mardi 7 décembre 2010

Moyen-Orient - Après l’échec programmé du sommet de Washington

dimanche 5 décembre 2010 - 18h:01
UCI
L’échec des négociations israélo-palestiniennes, ouvertes le 2 septembre à Washington sous le patronage des dirigeants américains, était prévisible et quasiment annoncé.
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En Palestine occupée comme en Palestine annexée, une nouvelle Intifada semble sur le point de naître...
Cette énième rencontre avait été voulue par l’administration Obama pour montrer l’engagement du président américain à relancer un prétendu "processus de paix". George Mitchell, l’émissaire nommé par Obama pour s’occuper du Proche-Orient, a beaucoup voyagé. Il a maintes fois rencontré le Premier ministre israélien Nétanyahou, le pré­sident de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Une phase de "négociations indirectes" avait commencé au début de l’année 2010 qui a vu se multiplier les navettes diplomatiques  ; tout cela pour aboutir à une reprise de négociations qui ne pouvait pas aboutir.
S’il y a une démonstration qui n’est plus à faire, c’est bien celle de la totale continuité de la politique d’Obama par rapport à celle de ses prédécesseurs, sur cette question comme sur bien d’autres.
Pas plus que Bush, Obama n’a cherché à contraindre les dirigeants israéliens à négocier réellement. Il en aurait les moyens  : Israël a un besoin vital de l’aide financière américaine, sans laquelle il lui serait impossible d’entretenir une des armées les plus modernes du monde ou même de financer l’implantation de colonies de peuplement en Cisjordanie. Mais, pour les dirigeants du gendarme de l’ordre impérialiste que sont les États-Unis, Israël est un allié précieux dans cette partie du monde stratégique à leurs yeux. Depuis sa création, Israël a joué le rôle d’une sorte de supplétif en permanence utilisable contre les peuples et les autres États du Proche et du Moyen-Orient. Mais comme tous les hommes de main, les dirigeants israéliens ont leurs propres exigences, qu’ils savent pouvoir obtenir en contrepartie des services rendus, d’où le soutien indéfectible des États-Unis.
Toutefois, Israël n’est pas le seul allié de l’impérialisme dans cette région du monde. Nombre d’États arabes le sont également, en particulier l’Arabie saoudite et l’Égypte. Vis-à-vis de ces États et de leurs opinions publiques, les dirigeants américains doivent donner l’impression qu’ils ne se désintéressent pas du sort des peuples arabes, et en particulier de celui du peuple palestinien. C’est la raison d’être de cette succession régulière d’opérations à grand spectacle baptisées abusivement "relances du processus de paix".
Cette fois-ci, la mise en scène du sommet de Washington a nécessité d’obtenir un geste du côté israélien pour que le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas puisse accepter de participer à cette rencontre sans perdre complètement la face.
Sous la pression américaine, le gouvernement Nétanyahou avait fini par décréter un moratoire partiel de dix mois de la colonisation en Cisjordanie. C’était une concession bien limitée car ce gel des constructions excluait celles qui avaient déjà été décidées avant le mois de novembre 2009 ainsi que l’intégralité de la zone de Jérusalem-Est. Nétanyahou avait dit et redit à l’avance qu’il ne prolongerait pas ce moratoire. Et quand celui-ci est arrivé à échéance le 26 septembre, les colons israéliens ont organisé des rassemblements dans plusieurs colonies de Cisjordanie, au cours desquels étaient posées les premières pierres de nouvelles constructions.
En réaction, Mahmoud Abbas annonçait qu’il mettait fin aux rencontres avec le Premier ministre israélien. Il ne pouvait pas continuer de participer à ce simulacre de négociations sans risquer de perdre le peu de crédit qu’il lui restait. Pour autant qu’il lui en reste...
La colonisation à Jérusalem-est...
En réalité, le moratoire, dénoncé d’une façon virulente par l’extrême droite israélienne, n’a pas du tout empêché la colonisation de se poursuivre.
