Le quotidien israélien Yediot Aharonot a mis en garde contre les conséquences nuisibles causées par la découverte des appareils d’espionnage israéliens au Liban.
Dans son article intitulé « Dégâts pour les renseignements dans un moment délicat », Ron Ben Yashaï commentait la découverte par la résistance au Liban de deux engins d’espionnage israéliens dissimulés dans les montagnes de Sannine et de Barouk, dans le Chouf, et qui ont été démantelés par l’armée libanaise.
Il précise que ces deux montagnes sont les plus hautes du Liban et surplombent la plupart du territoire libanais, dont le sud et la Békaa, voire même la capitale Beyrouth et la ville sudiste Saïda.
Yashaï a signalé que les deux appareils étaient très bien cachés, précisant que l’un d’entre eux étant un appareil électronique servant à collecter des informations, alors que le second comprenait des caméras capables de prises de vue pour des cibles au sud, dans la Békaa, au sud et à l’est de Beyrouth. Ils étaient également dotés d’un laser capable d’évaluer les distances et de préciser peut-être des cibles en cas d’attaque.
Selon lui, ces engins étaient connectés à des appareils d’émission et de réception de longue portée, et peuvent être télécommandés à distance pour leur soutirer les informations collectées.
« Si c’est Israël qui a planté ces appareils, cela relèverait d’un exploit de premier degré, vu que les positions où ils ont été plantés lui permet de contrôler la région et de collecter des informations électroniques, non seulement sur l’espace aérien libanais et l’est de la Syrie, mais aussi sur les sites du Hezbollah et de l’armée libanaise à Beyrouth aussi » a ajouté ce chroniquer israélien, indiquant que le Hezbollah détient des centres qui contiennent des équipements de combat importants.
Les appareils ont permis selon l’auteur d’espionner le transport de convois d’armement de la Syrie au Hezbollah, ce qui devrait permettre à Israël lui faciliter de bombarder les dépôts en temps de guerre.
En comparaison avec les systèmes d’espionnage aériens, Yeshaï précise que les appareils terrestres sont beaucoup moins et couteux, et permettent une continuité qui fait défaut aux appareils sur avions.
Raison pour laquelle, estime-t-il, il en conclut que la découverte de ces appareils cause des dommages très graves pour Israël.
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Dans son article intitulé « Dégâts pour les renseignements dans un moment délicat », Ron Ben Yashaï commentait la découverte par la résistance au Liban de deux engins d’espionnage israéliens dissimulés dans les montagnes de Sannine et de Barouk, dans le Chouf, et qui ont été démantelés par l’armée libanaise.
Il précise que ces deux montagnes sont les plus hautes du Liban et surplombent la plupart du territoire libanais, dont le sud et la Békaa, voire même la capitale Beyrouth et la ville sudiste Saïda.
Yashaï a signalé que les deux appareils étaient très bien cachés, précisant que l’un d’entre eux étant un appareil électronique servant à collecter des informations, alors que le second comprenait des caméras capables de prises de vue pour des cibles au sud, dans la Békaa, au sud et à l’est de Beyrouth. Ils étaient également dotés d’un laser capable d’évaluer les distances et de préciser peut-être des cibles en cas d’attaque.
Selon lui, ces engins étaient connectés à des appareils d’émission et de réception de longue portée, et peuvent être télécommandés à distance pour leur soutirer les informations collectées.
« Si c’est Israël qui a planté ces appareils, cela relèverait d’un exploit de premier degré, vu que les positions où ils ont été plantés lui permet de contrôler la région et de collecter des informations électroniques, non seulement sur l’espace aérien libanais et l’est de la Syrie, mais aussi sur les sites du Hezbollah et de l’armée libanaise à Beyrouth aussi » a ajouté ce chroniquer israélien, indiquant que le Hezbollah détient des centres qui contiennent des équipements de combat importants.
Les appareils ont permis selon l’auteur d’espionner le transport de convois d’armement de la Syrie au Hezbollah, ce qui devrait permettre à Israël lui faciliter de bombarder les dépôts en temps de guerre.
En comparaison avec les systèmes d’espionnage aériens, Yeshaï précise que les appareils terrestres sont beaucoup moins et couteux, et permettent une continuité qui fait défaut aux appareils sur avions.
Raison pour laquelle, estime-t-il, il en conclut que la découverte de ces appareils cause des dommages très graves pour Israël.