04 Décembre 2010 02:05
IRIB - Des millions de Palestiniens vivent toujours dans des conditions précaires et auront besoin dans les années qui viennent d'une assistance pour survivre,
a estimé jeudi l'ONU qui a lancé un appel de fonds de 575 millions de dollars pour 2011. Malgré quelques avancées récentes dans la bande de Gaza, la situation globale "ne s'améliore pas" réellement pour les quelque 4,5 millions d'habitants des territoires palestiniens, a expliqué le coordonnateur spécial adjoint des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Maxwell Gaylard. Les raisons sont "la poursuite du blocus de Gaza (par les autorités israéliennes), l'occupation elle-même (de la Cisjordanie) et les colonies", a-t-il poursuivi, lors d'un point de presse.Dans la bande de Gaza, une légère amélioration est perceptible ces derniers mois, depuis l'allégement du blocus d'Israël sur des produits de consommation courante en juin. Toutefois, les agences humanitaires continuent de fournir une aide sous une forme ou une autre à 75% de Gazaouis qui sont toujours 25% à vivre en dessous du seuil de pauvreté, a ajouté le responsable onusien.Le chômage y a reculé mais reste à "des niveaux catastrophiques" tandis que la pauvreté "demeure un défi gigantesque", a-t-il insisté.En Cisjordanie, le tableau n'est pas meilleur, avec des "poches de pauvreté", quant à Jérusalem-Est, il est confronté à un problème grandissant de surpopulation. Ainsi, 10.000 enfants palestiniens y habitant n'ont pas un accès normal à l'école. Alors que l'appel 2010 pour les Palestiniens (603 millions de dollars) n'a été financé qu'à 50%, M. Gaylard espère faire mieux cette année.Il reconnaît toutefois que "les choses deviennent difficiles pour les généreux donateurs" avec notamment les grands appels de fonds pour Haïti après le séisme de janvier, ou encore le Pakistan, frappé par des inondations historiques. Si l'appel n'est pas bien financé, cela pourrait avoir des conséquences "irréversibles" pour le processus de reconstruction et la qualité de vie des Palestiniens, a prévenu le responsable du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU dans les territoires occupés, Ramesh Rajasingham Lien
a estimé jeudi l'ONU qui a lancé un appel de fonds de 575 millions de dollars pour 2011. Malgré quelques avancées récentes dans la bande de Gaza, la situation globale "ne s'améliore pas" réellement pour les quelque 4,5 millions d'habitants des territoires palestiniens, a expliqué le coordonnateur spécial adjoint des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Maxwell Gaylard. Les raisons sont "la poursuite du blocus de Gaza (par les autorités israéliennes), l'occupation elle-même (de la Cisjordanie) et les colonies", a-t-il poursuivi, lors d'un point de presse.Dans la bande de Gaza, une légère amélioration est perceptible ces derniers mois, depuis l'allégement du blocus d'Israël sur des produits de consommation courante en juin. Toutefois, les agences humanitaires continuent de fournir une aide sous une forme ou une autre à 75% de Gazaouis qui sont toujours 25% à vivre en dessous du seuil de pauvreté, a ajouté le responsable onusien.Le chômage y a reculé mais reste à "des niveaux catastrophiques" tandis que la pauvreté "demeure un défi gigantesque", a-t-il insisté.En Cisjordanie, le tableau n'est pas meilleur, avec des "poches de pauvreté", quant à Jérusalem-Est, il est confronté à un problème grandissant de surpopulation. Ainsi, 10.000 enfants palestiniens y habitant n'ont pas un accès normal à l'école. Alors que l'appel 2010 pour les Palestiniens (603 millions de dollars) n'a été financé qu'à 50%, M. Gaylard espère faire mieux cette année.Il reconnaît toutefois que "les choses deviennent difficiles pour les généreux donateurs" avec notamment les grands appels de fonds pour Haïti après le séisme de janvier, ou encore le Pakistan, frappé par des inondations historiques. Si l'appel n'est pas bien financé, cela pourrait avoir des conséquences "irréversibles" pour le processus de reconstruction et la qualité de vie des Palestiniens, a prévenu le responsable du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU dans les territoires occupés, Ramesh Rajasingham Lien