Le moratoire excluait la zone de Jérusalem-Est qui est l’une des principales zones de colonisation, avec déjà plus de 200 000 colons établis. La partie orientale de Jérusalem est un des enjeux importants, à la fois politique et symbolique, qui oppose les dirigeants israéliens aux Palestiniens. Les Palestiniens n’ont jamais reconnu son annexion au lendemain de la guerre des Six jours de 1967 et, encore aujourd’hui, majoritairement habitée par une population arabe, elle est revendiquée par l’Autorité palestinienne comme capitale d’un futur État palestinien.
De leur côté, les autorités israéliennes cherchent à chasser de Jérusalem les 260 000 résidents arabes, par tous les moyens  : destruction des habitations construites sans permis de construire, ce qui est le cas de la plupart des constructions récentes car la mairie, dirigée par les Israéliens, refuse systématiquement d’en accorder à des citoyens arabes de Jérusalem-Est  ; rachat de maisons par des organisations d’extrême droite soutenues par cette même mairie  ; expulsion pure et simple de Palestiniens dont les maisons ont été déclarées comme ayant "appartenu à des Juifs"...
Par ailleurs, l’implantation d’une ceinture de colonies à l’est de Jérusalem s’inscrit dans un plan de constitution d’un Grand Jérusalem majoritairement juif, visant à rendre irréversible l’annexion israélienne de la ville.
... Et dans le reste de la Cisjordanie
Moratoire ou pas, la colonisation s’est en fait poursuivie dans toute la Cisjordanie, et cela tout à fait officiellement. Après l’annonce, en mars 2010, de la construction de 112 nouveaux logements dans la colonie de Betar Illit, les autorités israéliennes ont déclaré, en réponse aux protestations que leur décision avait suscitées, que le moratoire prévoyait des exceptions "en cas de problèmes de sécurité".
Les colonies dites sauvages ont bénéficié de la complaisance, voire de la complicité du gouvernement  : les colons installés illégalement sur des terres appartenant à un paysan arabe sont rarement délogés par les soldats israéliens. Et quand, parfois, c’est le cas, ils savent qu’il leur suffira de revenir une fois, deux fois, autant de fois qu’il faudra, mais qu’ils finiront par rester. C’est ainsi que, depuis des années, la colonisation s’est développée avec l’aide des gouvernements israéliens, puisque les colonies finissent par être raccordées au réseau électrique et à toutes les infrastructures nécessaires à une implantation durable.
Le nombre de colons a presque doublé depuis 1993, s’accélérant même ces dernières années. D’après la dernière enquête de l’organisation israélienne des droits de l’homme B’Tselem, s’appuyant sur des sources gouvernementales, il y aurait aujourd’hui plus de 300 000 colons en Cisjordanie (sans compter ceux installés à Jérusalem-Est), résidant dans 121 colonies et une centaine d’"avant-postes", terme désignant de petites implantations non encore officiellement légalisées par le gouvernement. De son côté, l’État israélien a étendu son contrôle territorial par le biais de bases militaires, de champs de tir, de réserves naturelles, de routes, auxquels il faut ajouter les terres dont les Palestiniens ont été expropriés pour construire la "barrière" dite "de sécurité", censée suivre la frontière de 1967, mais dont 85 % du tracé court en fait en Cisjordanie.
Le rapport dresse la liste de toutes les aides sans lesquelles la colonisation n’aurait pu se développer  : aides au logement et à l’éducation, mais le gouvernement finance également des cliniques, les salaires des travailleurs sociaux, l’achat de véhicules de sécurité, la construction de synagogues, de centres communautaires... L’industrie et l’agriculture bénéficient aussi de nombreux avantages et des allégements fiscaux leur sont accordés. Une politique d’exclusion sociale et de violence L’expansion coloniale faite d’expropriations et de vols des terres a pour pendant une politique raciste et oppressive, comme en témoigne la situation faite aux Palestiniens d’Israël, considérés comme étant des citoyens de seconde ou de troisième zone, aux droits légalement restreints. Un nombre important de lois discriminatoires a été édicté à leur encontre. Sans les citer toutes, il faut au moins mentionner les lois sur la terre, qui la réservent quasi exclusivement à la population juive, du seul fait que leur attribution doit préalablement être acceptée par des institutions sionistes, au premier rang desquelles le Fonds national juif.
