30/12/2010 | 10h32
L'ex-président israélien Moshé Katzav a été reconnu coupable jeudi de deux viols, selon le verdict du tribunal de district de Tel-Aviv rendu à l'issue d'un procès de plus de quatre ans.
L'ex-chef de l'Etat, 65 ans, a été reconnu coupable de deux viols sur une de ses subordonnées à l'époque où il était ministre du Tourisme dans les années 1990. Il répondait aussi d'"actes indécents, harcèlement sexuel, subornation de témoin et entrave à la Justice", et avait plaidé l'innocence.
L'ex-chef de l'Etat, 65 ans, a été reconnu coupable de deux viols sur une de ses subordonnées à l'époque où il était ministre du Tourisme dans les années 1990. Il répondait aussi d'"actes indécents, harcèlement sexuel, subornation de témoin et entrave à la Justice", et avait plaidé l'innocence.
Le 19 mars 2009, M. Katzav avait été formellement inculpé pour "viol", "harcèlement sexuel" et "actes indécents" contre trois de ses employées alors qu'il exerçait les fonctions de ministre du Tourisme puis de chef de l'Etat après son élection en 2000.
M. Katzav risque un maximum de 16 ans de prison et au moins quatre ans de prison pour chaque acte de viol, la peine devant être prononcée ultérieurement.
Il peut faire appel devant la Cour suprême, "mais ses chances de succès seraient nulles", selon Moshé Negbi, expert juridique de la radio publique israélienne.
L'ex-président a blêmi et murmuré "non, non" à la lecture des attendus du jugement par le président du tribunal, le juge George Kara.
"Si quelqu'un a utilisé le double langage, c'est l'accusé et ses arguments selon lesquels il avait un alibi se sont effrités" à propos des deux accusations de viols, a affirmé le juge Kara.
M. Katzav risque un maximum de 16 ans de prison et au moins quatre ans de prison pour chaque acte de viol, la peine devant être prononcée ultérieurement.
Il peut faire appel devant la Cour suprême, "mais ses chances de succès seraient nulles", selon Moshé Negbi, expert juridique de la radio publique israélienne.
L'ex-président a blêmi et murmuré "non, non" à la lecture des attendus du jugement par le président du tribunal, le juge George Kara.
"Si quelqu'un a utilisé le double langage, c'est l'accusé et ses arguments selon lesquels il avait un alibi se sont effrités" à propos des deux accusations de viols, a affirmé le juge Kara.