05/09/2010
Ce n'est pas le Hezb qui contredira l'État hebreu : "Le Hezbollah a la capacité militaire de frapper au coeur d'Israël", a mis en garde Naïm Kassem, le numéro deux du parti.
Le Hezbollah a "transformé des villages entiers en camps armés et a disposé environ 15 000 roquettes le long de la frontière d'Israël", a affirmé, dans la nuit du vendredi à samedi, Michael Oren, l'ambassadeur d'Israël à Washington.
Le diplomate estime également que "toutes les villes d'Israël, même Eilat", à la pointe sud d'Israël, sont désormais à portée de tir de ces armements, qui seraient "quatre fois plus nombreux" que lors de la guerre entre Israël et le Liban en 2006.
Le diplomate estime également que "toutes les villes d'Israël, même Eilat", à la pointe sud d'Israël, sont désormais à portée de tir de ces armements, qui seraient "quatre fois plus nombreux" que lors de la guerre entre Israël et le Liban en 2006.
"Beaucoup des ces roquettes étaient installées en plein air (...). Elles sont maintenant placées sous des hôpitaux, des habitations et des écoles, car le Hezbollah sait bien que si nous cherchons à nous défendre contre elles, nous serons traités une nouvelle fois de criminels de guerre", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse téléphonique.
Un accrochage militaire a fait quatre morts début août à la frontière israélo-libanaise.
Un accrochage militaire a fait quatre morts début août à la frontière israélo-libanaise.
Le Hezbollah a la capacité militaire de frapper au coeur d'Israël et choisira "le moment opportun" pour riposter à toute nouvelle "agression", avait affirmé le lendemain le numéro deux du parti chiite, Naïm Kassem.
Durant la Seconde guerre du Liban, en juillet 2006, le Hezbollah avait tiré plus de 4 000 roquettes contre le nord d'Israël, contraignant un million d'habitants à se terrer dans des abris ou à fuir vers le sud du pays.
Durant la Seconde guerre du Liban, en juillet 2006, le Hezbollah avait tiré plus de 4 000 roquettes contre le nord d'Israël, contraignant un million d'habitants à se terrer dans des abris ou à fuir vers le sud du pays.