Quant aux droits civils et politiques dévolus aux Palestiniens d’Israël, ils sont eux aussi restreints. Un Arabe israélien peut par exemple voir sa citoyenneté révoquée pour déloyauté à l’égard de l’État, sans même qu’il y ait eu une condamnation pénale. Sur le plan des droits politiques, économiques et sociaux, les Arabes israéliens sont tout aussi discriminés. La loi fondamentale sur la Knesset prévoit par exemple qu’une liste de candidats ne pourra pas participer aux élections si ses objectifs ou ses actions critiquent expressément ou implicitement l’existence de l’État d’Israël en tant qu’État du peuple juif, ou la nature démocratique de cet État. Cette loi qui vise les partis palestiniens pourrait tout aussi bien être appliquée à des candidats de partis juifs, dès lors que ceux-ci exprimeraient leur hostilité au sionisme. C’est d’ailleurs l’essence de cette loi que l’actuel gouvernement voudrait maintenant étendre, non plus aux seuls candidats aux élections, mais à tous les candidats à la naturalisation.
Concernant enfin le domaine économique, la loi sur les Zones prioritaires nationales (ZPN) donne au gouvernement la liberté de classer les villes et les villages en ZPN, ce qui leur donne droit à d’importantes subventions. Inutile de préciser que les zones d’habitat arabe sont oubliées dans ces classements.
Et il est des situations, comme à Gaza, où les autorités israéliennes exercent une violence permanente à l’encontre des Palestiniens. Dans cette enclave, plus d’un million et demi de Palestiniens sont dans la ligne de mire de l’armée israélienne. Au moindre soubresaut, à la moindre velléité de secouer le joug qui les enferme et les isole du monde, ils subissent la mitraille et les bombardements. C’est dans un champ de ruines que vivent les Gazaouis, à un niveau proche de la famine du seul fait des restrictions imposées par le blocus israélien.
La colonisation, fruit du sionisme
Les politiques menées par tous les gouvernements israéliens se sont toujours inscrites dans la logique du mouvement sioniste. Les organisations sionistes du début du 20 ème siècle se fixèrent comme objectif de créer des "foyers de peuplement" (terme de l’époque pour désigner les implantations de colonies), en recherchant la protection de la Grande-Bretagne, la principale puissance coloniale du Proche-Orient. Les colons d’aujourd’hui ne sont plus les mêmes que ceux d’hier  : les "pionniers" qui se prétendaient majoritairement socialistes au début du 20 ème siècle ont été remplacés par des religieux fanatiques à kippa et mitraillette, partisans d’un Grand Israël [Ces religieux considèrent l’ensemble de la Palestine comme un territoire «  donné  » par Dieu en exclusivité au peuple juif (et pour certains ce Grand Israël comprend la Jordanie actuelle et la Syrie)].
Avec le développement d’une extrême droite nationaliste partisane d’une politique colonialiste à outrance, c’est l’ensemble de la société israélienne qui a connu un glissement à droite. Toute la société est aujourd’hui gangrenée par le racisme, empoisonnée par le poids des religieux.
Le gouvernement actuel, l’un des plus réactionnaires qu’Israël ait connus, comprend plusieurs ministres religieux, dont l’un est en charge du logement, poste décisif pour faciliter l’implantation de colonies. Le ministre des Affaires étrangères, Lieberman est, lui, le dirigeant d’un groupe nationaliste, Israël Beiteinou ("Israël notre maison"), qui propose de modifier les frontières d’Israël de façon à réunir tous les Juifs (en intégrant les colonies de Cisjordanie) et à exclure les Arabes israéliens.
