mardi 7 décembre 2010

Le Brésil reconnaît l'Etat palestinien, Israël ne décolère plus

06 Décembre 2010 10:33 
IRIB - Un geste symbolique, de la part du Président Lula, qui doit quitter son poste, le 31 décembre 2010, son mandat étant expiré. Le Président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a informé le Président de l’Autorité autonome palestinienne, Mahmoud Abbas, que le Brésil reconnaissait l'Etat indépendant palestinien, dans ses frontières de 1967, aux termes d’une lettre, publiée, le 3 décembre, par le ministère brésilien des Affaires étrangères. Le Président Lula soutient, en d'autres termes, le souhait de tous les Palestiniens : instaurer un Etat uni, sûr, démocratique et économiquement viable. Lors de la guerre des Six jours, l'armée israélienne a occupé la Cisjordanie, Gaza et Qods-Est. A présent, il semblerait que les responsables de l'Autorité autonome, renonçant à la cause du peuple palestinien et à la libération de la terre de Palestine, aient accepté de former un Etat indépendant, confiné dans les frontières démarquées après la guerre de juin 1967, alors que que le régime sioniste, qui poursuit, à plein régime, la colonisation, ne donne même pas le temps au peuple palestinien et à l’Autorité autonome de former un Etat indépendant. Conformément aux accords de paix d'Oslo, signés, en 1993, entre le Premier ministre israélien de l'époque, Isaac Rabbin, et le Chef de l'Autorité autonome de l’époque, Yasser Arafat, les deux parties s'étaient mises d'accord sur la formation d'un Etat indépendant palestinien, en mai 1996. Mais, les responsables sionistes ont tenté, comme toujours, de tuer le temps, autrement dit, de gagner du temps, pour mener à bien la colonisation sauvage des territoires occupés, en 1967, ce qui a, pratiquement, rendu impossible, la formation d'un Etat indépendant palestinien, dans ces territoires. Dans une telle situation, Mahmoud Abbas parle de la dissolution de l'Autorité autonome. Selon lui, il est impossible de continuer de la sorte et l’unique porte de sortie est de déférer le dossier palestinien à l'ONU. La résolution 181 de l’Assemblée générale des Nations unies, votée, en 1947, stipule l’instauration d’un Etat palestinien, sur une surface embrassant la moitié de la Palestine. Or, le régime usurpateur sioniste refuse, non seulement, de réhabiliter le droit du peuple palestinien et de se retirer de la terre de Palestine, mais encore, il n’admet même pas d’évacuer la Cisjordanie et Qods, pour que les Palestiniens y installent leur Etat, ce qui représente, seulement, un cinquième du total de la superficie de la Palestine. C’est dans un tel contexte que l’initiative du président brésilien, quoique symbolique, de reconnaître l'Etat indépendant palestinien, a suscité l’ire des Sionistes, qui, au fond, se sentent plutôt terrifiés.
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