusations.
"La situation sanitaire à Gaza est très difficile, et s'il y a une nouvelle offensive israélienne, la situation sera catastrophique", a déclaré à l'AFP Bassem Naim, en précisant que 182 des 450 médicaments de base manquaient.
"La situation sanitaire à Gaza est très difficile, et s'il y a une nouvelle offensive israélienne, la situation sera catastrophique", a déclaré à l'AFP Bassem Naim, en précisant que 182 des 450 médicaments de base manquaient.
"C'est à cause d'une décision politique du gouvernement à Ramallah, qui ne les envoie pas", a-t-il dénoncé.
Une source au sein du Hamas a précisé que le mouvement islamiste lancerait un appel urgent aux organisations internationales pour faire pression sur le gouvernement de Ramallah (Cisjordanie occupée), contrôlée par le mouvement rival Fatah.
"Le gouvernement de Ramallah ne veut pas envoyer de l'aide médicale car cela aide le Hamas", a assuré cette source.
Interrogé par l'AFP, le ministre de la Santé de l'Autorité palestinienne, Fathi Abou Moughli, a récusé cette accusation, affirmant que le gouvernement de Ramallah était "complètement dévoué" à la population de Gaza, qu'il "approvisionnait de façon continue en médicaments".
"Tous les deux mois, nous envoyons entre 5 et 10 camions chargés de médicaments et d'équipements", a-t-il dit.
Il a estimé que la pénurie était le résultat de "la mauvaise gestion" du ministère de la Santé du Hamas, qui avait licencié quelque 1.600 employés et les avait remplacés par "des gens sans expérience avec la gestion et le stockage des médicaments".
Le Fatah et le Hamas sont à couteaux tirés depuis que le Hamas a pris le contrôle de Gaza en juin 2007 après en avoir chassé les forces loyales au président Mahmoud Abbas.
Le Hamas craint une offensive israélienne sur Gaza, après que les groupuscules radicaux palestiniens ont intensifié ces dernières semaines les tirs de roquettes et d'obus de mortier sur le sud d'Israël.
Le mouvement islamiste a ordonné jeudi à ses forces de sécurité de faire respecter aux groupes radicaux une trêve avec Israël, en empêchant les tirs de roquettes sur l'Etat hébreu.
Une source au sein du Hamas a précisé que le mouvement islamiste lancerait un appel urgent aux organisations internationales pour faire pression sur le gouvernement de Ramallah (Cisjordanie occupée), contrôlée par le mouvement rival Fatah.
"Le gouvernement de Ramallah ne veut pas envoyer de l'aide médicale car cela aide le Hamas", a assuré cette source.
Interrogé par l'AFP, le ministre de la Santé de l'Autorité palestinienne, Fathi Abou Moughli, a récusé cette accusation, affirmant que le gouvernement de Ramallah était "complètement dévoué" à la population de Gaza, qu'il "approvisionnait de façon continue en médicaments".
"Tous les deux mois, nous envoyons entre 5 et 10 camions chargés de médicaments et d'équipements", a-t-il dit.
Il a estimé que la pénurie était le résultat de "la mauvaise gestion" du ministère de la Santé du Hamas, qui avait licencié quelque 1.600 employés et les avait remplacés par "des gens sans expérience avec la gestion et le stockage des médicaments".
Le Fatah et le Hamas sont à couteaux tirés depuis que le Hamas a pris le contrôle de Gaza en juin 2007 après en avoir chassé les forces loyales au président Mahmoud Abbas.
Le Hamas craint une offensive israélienne sur Gaza, après que les groupuscules radicaux palestiniens ont intensifié ces dernières semaines les tirs de roquettes et d'obus de mortier sur le sud d'Israël.
Le mouvement islamiste a ordonné jeudi à ses forces de sécurité de faire respecter aux groupes radicaux une trêve avec Israël, en empêchant les tirs de roquettes sur l'Etat hébreu.