Avec une certaine lucidité, le ministre de la Défense, le travailliste Ehoud Barak, a déclaré en février de cette année  : "Israël va devenir soit un État binational, soit un État d’Apartheid". Le ministre des Affaires sociales, lui aussi travailliste, a pour sa part regretté que le dernier projet du gouvernement - instaurer un serment d’allégeance pour tout candidat à la naturalisation, obligeant à reconnaître le caractère juif et démocratique d’Israël - ait des "relents racistes". Mais aucun des ministres travaillistes n’a pour autant envisagé de quitter le gouvernement.
En fait, cela fait longtemps qu’on ne peut plus voir de différence entre les travaillistes et les partis de droite comme le Likoud de Nétanyahou. Après la conquête militaire de la Cisjordanie en 1967, ce sont des gouvernements travaillistes qui ont encouragé les premières implantations de colons d’extrême droite. Mais avant même cette période, au moment de la création de l’État d’Israël­, ce sont des travaillistes qui ont organisé une épuration ethnique à grande échelle, en expulsant des centaines de milliers d’Arabes, de façon à rendre la population juive majoritaire au sein du nouvel État.
Par la suite, ces mêmes travaillistes ont mis en place une législation visant à maintenir le caractère "juif" de l’État israélien. S’il existe une citoyenneté israélienne, plusieurs nationalités sont officiellement distinguées, mais la nationalité "juive" est la seule qui permette vraiment de bénéficier de tous les droits. N’importe quelle personne née en France ou aux États-Unis peut acquérir cette nationalité si elle est reconnue comme "juive" par les autorités rabbiniques, ce qui ne peut pas être le cas pour le million et demi d’Israéliens de nationalité "arabe", pourtant nés en Israël. Ainsi le sionisme, cette idéologie qui se proposait de créer un "État juif", a conduit à la création d’un État fondé sur le racisme et la discrimination, de façon d’autant plus logique qu’il a cherché à le faire en s’imposant dans une région ma­jo­ri­tai­rement peuplée d’Arabes.
Quel Etat palestinien  ?
La revendication des Palestiniens, spoliés de leurs terres et condamnés pour une partie d’entre eux à vivre dans des camps, de pouvoir disposer d’un État est légitime. Et, en tant que militants communistes internationalistes, nous sommes complètement et inconditionnellement solidaires de cette revendication car nous sommes solidaires de la lutte des masses palestiniennes contre l’oppression qu’elles subissent.
Bien évidemment, la forme concrète d’un éventuel État palestinien n’a jamais laissé indifférents les dirigeants nationalistes de l’OLP. À partir de la fin des années quatre-vingt, la revendication d’un État palestinien s’est concrétisée dans le cadre des territoires occupés après 1 967. Leur population était majoritairement arabe, et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’Israël s’était refusé à les annexer. Ces territoires avaient donc conservé un statut provisoire qui pouvait éventuellement être l’objet de négociations. Pendant longtemps, les gouvernements israéliens s’y étaient refusés et s’ils se sont finalement résolus à considérer l’OLP comme un interlocuteur, ce fut après le déclenchement de la première Intifada en 1987 et devant leur incapacité à y mettre fin.
En signant les accords d’Oslo en 1993, les dirigeants israéliens avaient accepté l’établissement d’une Autorité palestinienne autonome sur une partie de la Cisjordanie et à Gaza. Ces accords étaient dits "intérimaires" car ils étaient censés constituer une première étape d’un processus pouvant conduire à la reconnaissance d’un État palestinien.
Les dirigeants israéliens ont-ils réellement envisagé d’aller aussi loin  ? Rien n’est moins sûr, car dans le cours des événements qui ont suivi, les gouvernements successifs ont toujours fait preuve d’une intransigeance qui montrait que, pour eux, ce n’était absolument pas une perspective. Et même lorsque les dirigeants israéliens ont fait le choix contraint de se retirer de Gaza, ils l’ont accompagné d’une telle intransigeance, d’une telle violence envers la population, d’un tel mépris pour ses droits, qu’en guise d’État les Gazaouis n’ont eu droit qu’à une prison à ciel ouvert. Et cela pas seulement pour tenter de réduire l’influence du Hamas qui avait pris le contrôle de la bande de Gaza, mais avant tout pour interdire aux Palestiniens toute existence nationale qui leur soit propre.
