Des représentants du Hamas et du Fatah se sont réunis vendredi soir à Damas pour discuter des modalités d'une éventuelle réconciliation.
Le Fatah, représenté par Azzam al-Ahmad, membre du parlement palestinien, a rencontré le chef du Hamas en exil Khaled Mechaal. Selon une déclaration du Hamas, cette rencontre serait le "fruit des efforts" déployés par M. Mechaal, qui aurait demandé au cours d'un rendez-vous avec Omar Sleimane, responsable des services de renseignements égyptiens, une médiation de l'Égypte. L'Égypte avait déjà joué ce rôle, mais une précédente tentative de réconciliation avait échoué en 2009, après que le Hamas ait refusé de signer un accord jugé trop favorable au Fatah.
Selon un communiqué commun aux deux partis, publié après la réunion, Fatah et Hamas se seraient mis d'accord sur un certains nombres de points litigieux. De plus, les représentants des deux partis ont mis en place un programme commun pour poursuivre les négociations, et plusieurs rencontres devraient avoir lieu très prochainement pour débattre des questions qui n'ont pas encore été abordées ou résolues.
Selon un communiqué commun aux deux partis, publié après la réunion, Fatah et Hamas se seraient mis d'accord sur un certains nombres de points litigieux. De plus, les représentants des deux partis ont mis en place un programme commun pour poursuivre les négociations, et plusieurs rencontres devraient avoir lieu très prochainement pour débattre des questions qui n'ont pas encore été abordées ou résolues.
Mussa Abu Marzouk, l'adjoint de Mechaal, a affirmé que "les discussions s'étaient déroulées dans une ambiance amicale et fraternelle" et les deux partis ont montré "une réelle volonté de mettre fin au conflit qui les oppose".
Une nouvelle rencontre devrait avoir lieu durant le mois d'octobre. Si les partis arrivent à trouver un compromis, ils se retrouveront alors au Caire pour signer un accord de réconciliation. Un tel accord serait très contraignant pour les deux parties, mais est nécessaire pour mettre fin aux rivalités. Des questions essentielles à la réconciliation doivent encore être abordées, comme par exemple le contrôle des forces de sécurité. D'autres questions restent encore problématiques, comme la construction d'un gouvernement d'unité nationale ainsi que la mise en place des prochaines élections.
Même si, selon les protagonistes de la rencontre, des pas ont été fait en vue d'une éventuelle réconciliation, celle-ci n'est cependant pas garantie. En effet, alors que l'Autorité Palestinienne et l'Organisation pour la Libération de la Palestine ont accepté de reprendre les négociations avec Israël depuis le début du mois de septembre, le Hamas condamne la façon dont est mené ce processus de paix, qui serait une soumission à la volonté israélienne. De plus, malgré les déclarations concernant l'atmosphère "amicale et fraternelle", la rencontre se faisait dans un climat tendu, du aux arrestations massives des membres du Hamas en Cisjordanie, et la coopération militaire de l'AP avec les forces de sécurité israélienne.
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