15/10/2010
Les États-Unis ont accueilli favorablement hier la contre-proposition palestinienne à l'offre du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Les Palestiniens ont demandé à l'administration américaine et à Israël de leur fournir une carte de l'État juif, en réponse à la demande de Washington de formuler une contre-proposition à l'offre de M. Netanyahu d'un nouveau gel partiel de la colonisation contre la reconnaissance d'Israël comme « État du peuple juif ».
« C'est exactement le type de dialogue dont ont besoin Israéliens et Palestiniens, d'échanger des idées sur comment faire avancer le processus vers une conclusion qui soit couronnée de succès », a déclaré le porte-parole du département d'État, Philip Crowley. « Mais cela nous rappelle également les limites des propositions et des contre-propositions faites à distance par médias interposés plutôt qu'assis face à face dans un dialogue direct », a estimé M. Crowley. « Aussi cela souligne-t-il exactement pourquoi nous pensons qu'il est impératif que les Israéliens et les Palestiniens restent engagés dans les négociations directes », a-t-il ajouté. Interrogé pour savoir si Washington aiderait à définir les frontières, M. Crowley a répondu : « C'est une question-clé à laquelle seul le dialogue direct peut répondre. »
« C'est exactement le type de dialogue dont ont besoin Israéliens et Palestiniens, d'échanger des idées sur comment faire avancer le processus vers une conclusion qui soit couronnée de succès », a déclaré le porte-parole du département d'État, Philip Crowley. « Mais cela nous rappelle également les limites des propositions et des contre-propositions faites à distance par médias interposés plutôt qu'assis face à face dans un dialogue direct », a estimé M. Crowley. « Aussi cela souligne-t-il exactement pourquoi nous pensons qu'il est impératif que les Israéliens et les Palestiniens restent engagés dans les négociations directes », a-t-il ajouté. Interrogé pour savoir si Washington aiderait à définir les frontières, M. Crowley a répondu : « C'est une question-clé à laquelle seul le dialogue direct peut répondre. »
Les États-Unis ont obtenu vendredi dernier un délai d'un mois des pays arabes pour régler le différend sur la colonisation juive, dont le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas exige le gel pour continuer à négocier. M. Abbas veut croire que les États-Unis parviendront à persuader Israël de décréter un nouveau moratoire sur la colonisation. « Nous nous concentrons sur l'espoir et non pas sur l'échec », a-t-il poursuivi lors d'une conférence de presse conjointe avec la présidente finlandaise Tarja Halonen qu'il a reçue à Ramallah (Cisjordanie).
Dans la soirée, la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, a assuré, au côté de son homologue de l'UE Catherine Ashton, que l'Europe joue un rôle important dans le processus de paix. « Renforcer l'Autorité palestinienne, avoir les relations qu'a l'UE dans le monde arabe, promouvoir l'idée que la solution à deux États est dans l'intérêt du peuple palestinien est une contribution immense au contexte des négociations », a-t-elle énuméré dans un entretien accordé par les deux femmes à la BBC.
« Nous avons des rôles différents au Proche-Orient », a expliqué pour sa part Mme Ashton, admettant que « les Américains sont absolument à la tête » des efforts pour conduire les deux parties à négocier.
Dans la soirée, la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, a assuré, au côté de son homologue de l'UE Catherine Ashton, que l'Europe joue un rôle important dans le processus de paix. « Renforcer l'Autorité palestinienne, avoir les relations qu'a l'UE dans le monde arabe, promouvoir l'idée que la solution à deux États est dans l'intérêt du peuple palestinien est une contribution immense au contexte des négociations », a-t-elle énuméré dans un entretien accordé par les deux femmes à la BBC.
« Nous avons des rôles différents au Proche-Orient », a expliqué pour sa part Mme Ashton, admettant que « les Américains sont absolument à la tête » des efforts pour conduire les deux parties à négocier.