En Cisjordanie, c’est le développement de la colonisation qui éloigne la perspective d’un État palestinien. En effet, un État doit pouvoir disposer d’un minimum de continuité territoriale pour exister. Or, la croissance des colonies qui s’accompagne de celle d’un réseau de routes et de "zones de sécurité" empêche la circulation des hommes et des biens, bridant par là même toute vie économique et sociale. On estime qu’un peu plus de 40 % du territoire échappent actuellement au contrôle de l’Autorité palestinienne.
La situation apparaît aujourd’hui tellement bouchée, sans issue, que des militants soutenant la cause palestinienne en viennent à expliquer qu’une annexion pure et simple de la Cisjordanie par Israël serait préférable car le combat se porterait alors sur l’obtention de droits démocratiques communs au sein d’une entité territoriale réellement existante. Mais l’installation aussi bien d’un État palestinien séparé, que d’un État "binational" unique sur le territoire de l’ancienne Palestine historique, supposerait de toute façon un profond changement de la politique ac­tuel­lement menée par le gouvernement israélien.
Dans le passé, et avant même la création de l’État d’Israël, les révolutionnaires dénonçaient les soi-disant sionistes-socialistes, montrant que leur projet ne pouvait aboutir qu’à une impasse sanglante. Après la Deuxième Guerre mondiale, les révolutionnaires continuèrent à s’opposer au sionisme, tout comme à la réaction arabe. Ils expliquaient que le partage de la Palestine ne pouvait conduire qu’à aviver les sentiments nationalistes et à provoquer de nouveaux massacres. À cette perspective, ils opposaient celle d’une Palestine unie et socialiste, qui reconnaîtrait aux peuples qui la composaient des droits nationaux égaux et qui s’intégrerait au sein d’une fédération socialiste du Moyen-Orient.
Aujourd’hui les positions des révolutionnaires demeurent fondamentalement les mêmes  : intégrer les populations dans une fédération socialiste des peuples de la région, qui réaliserait enfin l’unité des Arabes et des autres peuples, non arabes ou non musulmans, comme les Juifs, les Kurdes, les Druzes, etc.
Mais la création d’une telle fédération ne peut devenir réalité sans la destruction des structures sionistes de l’État d’Israël. Tant qu’Israël sera un État nationaliste, colonialiste, religieux, raciste, c’est-à-dire un État qui ferme ses portes aux peuples arabes qu’il a chassés, alors qu’il offre aux Juifs du monde entier la qualité de citoyen, une telle entente entre les peuples sera du domaine de l’utopie.
Dans un manifeste publié en 1969, l’organisation socialiste israélienne Matzpen, qui regroupait des militants juifs et arabes dans la lutte contre le sionisme et pour un Moyen-Orient socialiste, écrivait  : "Nous considérons que la solution des principaux problèmes du Moyen-Orient - y compris la question israélo-arabe, qui nécessite un changement profond des régimes dans tous ces pays - c’est la révolution socialiste. Pour Israël, la révolution socialiste changera entièrement le caractère de l’État et le transformera d’un État sioniste, qui est un instrument pour la continuation de la colonisation et un allié naturel de l’impérialisme, en un État exprimant les véritables intérêts des masses juives et arabes  ; en un État orienté vers une intégration dans une union socialiste du Moyen-Orient."
C’est avec une telle politique qu’il faut renouer. La perspective peut paraître bien lointaine mais l’arrogance, le mépris, le terrorisme de l’État israélien préparent le terrain à de nouvelles révoltes, à de nouvelles Intifadas, car aucun peuple ne peut durablement accepter ce que subissent aujourd’hui les Palestiniens. Mais il est à espérer que ces révoltes permettront de mettre fin aux politiques qui ont divisé et opposé les peuples de la région pour le plus grand profit de quelques minorités de privilégiés et des dirigeants impérialistes.
12 novembre 2010 - Union Communiste Internationaliste - Vous pouvez consulter cet article à :
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