25 septembre 2010 – « Restaurer la crédibilité du processus de paix requiert principalement que le gouvernement d'Israël respecte ses obligations et engagements, en particulier l'arrêt de la colonisation dans les Territoires occupés, ainsi que le démantèlement du mur d'apartheid et la fin de sa politique de blocus », a estimé samedi devant la 65ème Assemblée générale de l'ONU, le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
« Notre peuple, notre terre et notre région sont confrontés à de sérieux problèmes qui continuent d'alimenter la violence et les conflits. C'est le résultat de la mentalité expansionniste et dominatrice qui continue de contrôler l'idéologie et la politique d'Israël, qui occupe toujours notre terre et a fait du non respect des résolutions internationales sa politique », a-t-il poursuivi.
Pour Mahmoud Abas, cette état de fait « rend inefficace les résolutions, mine la crédibilité de l'ONU et renforce le sentiment profond et prédominant qu'il y a une politique de double standard, que l'Etat d'Israël est au dessus des lois, dans la mesure où il se moque des résolutions et poursuit oppression, arrestations, détentions, meurtres, destructions, colonisation et construction d'un mur d'apartheid ».
Revenant ensuite sur les négociations directes relancées début septembre à Washington après 18 mois d'interruption, il a expliqué pourquoi elles étaient conditionnées, côté palestinien, par le gel de la colonisation israélienne.
« Notre demande d'arrêt des activités de colonisation ne constitue pas une condition arbitraire préalable au processus de paix », elle est « conforme aux obligations internationales » qui s'imposent à Israël, a souligné le Président palestinien, avant de souligner que « le respect de ces obligations conduirait à la création de l'environnement nécessaire pour le succès des négociations et donnerait de la crédibilité aux promesses d'appliquer l'accord final recherché ». « Israël doit choisir entre la paix et les colonies », a-t-il résumé.
Mahmoud Abbas a ensuite réaffirmé que « en dépit des injustices historiques endurées par le peuple palestinien, son désir de parvenir une paix juste qui garantisse leurs droits nationaux, dans la paix et l'indépendance n'a pas diminué et ne diminuera pas ».
« Nous réaffirmons que nous continuerons, comme nous l'avons toujours fait, de fournir tous les efforts possibles, afin que ces négociations permettent d'atteindre l'objectif de réalisation de la paix, en réglant toutes les questions liées au statut final, c'est-à-dire les questions du statut de Jérusalem, des réfugiés palestiniens, des colonies, des frontières, de l'eau, de la sécurité et de la libération des prisonniers », a-t-il conclu.
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« Notre peuple, notre terre et notre région sont confrontés à de sérieux problèmes qui continuent d'alimenter la violence et les conflits. C'est le résultat de la mentalité expansionniste et dominatrice qui continue de contrôler l'idéologie et la politique d'Israël, qui occupe toujours notre terre et a fait du non respect des résolutions internationales sa politique », a-t-il poursuivi.
Pour Mahmoud Abas, cette état de fait « rend inefficace les résolutions, mine la crédibilité de l'ONU et renforce le sentiment profond et prédominant qu'il y a une politique de double standard, que l'Etat d'Israël est au dessus des lois, dans la mesure où il se moque des résolutions et poursuit oppression, arrestations, détentions, meurtres, destructions, colonisation et construction d'un mur d'apartheid ».
Revenant ensuite sur les négociations directes relancées début septembre à Washington après 18 mois d'interruption, il a expliqué pourquoi elles étaient conditionnées, côté palestinien, par le gel de la colonisation israélienne.
« Notre demande d'arrêt des activités de colonisation ne constitue pas une condition arbitraire préalable au processus de paix », elle est « conforme aux obligations internationales » qui s'imposent à Israël, a souligné le Président palestinien, avant de souligner que « le respect de ces obligations conduirait à la création de l'environnement nécessaire pour le succès des négociations et donnerait de la crédibilité aux promesses d'appliquer l'accord final recherché ». « Israël doit choisir entre la paix et les colonies », a-t-il résumé.
Mahmoud Abbas a ensuite réaffirmé que « en dépit des injustices historiques endurées par le peuple palestinien, son désir de parvenir une paix juste qui garantisse leurs droits nationaux, dans la paix et l'indépendance n'a pas diminué et ne diminuera pas ».
« Nous réaffirmons que nous continuerons, comme nous l'avons toujours fait, de fournir tous les efforts possibles, afin que ces négociations permettent d'atteindre l'objectif de réalisation de la paix, en réglant toutes les questions liées au statut final, c'est-à-dire les questions du statut de Jérusalem, des réfugiés palestiniens, des colonies, des frontières, de l'eau, de la sécurité et de la libération des prisonniers », a-t-il conclu.