[ 04/09/2010 - 11:24 ] |
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Gaza- CPI « Ne pas considérer le Hamas comme un acteur de ces pourparlers est une erreur", a déclaré à Yves de La Messuzière, ancien diplomate français. L’ancien ambassadeur qui est un bon connaisseur de la situation de Gaza, a déjà estimé que les négociations, sous les pressions israélo-américaines, avec une autorité palestinienne très faible dirigé par l’ex-président Mahmoud Abbas, ne vont déboucher sur un tel accord, marquant que les opérations de la résistance nationale palestinienne, notamment du Hamas pèseront sur les pourparlers et donneront plus d’arguments supplémentaires au premier ministre sioniste israélien, Benjamin Netanyahu qui tient à déplorer une nécessité sécuritaire avant tout compromis. En attirant l’attention à la majorité des Palestiniens ( notamment au sein de Fatah) qui refusent d’une manière décisive la reprise des négociations avec l’ennemi occupant sioniste, le diplomate français a exprimé ses fortes craintes envers la situation actuelle dans les territoires palestiniens occupés, surtout dans la bande de Gaza. Lors d’une déclaration au Monde.fr, le responsable français s’est pris fortement contre la politique de deux poids deux mesures, critiquant la politique officielle de l’occident qui oublie et humilie la population de Gaza, en disant : « On parle de Gaza ponctuellement quand il y a eu la guerre, l’assaut israélien sur la flottille humanitaire malgré qu’il a touché les esprits ». « On ne peut pas se passer de Gaza qui a besoin de reconstruire ses infrastructures. Oui a besoin de bois, de fer et Israël doit lever son embargo », a-il martelé sur cette question en critiquant cette politique discriminatoire soutenue par les Etats-Unis. En exprimant ses fortes inquiétudes vis-à-vis la démarche diplomatique des négociations concernant le conflit israélo-palestinien et dominée uniquement par la maison blanche, M. de la Messuzière a attiré l’attention de l’opinion publique qu’Israël n’a pas encore réagi aux opérations des brigades d’Al Qassam, affirmant qu’elle le ferait par un feu vert américain en bombardant certainement la bande de Gaza. L’ancien ambassadeur s’est pris contre la direction de la maison blanche, l’accusant qu’il est seul acteur qui puisse agir réellement dans les pourparlers, en soulignant qu’ il faut maintenir voir si Obama est capable de presser sérieusement sur Israël. Il est à noter que ses déclarations du diplomate français sont venues après les opérations héroïques de la résistance nationale palestinienne (les brigades d’Al Qassam), exprimant ses inquiétudes, d’une manière générale, à propos de la situation dans les territoires palestiniens occupés, dans la bande de Gaza et la démarche diplomatique dominée par les Etats-Unis pour le conflit israélo-Palestinien. |