14/01/2011
Le Hamas, au pouvoir à Gaza, a ordonné hier à ses forces de sécurité de faire respecter aux groupes radicaux une trêve avec Israël, en empêchant les tirs de roquettes sur l'État hébreu à partir du territoire palestinien. L'objectif est d'éviter une escalade des tensions avec Israël et une nouvelle attaque de l'État hébreu, deux ans après l'offensive « Plomb durci » qui avait fait 1 400 morts palestiniens durant l'hiver 2008-2009.
Le chef du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza, Ismaïl Haniyeh, a « donné des instructions au ministre de l'Intérieur et aux chefs de la sécurité afin de préserver le consensus national (sur la trêve) parmi les factions palestiniennes pour la protection de la bande de Gaza », selon un communiqué du mouvement, faisant allusion à la trêve décidée en janvier 2009. « Le consensus national entre les factions signifie que nous n'allons donner à Israël aucune raison de faire la guerre à Gaza », a expliqué un ministre du Hamas sous couvert d'anonymat. « Le gouvernement va défendre ce consensus parce que nous ne voulons pas qu'une nouvelle tragédie s'abatte sur le peuple palestinien », a-t-il dit, ajoutant : « Maintenant, Gaza est plus calme qu'il ne l'a jamais été depuis 2007 (et la prise du pouvoir du Hamas) et Israël le sait. »
Le chef du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza, Ismaïl Haniyeh, a « donné des instructions au ministre de l'Intérieur et aux chefs de la sécurité afin de préserver le consensus national (sur la trêve) parmi les factions palestiniennes pour la protection de la bande de Gaza », selon un communiqué du mouvement, faisant allusion à la trêve décidée en janvier 2009. « Le consensus national entre les factions signifie que nous n'allons donner à Israël aucune raison de faire la guerre à Gaza », a expliqué un ministre du Hamas sous couvert d'anonymat. « Le gouvernement va défendre ce consensus parce que nous ne voulons pas qu'une nouvelle tragédie s'abatte sur le peuple palestinien », a-t-il dit, ajoutant : « Maintenant, Gaza est plus calme qu'il ne l'a jamais été depuis 2007 (et la prise du pouvoir du Hamas) et Israël le sait. »
Mercredi, lors d'une réunion d'urgence avec le Hamas à Gaza, les principales factions armées du territoire ont accepté d'observer une période « d'accalmie », après que le Hamas eut relancé la veille « son appel à tous les groupes palestiniens pour qu'ils respectent le consensus national ». Des groupuscules radicaux palestiniens ont intensifié ces dernières semaines les tirs de roquettes et d'obus de mortier sur le sud d'Israël qui, en représailles, a lancé des raids aériens sur Gaza. À la suite du regain de tension, des responsables israéliens ont agité la menace d'une opération militaire de grande envergure dans la bande de Gaza, comme celle menée il y a deux ans dans le but déjà d'arrêter les tirs de roquettes contre son territoire. Des pays arabes ont également alerté le Hamas des risques encourus si les groupes armés poursuivaient les tirs de roquettes en direction d'Israël.